La France est au bord du gouffre

La France est au bord du gouffre

J’aimerais ne pas avoir à le dire, mais la France s’est encore rapprochée du gouffre, et même des membres du gouvernement disent que la situation est très grave.
Je ne cesse de me répéter sur ce sujet, je le sais, mais il est nécessaire de répéter ce qui est trop peu entendu, et j’aimerais que ce que j’ai écrit dans « Y a-t-il quelqu’un pour sauver la France ? » se révèle faux.
Discerner qu’une situation très délétère s’aggrave, voir qu’on n’est pas le seul à le discerner, et constater que rien n’est fait pour que s’opère un redressement, ne peut qu’attrister, et, quand je pense à mon pays natal, je suis triste.
Le principal coupable de la situation présente est Emmanuel Macron, bien sûr, mais je le répète une fois encore : oui, ceux qui ont voté pour le réélire et, plus encore, ceux qui ont participé à la monstruosité anti-démocratique appelée « front républicain » l’été dernier sont aussi coupables que lui.
Et que dire de la quasi-totalité de la classe politique française, qui s’est compromise dans la monstruosité ? Que dire des journalistes des grands médias qui se sont compromis, eux aussi ? Il s’agissait d’écarter le Rassemblement national de la possibilité de gouverner : sur ce plan sordide, c’est réussi, mais le résultat est catastrophique.
Au bout de plusieurs semaines, au cours desquelles la gauche a tenté d’imposer une socialiste au poste de Premier ministre, Lucie Castets, le choix de Macron s’est porté sur Michel Barnier, qui a accepté et formé un gouvernement qui contient un seul homme de droite, Bruno Retailleau, et Retailleau devrait se demander ce qu’il vient faire dans cette galère : il a été désavoué dès qu’il a ouvert la bouche.
Hors de Retailleau, les autres ministres sont un ramassis de perdants et d’opportunistes qui penchent à gauche et, vu l’état des finances publiques, ils ont eu une idée, une seule : augmenter les impôts !
Cela semblait impensable, mais non, pas pour eux : le pays développé dont les prélèvements obligatoires sont les plus élevés, ce qui a d’écrasantes conséquences, va encore accroître ses prélèvements obligatoires et susciter des conséquences plus écrasantes encore.
Dans les autres domaines ? Rien. La très coûteuse, liberticide et inutile « transition écologique » se poursuivra. Des contrôles aux frontières de l’Union européenne, a dit Barnier, donc pas de contrôles. La nécessité, a ajouté Barnier, de « prendre soin » de l’Europe. Rien, effectivement.
L’économie française continuera à décliner. L’immigration illégale se poursuivra. Les obligations de quitter le territoire ne sont pas du tout des obligations, et ressemblent presque à des invitations à rester. Commettre un crime grave, un viol par exemple, ne conduit aucunement à une expulsion, et ne fait risquer qu’une peine de prison légère qui peut se trouver raccourcie, ce qui constitue, pour un criminel, une incitation à récidiver.
Le deuil des familles des victimes n’est même plus respecté par une extrême gauche qui considère désormais que quasiment tout lui est permis.
Parmi les prétendants à la présidence en 2027, seule Marine Le Pen, même si ses positions sont imparfaites, offre un mince espoir que le gouffre soit évité, mais la justice aux ordres semble agir pour qu’elle ne puisse pas être candidate et, si elle l’est, l’inusable front républicain sera à nouveau utilisé.
Ce qui se passe en France se retrouve dans d’autres pays européens. Aux Pays-Bas, Geert Wilders a gagné les élections législatives voici quelques mois. Tout ou presque a été fait pour qu’il n’accède pas au pouvoir. En Autriche, le parti de la liberté vient de gagner les élections, et déjà tout s’organise pour confisquer sa victoire. L’exception qui confirme la règle est Giorgia Meloni en Italie. Elle est Premier ministre, mais les autorités européennes se sont employées à l’empêcher de mettre en place le contrôle des flux migratoires qu’elle pensait indispensable à la survie de son pays.
La gauche en Europe est électoralement minoritaire, mais elle dispose de tous les moyens de confisquer la démocratie à son avantage, et elle entend continuer à les utiliser, jusqu’à ce que la mort de la civilisation européenne s’ensuive. Et si rien ne change, la mort viendra, dans une ou deux décennies, peut-être trois, pas davantage.

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