La désunion fait-elle la force ?

La désunion fait-elle la force ?

Depuis bien longtemps, la floraison des noms de partis politiques m’interroge. Pourquoi cette instabilité qui perturbe l’électeur, qui ne s’y retrouve pas ?
Quelle différence entre En Marche EM (Emmanuel Macron), La République en marche LREM, suivi de Renaissance RE, puis Ensemble pour la République EPR (à suivre) ?
C’est à se demander s’il existe un avantage pour les politiques. Est-ce un avantage fiscal (comptable) : a-t-on une subvention de l’État lors de la création d’un parti ou son changement d’étiquette ? Comment nos statistiques nationales peuvent-elles comptabiliser les intentions de vote, voire les votes, lorsqu’anciennes et nouvelles étiquettes cohabitent « en même temps » ?
La Nupes devient le Nouveau Front Populaire, le parti socialiste fait partie des deux, comme le parti écologiste, le parti communiste, la France insoumise etc.
La France n’en finit pas de se diviser. Comme tout le monde le sait, si on divise à qui mieux mieux, on n’aboutit à rien ; tout cela ne vaut pas un iota. Alors pourquoi se déranger pour voter pour un iota ? Autant s’abstenir !
C’est ainsi que l’Arc Républicain n’a pas été un Triomphe comme attendu, mais un signe de contradiction insurpassable.
La désunion fait la force du blocage politique actuel, dont on n’entrevoit aucune issue politique.
On se souvient d’Alexandre et du nœud gordien. C’était un coup de force, comme le 18 brumaire 1799 lorsque le général Napoléon Bonaparte mit fin à l’époque du Directoire avec ses deux chambres haute et basse.
Boissy d’Anglas disait en 1795: « Les Cinq-Cents sont l’imagination de la République, les Anciens en seront la raison. » Va-t-on un jour fêter le retour de la raison en politique ?
Hier comme aujourd’hui, le bonnet phrygien monte à la tête de nos élus qui inventèrent le culte de la déesse Raison, un « en même temps » mariant la réalité sanglante et l’irrationnel. Aujourd’hui, nous subissons les conséquences des décisions politiques irrationnelles prises à l’époque de cohabitation Chirac-Jospin. Clin d’œil de l’histoire, le culte de la déesse Raison s’incarna en la personne de Thérèse-Angélique Aubry, actrice, figurante à l’Opéra. Est-ce à dire qu’actuellement nos élus sont des figurants, qui font leur théâtre ? On pourrait le croire ; n’était-ce pas le talent principal de Gabriel Attal, tant vanté hier par les médias ?
Au passage, rappelons que l’acronyme EPR signifie aussi « European Pressurized Reactor » (Réacteur Pressurisé Européen). Cet acronyme est désormais contrefait par le monde politique français qui a vendu l’excellence française aux Américains. Quelle lâcheté ! Et quelle déchéance du projet européen de plus en plus soumis à l’Allemagne anti-nucléaire et aux États-Unis !

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