La détestation anti-française d’Emmanuel Macron
Il est parfois difficile de suivre la pensée d’Emmanuel Macron, à qui le « en même temps » et la « pensée complexe » permettent de dire tout et le contraire de tout.
Pour autant, il y a au moins une constante chez « Jupiter » : sa détestation de l’être historique de la France.
Oh, bien sûr, il peut, à l’occasion, louer telle réussite architecturale, voire telle victoire historique. Mais il revient sans relâche à ses idées : la France est coupable de crimes contre l’humanité et il n’existe pas de culture française.
Au vrai, on ne peut pas dire qu’il ne nous avait pas prévenus puisque ces deux idées – totalement délirantes pour qui s’intéresse un tant soit peu à la réalité des faits – étaient diffusées dès sa première campagne.
En l’occurrence, tout récemment, il s’est encore lourdement appesanti, à l’occasion du 70e anniversaire de la Toussaint rouge sur la répression du FLN par l’armée française – avec un manichéisme saisissant : le combattant FLN est présenté comme fier et charismatique, tandis que le futur général Aussaresses n’est qu’un assassin. Naturellement, nous ne saurons rien des épouvantables tortures commises par le FLN. Nous ne saurons rien non plus de l’admirable œuvre de la France – et tout spécialement de l’armée française – en Algérie.
Cela n’intéresse pas M. Macron. Ce qui compte, c’est d’accréditer l’idée que la France a commis un gigantesque crime contre l’humanité en Algérie – au nom de la « pacification des mémoires » !
Toutefois, s’il y a eu crime contre l’humanité, ce n’est pas au cours de la colonisation, ce n’est même pas au cours de la guerre d’Algérie, c’est lors de l’abandon de l’Algérie française et de la livraison de nos soldats, désarmés, à leurs bourreaux.
Mais le plus impressionnant, c’est que cette énième attaque anti-française intervient quelques jours à peine après l’éloge de la colonisation islamique en Espagne – « Al-Andalus » étant supposé un havre de tolérance.
Tout le monde (y compris sans doute M. Macron) sait que, dans l’Andalousie musulmane, juifs et chrétiens étaient des sujets de seconde zone.
En tout cas, on ne pourra pas accuser le président d’être hostile par principe à la colonisation. Ce qui lui déplaît, c’est que cette dernière soit française. La colonisation islamique – qu’il organise si efficacement dans la France du XXIe siècle – ne lui pose aucun problème. Sans doute considère-t-il, comme ses prédécesseurs de gauche, que la colonisation permet la civilisation des « races inférieures » – et comment la France, dépourvue de culture, ne serait-elle pas de ces races inférieures ?
Plus que jamais, les déclarations du chef de l’État donnent la désagréable impression que la France est occupée par une puissance ennemie – et je ne parle pas ici seulement de la massive immigration hostile, mais bien de l’oligarchie qui prétend nous gouverner.
De deux choses l’une, soit M. Macron ignore tout de notre histoire de France (ce qui me semble peu probable) et il n’a guère de compétence pour nous diriger, soit il déteste l’être historique de la France et il n’a aucune légitimité pour le faire !
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