La monarchie britannique et la république française
Comparons. La monarchie britannique incarnée par la reine Elizabeth II est un modèle exceptionnel. La reine âgée de 96 ans n’a cessé de donner à son peuple et au monde entier le spectacle de la dignité et du courage dans un cadre royal fait de grandeur et de perfection.
La république française est, quant à elle, incarnée par une suite de politiciens qui, en disant le moins, étonnent et parfois font rire.
Prenons le cas bien connu de ce président qui, il y a quelques années, quittait l’Élysée en cachette, assis à l’arrière de la pétrolette officielle pour retrouver son amie du moment. « Momo, tu connais l’adresse ? Rue du cirque … »
Imaginons Sa Majesté la reine Elizabeth II, à cheval sur le siège arrière d’une pétrolette royale, disant au Pakistanais : « Momo, chez mon copain, Circus Street … »
Ce n’est pas, en tout cas, la reine Elizabeth qui, à 3 heures du matin, aurait un accrochage dans sa voiture revenant d’une rencontre avec un « copain ». Pour le président français, il s’agissait d’une rencontre avec une vedette de cinéma, ou d’une tentative de rencontre.
Un autre président s’affichait, il n’y a pas si longtemps, avec une vedette de cinéma italienne. « Pourquoi, moi aussi, je ne ferai pas la galipette », aurait dit ce président connu pour sa démagogie tous azimuts.
Franchement, on ne peut pas dire que ces hautes personnalités de notre république forcent le respect. Elles nous font plutôt rigoler. Je me souviens aussi d’un président, non pas de la république, mais de l’assemblée, auquel on présentait des ballets roses animés par de toutes jeunes filles qui dansaient nues. Ce président devait être un artiste !
Assurément, le personnel politique de la Grande-Bretagne n’est pas à l’abri de scandales, mais cela reste à l’entresol. La reine, elle, est tout simplement irréprochable.
La famille royale britannique, au balcon de Buckingham, avec enfants et petits-enfants, force aussi le respect et la sympathie. La famille républicaine au balcon ? Quel balcon ? De cette famille-là, il vaut mieux ne pas parler.
Sa Majesté, la reine de Grande-Bretagne, roule carrosse, entourée de horse guards en grand uniforme. Notre président, lui, a pour carrosse, outre sa pétrolette, une simple voiture dont on veille à ce qu’elle ressemble à toutes les autres. S’il roulait en carrosse, il faudrait un carrosse blindé, tiré par des chevaux équipés de gilets pare-balles.
Le palais du président de notre république n’est pas rue du Cirque, mais rue de l’Élysée, une rue discrète que l’on peut emprunter sans savoir qu’elle mène au palais républicain. Pourquoi alors ne résiderait-il pas à Versailles ? Oh là, Monsieur, vous n’y pensez pas : le palais de Versailles a été le palais des rois dont nous nous sommes débarrassés en égorgeant le roi et la reine et en tuant leur enfant, le dauphin, à la suite de mauvais traitements. Ainsi est née la république, dans le sang et dans la boue. C’est pourquoi l’on dit que la république française tient tant aux droits de l’homme !
Comments (1)
« Ainsi est née la république, dans le sang et dans la boue. »
OUI !
En juin 1960, au terme de mon année de seconde au cours de laquelle le programme d’Histoire portait essentiellement sur la révolution française de 1789, la période de la terreur, le Consulat, le premier Empire, … je fis remarquer à notre professeur :
« Je ne parviens pas à comprendre comment on peut nous expliquer que, … d’un chaos indescriptible, de crimes commis sans discernement et par dizaines de milliers, d’une période d’intolérance sans précédent, … a pu naître une prétendue civilisation appelée « des lumières » !
Devant mon hermétisme à toute compréhension historique élémentaire, il me répondit avec un sourire goguenard : … « Vous manquez de maturité ! » … et ajouta : … « Vous comprendrez peut-être un jour ! »
… peut-être ! ! ! … sauf que, …
NON ! … je n’ai toujours pas compris, … je suis toujours « immature », … et ce n’est pas faute d’avoir lu !
J’ai découvert, par exemple, que les soldats la république (les ”bleus”) du général Turreau avaient été les précurseurs des Einsatzgruppen nazis de la seconde guerre mondiale en massacrant sans pitié les hommes, les femmes et les enfants de Vendée, … après avoir réclamé, et obtenu, un ordre écrit dûment signé pour ce faire !
J’ai découvert, par exemple, le texte intégral de la déclaration de l’abbé Sieyès, … (cet espèce de sous Talleyrand), … prononcée le 7 septembre 1789, … et qui, aujourd’hui encore, sert toujours de référence au mode de gouvernance des républiques successives que la France a connues et connait encore ! … laquelle déclaration précise bien que … LA FRANCE NE SAURAIT ÊTRE UNE DÉMOCRATIE !
J’ai surtout découvert que la république était d’abord et avant tout une pillarde !
S’emparant des grands principes chrétiens, elle s’empressa de les désacraliser afin de nous les « revendre » comme le produit de sa magnanimité sociale ! … et de les revamper sous le packaging LES DROITS DE L’HOMME & DU CITOYEN !
La Liberté vit moult adjectifs qualificatifs utilisés à son endroit comme sous prétexte de la renforcer, alors que, dans les faits, ils ne contribuaient qu’à la restreindre !
L’inégalité, qui est foncièrement dans la nature, fut priée de rentrer arithmétiquement dans le rang, au besoin au chausse pied, pour donner à la « condition humaine nouvelle » un semblant de justice ! … « J’veux voir qu’une tête citoyenne ! »
Quant à l’amour du prochain, il fut redescendu au rang d’une vague fraternité non contraignante !
À noter que ces trois éléments furent proclamés « valeurs républicaines » ! … alors que les deux premiers n’ont jamais été des valeurs mais des principes contraignants qui, si l’on y déroge peu ou prou, font l’objet de sanctions très répertoriées !
En revanche la fraternité qui pourrait, à la limite, constituer une valeur ! … (la véritable Valeur étant plutôt l’Amour du Prochain), … est la seule à laquelle tout au chacun peut déroger sans que la moindre sanction soit prévue !
Pacte de fausses valeurs, … pactes de vrais voleurs !