La justice aux mains de l’extrême gauche

La justice aux mains de l’extrême gauche

Dans les dictatures, la justice est politique et dépend des décisions du dictateur : si celui-ci a des ennemis, ces derniers ont de très fortes chances de finir en prison ou devant un peloton d’exécution. Certains dictateurs préfèrent les assassinats perpétrés par des agents de forces spéciales.

Dans les pays démocratiques, dès que la gauche y a un pouvoir, elle montre vite son visage totalitaire et, depuis plus d’une décennie, elle instrumentalise la justice.

C’est ce qui s’est passé aux États-Unis sous Biden et Donald Trump a fait l’objet d’une persécution judiciaire : cinq procureurs, dont un procureur spécial, ont énoncé une centaine de motifs d’inculpation, tous frelatés, bien sûr, tous destinés à envoyer Donald Trump en prison et à le ruiner. D’autres que Donald Trump ont, eux, été envoyés en prison, sous des motifs arbitraires : Peter Navarro, Roger Stone, Steve Bannon, et il faut ajouter nombre de manifestants qui avaient eu le tort d’être à Washington le 6 janvier 2021.

C’est ce qui se passe en Israël, où une justice aux mains de la gauche s’en prend à Binyamin Netanyahou pour des motifs grotesques et s’efforce, en vain, de l’empêcher de gouverner.

C’est ce qui se passe au Brésil, où l’ancien président Jair Bolsonaro a été condamné à vingt-sept ans de prison, pour un motif entièrement fabriqué.

C’est aussi ce qui se passe en France.

En 2017, François Fillon avait de fortes chances de gagner l’élection présidentielle et la gauche devait donc le démolir pour que le candidat de gauche le mieux placé, Emmanuel Macron, puisse l’emporter. François Fillon fut donc démoli, accusé de crimes inexistants, et fut l’objet dès janvier, trois mois avant l’élection, d’une enquête (infondée) pour détournement de fonds publics. Emmanuel Macron fut élu. Les ennuis judiciaires de François Fillon, eux, durent jusqu’à ce jour.

Battue deux fois grâce à la diabolisation, Marine Le Pen semblait avoir des chances de gagner l’élection présidentielle en 2027. La justice est intervenue et elle a été condamnée pour des faits exactement semblables à ceux reprochés un peu plus tôt à François Bayrou (qui a été entièrement relaxé), à une peine de prison ferme et à cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire pour l’inéligibilité, ce qui l’élimine pour 2027. Elle fait appel, mais je doute fort qu’elle bénéficie de ce dont a bénéficié Bayrou, ami de Macron. Dire que c’est scandaleux est bien peu dire. Mais il y a pire.

Cela fait plus de dix ans que la justice française fait tout pour détruire Nicolas Sarkozy et des millions ont été consacrés à cette destruction. Un jugement vient d’être rendu par une juge de gauche, celle-là même qui avait prononcé la condamnation initiale contre François Fillon, une certaine Anne Gavarino. Le document publié par l’organe de propagande gauchiste Mediapart avant l’élection présidentielle de 2012 aux fins de faire élire François Hollande était un faux, et le tribunal n’a pu que le confirmer. Toutes les accusations contre Nicolas Sarkozy se sont révélées sans fondement, et le tribunal a dû le reconnaître, mais il restait une accusation, elle-même sans fondement, association de malfaiteur, et c’est sur la base de cette accusation que Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ferme, avec exécution immédiate (différée de quelques jours).

C’est d’une gravité absolue, et je le dis d’autant plus volontiers que je n’ai jamais voté pour Nicolas Sarkozy et que je juge son bilan présidentiel médiocre.

Que des juges puissent condamner quelqu’un sans la moindre preuve de culpabilité est une négation totale de la présomption d’innocence qui est un principe essentiel de la justice dans un pays démocratique, et cette négation totale pourrait permettre à des juges de condamner n’importe qui, pour n’importe quel motif. Envoyer en prison avant même qu’un appel ait eu lieu est une honte. La justice française ne condamne pas des criminels, mais peut envoyer un ancien président en prison sur simple décision d’un juge. La France n’est plus une démocratie et, si la population française ne se révolte pas contre des juges indignes d’être juges, elle se préparera à un avenir très sombre. Cet avenir est en fait déjà là, dans un présent immonde.

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