La litanie des transgressions éthiques

La litanie des transgressions éthiques

Il y a d’abord eu le PACS (PActe Civil de Solidarité) en 1999, dont l’objet était d’organiser la vie commune de deux personnes majeures de sexe différent ou de même sexe, en établissant entre elles, des droits et des devoirs en termes de soutien matériel, de logement, de patrimoine, d’impôts et de droits sociaux.

     Personnellement, j’ai approuvé cette mesure, qui accordait des protections juridiques aux couples non mariés – de même sexe ou de sexe différent. D’autant plus que les homosexuels ont été longtemps au ban de la société, alors qu’ils méritent le respect de tous.

     Les années passent. La plupart des partis politiques de gauche se déclarent alors, en faveur de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, dont Ségolène Royal, candidate PS au second tour de l’élection présidentielle de 2007. Il s’agit là d’une aberration complète, car le mariage, par nature, a toujours concerné des couples de sexe différent, son but étant de procréer. Le PACS de 1999 convenait parfaitement pour marquer cette union.

     Aussi, en 2012, François Hollande, candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle, promet d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe, s’il est élu. L’opinion a été conditionnée par les partis politiques et est prête à accepter une telle mesure.

     C’est ainsi que le Parlement adopte, le 23 avril 2013, la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Loi promulguée le 17 mai 2013.

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     Cependant, dès novembre 2012, des mouvements associatifs, politiques et religieux qui prennent le nom de « La manif pour tous », manifestent une virulente opposition contre ce projet de « mariage pour tous », qui est assorti de la possibilité d’adoptions d’enfants, par les couples de même sexe.

     Il est vrai que, si le texte de loi prévoit le remplacement ponctuel des termes « père et mère » par « parents », il ne retire pas les termes « père / mère » du reste du Code civil, et n’y introduit pas les termes « parent 1 / parent 2 », comme cela avait été envisagé.

     Mais les opposants à cette loi font part de leurs craintes sur les conséquences « inéluctables », de ce « mariage pour tous ». Fatalement, les couples de femmes vont recourir à la PMA (procréation médicalement assistée) et les couples d’hommes recourront à la GPA (gestation pour autrui).

     La plupart des représentants institutionnels des religions monothéistes, ainsi que de nombreuses personnalités politiques, de droite et d’extrême droite – avec quelques personnalités de gauche – s’opposent donc à cette loi.

     De novembre 2012 à février 2014, plusieurs – et très importantes – manifestations ont lieu à Paris et dans plusieurs villes de France.

     Ces manifestations rassemblent de très nombreux participants. Pour certaines, à Paris, il y a plus d’un million de personnes selon les organisateurs, et plus de 300 000 selon la police. Participations également très importantes dans des villes de province.

     Il faut noter que ces manifestations – parfaitement organisées – n’entraînèrent aucun désordre sur la voie publique. Contrairement à ces manifestations, qui ont lieu ici et là toute l’année, dont les participants font preuve de la plus grande violence, détruisent tout sur leur passage, et obligent les assurances et les contribuables à payer la remise en état des biens détruits.

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     Puis, à partir du 14 février 2019, comme si cela ne suffisait pas, les parents qui ont la légitime fierté d’avoir donné la vie à des enfants et qui les aiment, n’ont plus eu droit de mentionner sur les documents administratifs, les mentions « père » et « mère » et se voient dans l’obligation de les remplacer par « Parent 1 » et « Parent 2 » ! Comment des législateurs ont-ils pu prendre une telle décision, à l’encontre des les lois élémentaires de la nature ?

     Ainsi, alors que, pendant des siècles, la famille avait été le fondement de notre société et que l’amour d’un père et d’une mère, qui se reportait sur leurs enfants et permettait l’épanouissement de ces derniers, des politiques sans foi ni loi, habités par aucune transcendance, se sont acharnés à détruire ces liens familiaux primordiaux. Et peu à peu, nos concitoyens ont accepté ce cataclysme irréversible.

     Et voici qu’aujourd’hui, un nouveau pas est franchi. Clément Beaune, ministre des Transports, lance un « pavé dans la mare », en déclarant dans l’Obs qu’il était favorable dans l’avenir à la GPA. Devant l’opposition d’Emmanuel Macron, il s’est rétracté, mais ne nous y trompons pas ! Plusieurs ministres ont soutenu ce projet, dans plusieurs médias (notamment dans Têtu, le magazine LGBT), cette année et dans les années précédentes.

     Ainsi en est-il d’Olivier Dussopt, en mars 2023 (ministre du Travail), d’Olivier Véran, en juin 2021, de Stéphane Séjourné (député européen) en novembre 2021, etc.

     Olivier Véran a même déclaré : « Les enfants nés de GPA ne sont pas malheureux… Dire que la mère qui porte l’enfant dans un cadre éthique, serait malheureuse, c’est également statistiquement erroné » (sic !).

     Comment peut-on faire de telles déclarations ? Une femme qui porte pendant neuf mois un bébé qui a été inséminé dans son ventre, qui qui a tissé d’inaltérables liens charnels avec lui, ne souffrirait pas quand on lui arrache cet enfant, le jour où elle le met au monde ! Et c’est un médecin qui ose faire une déclaration aussi abjecte…

     Soyons bien conscients. La présentation de cette loi au Parlement ne se fera qu’après les présidentielles de 2027, mais elle sera votée, d’autant plus que l’opinion aura été préparée à cette nouvelle et définitive transgression éthique fondamentale !…

     Et déjà, fin septembre 2023, une loi criminelle sera votée sur la fin de vie, autorisant l’euthanasie et le suicide assisté. Loi qui nous ramène aux heures les plus sombres du nazisme.

     Que l’on soit croyant, athée, ou agnostique, comment peut-on ainsi renier les valeurs sacrées de la vie, auxquelles nos lointains ancêtres de la Préhistoire ont été fidèles, voici près de 100 millénaires, malgré un environnement hostile ?

     Et nous aujourd’hui, qui bénéficions d’une vie quotidienne sans comparaison avec celle d’homo sapiens et de l’homme de Néandertal, nous qui bénéficions de tous les progrès de la médecine, des sciences, etc., nous sommes incapables de respecter ces valeurs sacrées fondamentales ! Quelle honte pour notre société mue par le souci de la facilité, qui refuse la moindre contrainte, le moindre effort et qui, en un mot, a perdu toute son humanité !

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