La gauche contre la France
Depuis plusieurs décennies, la gauche française poursuit un même objectif : déconstruire les fondements de notre civilisation judéo-chrétienne, bâtie sur le mariage hétérosexuel, la famille et la nation. Qu’il s’agisse de lutte des classes, de lutte des sexes ou de valorisation du conflit, elle s’attache à promouvoir le marxisme à vocation internationale, pour certains, ou le trotskisme, pour d’autres. En somme, son horizon demeure le collectivisme.
Pour parvenir à ses fins, la gauche s’est appuyée sur les subventions financées par nos impôts, s’attirant le soutien de nombreux syndicats, associations, et médias. Aujourd’hui, la majorité de la presse et des chaînes de télévision – à l’exception notable de CNews –, ainsi que les grands quotidiens et l’AFP, sont sous son influence.
Ce contexte trouve un écho singulier dans le parcours du président de la République. Diplômé sur l’œuvre de Machiavel, il peut se présenter selon les circonstances en libertarien, dissimulant une posture davantage libertine. À l’heure du bilan, que restera-t-il de son mandat ? Une dette publique abyssale, la banalisation de l’avortement par son inscription dans la Constitution, la redéfinition du mariage traditionnel, la légalisation progressive de la GPA, et bientôt l’euthanasie qui suivra la même voie que l’avortement légalisé autrefois par Simone Veil, à l’origine réservé aux situations exceptionnelles. On encouragera ainsi l’euthanasie pour résoudre la question du financement des retraites.
Parallèlement, l’explosion des familles monoparentales a alimenté la pauvreté : il a fallu multiplier les biens partagés et les dépenses par deux. L’effondrement de l’ordre moral et le désarmement juridique – tant des policiers que des citoyens – ont favorisé une délinquance débordante et violente. À cela s’ajoutent le recours massif aux drogues et psychotropes, qui fragilise la santé publique, et une école, gangrenée par une jeunesse en perte de repères, de plus en plus difficile à encadrer.
Curieusement, toutes les perspectives positives issues de la modernité, telles que l’intelligence artificielle, semblent écartées du débat public. Pourtant, cette dernière offrirait de réelles opportunités : elle pourrait améliorer la condition humaine en personnalisant l’enseignement, éliminer bien des tâches répétitives et permettre une hausse des rendements dans nos entreprises. Associée à un revenu universel, elle serait un facteur d’égalité et pourrait apaiser les tensions issues de l’appauvrissement et des échecs économiques ou sociaux, parfois à l’origine des guerres.
Face à ces défis, le spectacle actuel de l’Assemblée nationale, marquée par le chaos parlementaire et l’instabilité gouvernementale, révèle une classe politique préoccupée avant tout par la conservation de ses positions, voire de ses intérêts de coterie, au détriment de l’intérêt général. La rue prévaut désormais sur la démocratie institutionnelle.
Il est donc urgent de réduire drastiquement le nombre de parlementaires et de placer la raison au-dessus de l’émotion. Cette décision salutaire, le Président a la légitimité pour la soumettre au peuple par référendum. Lui reste-t-il la lucidité et surtout le courage d’engager cette réforme avant d’envisager la dissolution du parlement et la convocation de nouvelles élections
Laisser un commentaire