La France face à la violence et à la mort

La France face à la violence et à la mort

À chaque fois qu’un assassinat atroce se produit, les dirigeants politiques, les journalistes et les commentateurs en France sont frappés de stupeur et ne parviennent pas à comprendre ce qui se passe.
Ils parlent de « tragédie », énoncent des hypothèses brumeuses, disent qu’il faudrait « prendre des mesures » sans toujours dire précisément lesquelles, puis le silence revient.
Une marche ou un rassemblement silencieux sont organisés, des ballons blancs sont lâchés et s’envolent vers le ciel, et les choses restent en l’état jusqu’au prochain assassinat atroce.
Le problème est que les assassinats atroces se succèdent à un rythme de plus en plus rapide. Leur nombre annuel a doublé depuis le début de la présidence Macron. Le nombre annuel de tous les crimes commis en France a lui-même doublé au cours de la même période.
Aux viols et aux agressions au couteau désormais innombra­bles, aux meurtres et aux vols avec effraction s’ajoutent les multiples actes de violence gratuite (violence perpétrée pour le plaisir de la violence et sans aucun autre but).
La cause majeure qu’il faut énoncer est le laxisme généralisé.
La police française se trouve très largement désarmée et inhibée : la légitime défense pour un policier ne vaut que lorsqu’elle est proportionnelle à la capacité d’agression du criminel, et un policier doit réfléchir avant d’utiliser son arme de service, car il sait qu’elle peut le conduire à la prison et à la destruction de sa propre vie, surtout si le criminel qui lui fait face est musulman.
Et quand un policier arrête un criminel, il sait que le criminel en question peut être présenté à un juge de gauche qui le relâchera immédiatement ou lui infligera une peine légère ou presque inexistante.
En résulte un sentiment d’impunité chez nombre de criminels, et ce sentiment est, hélas, fondé : sans quoi les centaines de zones de non-droit qui existent en France auraient disparu depuis longtemps. Ce sentiment d’impunité fondé conduit à une atmosphère criminogène au sein de laquelle la violence peut survenir et ne sera pas nécessairement punie.
Cette atmosphère criminogène va de pair avec une dissolution des repères moraux : j’ai connu une époque où les cours de morale existaient dans les établissements scolaires. Ces cours ont disparu, et nous sommes désormais dans une époque où, peu ou prou, l’interdit d’interdire prôné en 1968 a triomphé.
Les ridicules appels au « civisme » présents dans les manuels d’instruction civique n’ont aucun impact et ne conduisent pas au respect de la vie et des biens d’autrui. La dissolution des repères moraux va de pair avec le recul des valeurs judéo-chrétiennes (les églises en France sont quasiment vides), et ce recul s’accompagne d’un recul de la famille : les familles monoparentales se multiplient et sont souvent des familles sans père, et le nombre de pères n’assumant pas leur rôle de père est lui-même en augmentation (et je laisse de côté l’accroissement en nombre des familles homo, bi et transsexuelles : je persiste à penser qu’un enfant pour se structurer a besoin de repères masculin et féminin et que détruire ces repères est désastreux). Les jeux vidéo dans lesquels la violence est virtuelle et où celui qui tue le plus gagne ne font qu’aggraver la situation
S’ajoute aussi à tout cela la dévaluation générique de la vie : quelle est la valeur de la vie lorsqu’un assassin multirécidiviste passe quinze ou vingt ans en prison et ressort libre ? Quelle est la valeur de la vie lorsqu’on autorise l’avortement, et tout particulièrement l’avortement tardif ? Quelle est la valeur de la vie quand on autorise l’euthanasie (si, en France, il existe encore des limites, ce n’est pas le cas en Suisse, en Belgique ou au Canada où une personne jeune, mais déprimée, peut demander légalement la mort) ?
Dois-je ajouter l’islamisation du pays ? La vie humaine dans le contexte musulman n’a pas du tout la même valeur que dans le contexte occidental, les règles morales ne sont pas du tout les mêmes. L’islamisation de la France et d’autres pays européens a des conséquences qu’il faudrait d’urgence regarder en face. La situation est grave, et lui apporter des remèdes est une mission presque impossible.

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