La France et le syndrome soviétique
La récente multiplication des dysfonctionnements dans les services publics – incarnés, notamment, par le cambriolage du Louvre – est systématiquement imputée au manque de personnel par le discours politico-médiatique.
Pourtant, malgré une succession de revalorisations statutaires, d’augmentations salariales et de nombreuses promotions, l’attractivité de la fonction publique reste défaillante, en dépit d’une retraite préservée.
Pour compenser les postes vacants, on recourt désormais massivement à des contractuels, souvent protégés – voire instrumentalisés – par des syndicats communistes ou d’extrême gauche. Ainsi, la sphère publique s’est hypertrophiée, engendrant des normes et réglementations de plus en plus complexes, exigeant chaque année davantage d’effectifs, ce qui creuse, par ricochet, la dette nationale.
Parallèlement, l’Union européenne (UE) s’est fortement bureaucratisée, au détriment des nations et des peuples qui l’ont fondée.
La politique migratoire a conduit à l’entrée de nombreux migrants, principalement rejetés par le continent africain, dont certains appartiennent à des cultures perçues comme hostiles au judéo-christianisme.
Pendant ce temps, le vivier européen de travailleurs qualifiés demeure sous-employé, et les matières premières abondent toujours sur le marché européen – la vision d’une Europe des nations, telle que conçue jadis par le Général de Gaulle, s’efface au profit d’un modèle fédéral et autoritaire.
Ce nouveau paradigme favorise l’accueil de délinquants et interdit désormais aux citoyens respectueux de la loi de détenir une arme pour leur défense.
Sortir de l’impasse actuelle exige d’adopter une approche résolument pragmatique et ambitieuse. Il convient d’envisager un réarmement législatif des citoyens honnêtes – toujours largement majoritaires – ainsi que de la police, afin de restaurer pleinement leur rôle dissuasif. La prévention par la crainte d’être arrêté ou blessé, grâce à la possibilité d’une réponse armée, s’avère souvent bien plus efficace que la seule répression ou l’incarcération ultérieure.
D’autre part, l’école doit renouer avec sa mission fondamentale : transmettre un socle solide de connaissances. L’idéal de la « tête bien faite » promu par Montaigne – où la réflexion primerait sur l’apprentissage – doit céder devant l’urgence de rétablir une culture commune, seule à même de réduire les inégalités. Les fractures sociales générées par l’école ont alimenté des révoltes existentielles (Camus), des luttes de classes (Marx), ou encore des conflits de genre (féminisme), sans oublier les guerres meurtrières du passé.
Aujourd’hui, de nouvelles divergences renaissent, exacerbées par la géopolitique européenne : la crise entre Ukrainiens et Russes, notamment, trop souvent instrumentalisée par les puissances occidentales.
Il faut, là encore, faire preuve de réalisme : les sanctions énergétiques contre la Russie, loin d’atteindre leur objectif, handicapent gravement nos économies et accroissent la dépendance de l’Europe aux énergies intermittentes – seules les ressources fossiles (pétrole, gaz) offrent encore, comme l’uranium, une stabilité.
Enfin, l’intelligence artificielle, malgré ses promesses, renforce elle-même le besoin d’énergie et d’un solide socle scientifique. La France poursuivra-t-elle dans une fuite en avant « lyssenkiste », niant les réalités scientifiques, ou saura-t-elle s’adapter pour offrir à tous une espérance de vie heureuse et en bonne santé ?
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