La France avance vers la dhimmitude
Récemment, plusieurs faits divers qui se sont trouvés au cœur de l’actualité en France ont renvoyé à la présence croissante des mœurs islamiques.
Une jeune fille musulmane qui osait se maquiller et teindre ses cheveux a été agressée par une autre jeune fille, voilée elle, et a été pendant plusieurs heures dans le coma.
La mère de la jeune fille qui osait se maquiller a dit d’abord que sa fille avait été agressée parce qu’elle voulait être jolie et s’intégrer.
Quelques heures plus tard, elle avait changé de discours et tenait à souligner que sa fille était une bonne musulmane, et priait Allah cinq fois par jour.
La mère a-t-elle subi des pressions pour changer de discours ? On peut le penser. Cela ne sera pas dit.
Plus grave : un jeune homme a été, lui, tué par quatre autres jeunes hommes. Il était d’origine musulmane comme l’indique son prénom. Ses agresseurs étaient musulmans et sont censés avoir « défendu l’honneur » de la sœur de deux d’entre eux.
Le jeune homme qui a été tué avait-il agressé sexuellement la sœur susdite ? Non, pas du tout. Il avait simplement correspondu avec elle sur les médias sociaux. Les frères avaient exigé qu’il cesse, il n’avait pas cessé. Cela avait conduit à une mise à mort barbare.
Ces faits divers font écho à de multiples autres faits divers du même type à peine plus anciens, et parfois plus barbares encore.
Ils n’ont que très rarement fait l’objet d’analyses d’ensemble, et ont le plus souvent conduit à des propos de déni. Éric Zemmour est, dans le champ politique, le seul ou presque à oser dire ce qui doit l’être.
Le parti qu’il a créé attire 6 à 7 % des électeurs, pas davantage. Les sondages effectués auprès de la population française montrent que le nombre de Français inquiets et discernant ce dont les faits divers susdits sont les signes est élevé, mais ne se traduit pas par un mouvement plus vaste en faveur d’une action politique drastique à même de changer le cours des choses.
Ce qui prend forme majoritairement dans les esprits est, plutôt, un mélange de colère rentrée et de résignation. Ce mélange est entretenu par les grands médias qui, à peu d’exceptions près, maintiennent le règne du politiquement correct le plus aseptisé.
Ce mélange est accompagné par l’attitude du gouvernement qui, imprégné à l’évidence par le même politiquement correct, ne fait rien, et se contente de gestes minuscules et très insuffisants, mais aussi par le discours du Rassemblement National qui, pour se rendre plus acceptable, édulcore.
Ce que tout cela indique est un glissement lent mais sûr du pays vers un changement profond au sein duquel la colère rentrée restera rentrée, tandis que la résignation s’accentuera et conduira à une accoutumance.
Les Français s’habitueront. Ils sont, en fait, à l’exception de la minorité qui vote pour Reconquête, d’ores et déjà en train de s’habituer.
Les mœurs islamiques prédomineront et s’inscriront dans le quotidien : dès maintenant, plus personne ne s’étonne de voir un nombre croissant de femmes voilées dans les rues et les commerces.
Dans les établissements scolaires, il deviendra peu ou prou « normal » que certains sujets ne soient plus abordés ou le soient en conformité avec une vision islamiquement correcte : c’est dès à présent une sorte de règle non écrite.
Dans le discours politique, sauf à Reconquête, la présence de l’islam en France sera considérée comme. pleinement compatible avec la démocratie et la république et, même quand des actes criminels clairement inspirés par l’islam se produiront, le mot islam ne sera plus utilisé pour les décrire : c’est en fait déjà le cas.
Jean-Luc Mélenchon sait qu’il y a un vote islamique de plus en plus nombreux en France et compte sur ce vote pour prendre l’ascendant sur la gauche, et il y est peu ou prou déjà parvenu.
Tout cela porte un nom : soumission. La soumission est en chemin. Dans le monde musulman, les non-musulmans peuvent continuer à vivre, à condition qu’ils se soumettent et baissent la tête. Ils ont une appellation : dhimmi. Et l’islamologue Bat Ye’or a décrit la condition de dhimmi comme la dhimmitude.
La France avance vers la dhimmitude. Dois-je dire que cela m’attriste ? Oui, je le dis.
Comments (1)
La grande découverte de notre politologue est la “soumission”.
Tout est corrompu par cet état d’esprit, causé d’abord par la faillite de “l’ Education Nationale”, laïque donc sans principes moraux de résistance au mal, causé aussi par l’endoctrinement répétitif de contre-vérités par les TV, journaux tenus par la ploutocratie mondialiste ou nihiliste.
Beaucoup de vieux ne jurent que par BFM , France Inter, et le canard local.
S’il n’y a plus de professeurs, il n’y a plus aussi de journalistes, mais des gauchistes formatés par les “Ecoles” de journalisme.
Guy Millière est expert en constats, parfois très justes. Mais pour remonter aux causes, et plus encore aux causes des causes, là ce serait trop périlleux. Le risque de tomber dans l’une des phobies de ceci ou de cela est trop risqué pour une belle carrière internationale.
Il cite certain politicien néophyte, et donc maladroit, qui est plombé par sa manière de dire vrai, et de montrer le suicide heureux des endormis qui se croient encore français.
La démocratie vermoulue, dernier stade avant la tyrannie, Platon est jeune, est féroce envers les naïfs se lançant dans l’arène politicarde.
Le RN et ses renégats l’ont compris et sont conduits, afin de garder la faveur vénéneuse des sondages -mirages, à tout admettre, et à encenser ce qui avait été combattu avec panache. autrefois.