La gauche transnationale et Gramsci

La gauche transnationale et Gramsci

Détruire la société occidentale pour installer le marxisme sans retour, cela par un long travail de sape de ses institutions, telle était la consigne de l’anarcho-révolutionnaire Gramsci dans les années 1920.

La consigne, patiemment et scrupuleusement suivie depuis un siècle, nous a amenés où nous sommes aujourd’hui. Les milieux d’influence,éducation, media d’information et de distraction, publicité, édition, justice et nos diverses institutions, sont presque tous plus ou moins dévoyés et donc sérieusement dévalués.

Nos institutions, cela comprend aussi les honneurs que l’Etat décerne, comme la Légion d’Honneur, censée récompenser « la bravoure exercée au risque de sa propre vie ». Or, le fait de la décerner à des célébrités du spectacle ou du sport n’ayant jamais commis d’acte de bravoure, si ce n’est d’être bien vues du pouvoir en place, ne pouvait que dévaluer le décideur (presque tous les présidents français depuis Mitterrand) et la Médaille elle-même. Ségolène Royal saurait vous expliquer que la « bravitude », ce n’est pas la même chose que la popularité et que seule Joséphine Baker a réuni les deux.

Ce 9 octobre, nous avons eu deux exemples saillants dans la même journée de cet abaissement déplorable.

En France, l’entrée au Panthéon de Robert Badinter rend l’honneur de moins en moins honorifique. Le but officiel du Panthéon, temple aux gloiresde l’Etat, est de récompenser des citoyens qui se sont illustrés dans un domaine particulier au cours de leur vie, « celles et ceux » (pour singer le discours inclusif) qui sont estimés avoir contribué à la grandeur de l’Etat par leur lustre personnel. De rares cas (on pense à Marie Curie), peuvent faire consensus mais la plupart des autres rendent le choix extrêmement subjectif. Et à force de choix discutables, ce haut lieu devient de moins en moins fréquentable. Ainsi, se trouvent réunis Simone Veil (légalisation et remboursement de l’avortement à la demande sans examen des conditions) et Badinter, exécuteur de la peine de mort mais ange gardien du criminel, quel que soit le niveau de sadisme et de barbarie de son crime. Et pour bien enfoncer dans la tête du « citoyen » le bien-fondé de cette décision, les télévisions aux ordres ont rivalisé de documentaireshagiographiques sur le fraichement panthéonisé. Véritable matraquage jusqu’à l’overdose, par le nombre et par le manque absolu de regard critique.

Ce qui n’a pas été dit, c’est que Badinter a du sang sur les mains, celui de toutes les victimes du laxisme judiciaire introduit chez nous par lui et son Syndicat de la Magistrature créé en 1968. Et qu’il est aussi l’un des artisans de la suprématie d’un pseudo droit international sur le droitfrançais. Comme son compère en panthéonisation Jean Monnet, fossoyeur de notre Europe au profit de son UE, Badinter était un mondialiste méprisant des peuples. Le site Polémia est la référence à consulter sur ces deux aspects.

Ce qui a été complètement occulté, c’est que l’homme est aussi l’archétype de l’intellectuel de la gauche caviar extrême. Avec sa femme Elisabeth, il est un des rouages de la guerre culturelle que la gauche transnationale nous livre depuis 100 ans et en accéléré depuis 1968. Badinter est intimement lié à l’Université de Columbia. Les preuves abondent : Il obtient un Master of Arts (maîtrise) en 1949, époque où les Juifs marxistes émigrés de Russie avaient réussi à installer au cœur de cette prestigieuse institution le QG de leur très subversive Ecole de Francfort. Badinter n’a pas pu fréquenter Columbia sans croiser Lionnel Trilling, fondateur prétentieux du cercle Les intellectuels new-yorkais, et tant d’autres gloires « démocrates » (i.e. marxistes) comme les chefs de la Nouvelle gauche (SDS) ou encore les théoriciens de l’agitation sociale Cloward et Piven. C’est de Columbia que nait le mouvement de révolte universitaire en 1968. Plus tard, professeur de droit à la Sorbonne, il yreviendra comme conférencier. La peine de mort est de moins en moins appliquée aux Etats-Unis, grâce à des collègues de Badinter ou peut-être par son influence directe. Enfin, il est le gendre spirituel de Sartre et de Beauvoir, tout un programme, puisque sa femme se dit « fille spirituelle » de la féministe. Elle ira du reste, elle aussi, donner des conférences à Columbia sur le féminisme, les genres multiples avec leur étonnante fluidité et les transgenres. De fait, Mme Badinter est dans sa spécialité l’égale de son conjoint dans la Justice et elle mériterait elle aussi sa place au désormais très woke Panthéon, temple des valeurs inversées.

Et comme la guerre culturelle sévit dans tout l’Occident, elle apparut aussi le 9 octobre lors de la cérémonie du Prix Nobel de la Paix. Le Comité norvégien du Prix Nobel s’est déconsidéré depuis des décennies en décernant des prix purement politiques, voire sans rapport avec la disciplinedu Prix en question, particulièrement ceux de Littérature et de Paix. Celui de la Paix est devenu une farce depuis son attribution au terroristeYasser Arafat, puis à l’ex-président Carter « pour ses efforts » (sans résultats concrets) pour la paix mondiale et, coup fatal, à Barack Obama, 9 mois après son arrivée pour ZERO action en faveur de la paix et, ironie, futur responsable du chaos sanglant au Moyen-Orient.

Le Narcisse accepta le Prix et ses 1,2 million de dollars, nullement embarrassé par cette incongruité.

Bien sûr que Donald Trump mériterait le Prix Nobel de la Paix, il le méritait dès son premier mandat pour les Accords d’Abraham en août 2020.Tous les médias de gauche affirment que Trump est mu par l’obsession d’obtenir le Nobel. C’est faux ! Il sait trop bien à qui il a affaire, des gauchistes invétérés, opposés par principe à sa personne et à tout ce qu’il fait. Que le Plan pour Gaza se déroule bien ou non, ses efforts à lui pour la paix mondiale sont réels et impressionnants.

Avoir obtenu des concessions de 8 pays arabes autrefois hostiles à Israël est à soi seul une prouesse. Mêler négociations commerciales et objectifs diplomatiques relève d’une audace créatrice qui échappe totalement à ses détracteurs.

La lauréate, Mme Machado, ne s’y est pas trompée et a décerné son propre prix à Trump pour son action kinétique contre le mafieux Maduro et ses cartels de drogue.

Nous n’avons que faire du Nobel. S’il est un prix digne de Trump, c’est le Mont Rushmore, rien de moins.

 

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