La morale de Peillon est un endoctrinement !
Dans un pays où pas une semaine ne se passe sans qu’un collégien soit poignardé ou un professeur tabassé, il est bien normal qu’une majorité de Français soit favorable à un « retour de la morale » dans les écoles, mais est-ce une raison pour laisser transformer celles-ci en machines à laver les cerveaux ?
Depuis l’Antiquité, il est convenu d’appeler « moralistes » des penseurs qui, après avoir préalablement exposé une conception de l’homme, définissent dans un deuxième temps les principes qui en découlent pour distinguer le bien du mal.
Nombre de morales ayant existé peuvent être qualifiées de « morales laïques », dans la mesure où elles ne font pas référence à une vision religieuse de l’homme.
Or, la démarche de Vincent Peillon suit un chemin exactement inverse à celui des moralistes.
Non seulement la conception de l’homme sous-jacente est occultée, mais c’est la volonté de faire accepter le système politique et l’organisation actuelle de la société qui est déclarée comme le fondement du bien et du mal : le « vivre ensemble », maître-mot de sa pseudo-morale, n’exhale-t-il pas, en effet, une forte odeur de « touche pas à mon pote » ?
Si le jeu naturel des affinités existant entre les Français n’avait pas été faussé durant 40 ans à coups de quotas, de « chartes diversité », de promotion des « minorités visibles », de reclassement du vandalisme en « incivilité », de soumission à diverses coutumes moyenâgeuses et de dégradations de havres de paix par la « solidarité dans le renouvellement urbain », serait-il nécessaire de leur donner des leçons pour qu’ils arrivent à vivre ensemble ?
Un faisceau d’injonctions destiné à figer pour l’éternité un pouvoir en place avec ses stratégies sournoises de domestication du peuple ne peut être qualifié de « morale ». Cela s’appelle de l’endoctrinement politique.
Jean-Luc Escoffier
Comments (26)
e on peut ausssi penser à une “philosophie” beaucoup plus terre à terre : une sorte de puissante stratégie marketing pour faire bouffer de la” pilule sans risque” à grande échelle ?
DrH, vous avez dû feuilleter le cours d’Espagnol dispensé dans l’Allemagne de l’Est de 1975. Je n’ai jamais rien lu de tel en cours d’Espagnol où l’Histoire de ce pays n’était quasiment pas abordé.
Quoi qu’il en soit, M Escoffier va vous dire que “vous tapez à côté du sujet”. Le cours instauré par V.Peillon relève-t-il de la morale ? En quoi consiste-t-il en un “endoctrinement politique” ?
Jaures a dit “Je n’ai jamais rien lu de tel en cours d’Espagnol où l’Histoire de ce pays n’était quasiment pas abordé.”
En tous cas dans mon expérience, les extraits de textes à traduire ou à commenter étaient bien de cette farine…
Décidément Jaures du 4 MAI 2013 À 8 H 54 MIN a déjà tout fait, voilà qu’il est maintenant spécialiste de cours d’espagnol en DDR.
Son employeur devrait utiliser les méthodes douces qu’avait pratiquées ce pays pour lui faire comprendre que son travail est plus urgent que ses réponses aux 4V.
Je ne pense pas être à côté du sujet et M.Escoffier me pardonnera certainement cette intervention.
En tous cas après un an de pratique intense nous savons maintenent que la morale se trouve bien quelque part mais certainement pas du côté des socialistes.
Pur Jaures, deux exemples de phrasologie du dictateur en herbe Peillon:
C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin. [1]
C’est bien une nouvelle naissance, une transusbtantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi. [2]
[1 ]Vincent Peillon, La révolution française n’est pas terminée, Seuil, Paris, 2008, p. 195. ↩
[2] La révolution française n’est pas terminée, op. cit., p. 18.
NB: tout à fait dans votre style, n’est-ce pas Jaures?
Mais cessez donc de nourrir ce troll de joraisse. C’est déjà bien assez que notre peuple, comme l’écrivait Jacqueline de Romilly, se comporte comme une vieille fille qui nourrit les enfants des autres. Lesquels enfants n’auront de cesse de vous voir disparaitre, même si – bêtes et incapables- ils finiront comme leurs victimes à l’instar du scorpion de la fable, en noyant celui qui le porte sur le fleuve.
Cher M Escoffier, si vous souhaitez aborder un sujet précis ne l’embrouillez pas en avançant des slogans non fondés qui peuvent, je m’en excuse, être qualifiés d’ineptes.C’est vous qui avez avancé que c’est l’évolution des 4 dernières décennies qui aurait amené les problèmes de “vivre ensemble”.
Mais glissons et reprenons votre thèse.
Selon vous les propositions de V.Peillon “ne méritent pas d’être qualifiées de « morale ». Qu’est-ce que la morale alors ? Si vous en êtes d’accord, je définirai la morale simplement comme l’ensemble des règles qui régissent nos actions et conduites.
Or, que dit V.Peillon ? Je cite: “La morale laïque est un ensemble de connaissances et de réflexions sur les valeurs, les principes et les règles qui permettent, dans la République, de vivre ensemble selon notre idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité. Cela doit être aussi une mise en pratique de ces valeurs et de ces règles”.
Ce projet mérite donc bien d’être qualifié de moral.
Après, vous pouvez en contester le corpus. Si vous êtes adepte d’une morale religieuse, celle diffusée par l’école ne vous satisfera pas. Rien ne vous empêche alors, dans le cadre privé, de définir et d’appliquer votre propre morale tant que vous respectez les lois de la République. En ce sens, la morale laïque nous ordonne à tous de respecter vos propres valeurs et croyances tant que vous ne cherchez pas à les imposer. C’est cette attitude de tolérance qui doit être valorisée.
Et je suis curieux que vous m’expliquiez en quoi cette morale relèverait de “l’endoctrinement politique”.
Jaures voudrait qu’on lui dise en quoi cette morale (de Peillon) relèverait de l’endoctrinement politique. Je n’ai pas assisté à ces cours, mais j’ai souvent tenté d’aider mes fils en espagnol, et feuilleté leurs cours et manuels. En résumé, pour l’éducation dite nationale, l’Espagne est n’est peuplée que d’une bande de salauds qui ont massacré les Indiens, chassé les Juifs, livré les gens aux tortures de l’Inquisition et aux flics de Franco… Ca fait rudement envie de découvrir le pays !
Peillon le roi du cannabis et d’autres drogues douces prêchant la morale à l’école, on rigole doucement.
Pourquoi pas des cours de morale au parti socialiste, ils en auraient fichtrement besoin ainsi que Jaures qui devraient copier 100x “je ne dois écrire mes réponses pour les 4V pendant mes heures de travail”.
Jaures du 2 MAI 2013 À 13 H 52 y voit une avancée innovante, il est vrai que ses lunettes roses le privent du spectre complet de la lumière.
Cet homme est dangereux !
C’est un doctrinaire de la pire espèce, il est l’héritier et le digne successeur des commissaires politiques de 1789 à 1792 qui firent décapiter “150 000” français, au bas mot, au nom de la liberté et de l’égalité.
Ces petits bourgeois revanchards, ivres de pouvoir comme le sont les socialo-communistes d’aujourd’hui, veulent changer nos enfants pour en faire les esclaves de leur doctrine .
Nous nous avons inculqué la morale à nos enfants car c’est notre rôle de parents responsables.
et en quoi les idées et croyances des parents sont-elles moins bonnes que celles que veut inculquer le ministricule?
Quelles idées ? Quelles croyances ? De quels parents ?
Ainsi, selon Escoffier, il y a 40 ans, et avant, n’existait pas de problèmes de “vivre ensemble”. Autrefois, avant 1970 environ, les Français formaient donc un peuple uni, serein et solidaire partageant les mêmes valeurs.
Comment peut-on avancer pareille ineptie ?
Est-ce ce paisible “vivre ensemble” qui a abouti aux grandes grèves et manifestations de 1968 ? Le 8 février 1962, c’est par solidarité patriotique que la police a chargé les manifestants faisant 8 morts et des centaines de blessés.
Les Français étaient-ils unanimes lors des guerres de décolonisations ? Les résistants considéraient-ils comme leurs frères les collabos et membres de la division Charlemagne ? Et avant, combien de dizaines de milliers de morts lors de conflits sociaux, de manifs et contre-manifs, de guerres civiles et de révolutions ?
C’était quand, l’âge d’or du “vivre ensemble” ?
Vincent Peillon veut lutter contre tous les déterminismes sociaux, familiaux, religieux. Est-ce à dire qu’il faudrait, au contraire, préserver ces déterminismes ? Que le fils d’ouvrier demeure ouvrier ? Que les parents imposent leurs idées et croyances ? Que, comme autrefois, le père décide quel fils ira étudier et lequel ira aux champs ? Est-ce là l’idée que l’on se fait de citoyens ?
Fidèle à sa méthode éternelle, notre ami Jaurès tente de ne pas voir ce qui crève les yeux, et de noyer une fois de plus le poisson en oubliant que nous parlons de l’école. On s’étonne qu’il ne rappelle pas les guerres de religion et les luttes tribales entre Gaulois pour expliquer que rien n’a changé depuis des millénaires en matière de vivre ensemble ! Il est vrai que nous n’y étions ni lui ni moi. Mais dans le lycée où j’étais dans les années 60, il y avait des Polonais, des Italiens, des réfugiés anti-franquistes, puis des rapatriés d’Algérie, juifs ou non. On s’engueulait bien de temps en temps, mais le mot merde valait 2h de colle, une gifle 4h, et un coup de poing trois jours d’exclusion (cette rarissime sanction faisant pratiquement l’objet d’un article dans le journal…)
Aujourd’hui la cour de récréation montre trois paquets (les Gaulois, les Noirs et les Arabes) souvent d’égale importance, on prend un coup de couteau pour un mauvais regard, tandis que les professeurs se garent à trois pâtés de maisons pour ne pas retrouver leurs voitures vandalisées ! Non, vraiment, rien n’a changé…
DrH, il est vrai que l’on a toujours de la nostalgie pour le bon vieux temps mais cela ne doit pas nous faire perdre notre lucidité.
Les lycées des années 60 accueillaient alors moins de 15% d’une classe d’âge. Pour l’essentiel, il s’agissait d’enfants de classes favorisées, plutôt urbaines. Les enfants issus de l’immigration étaient très rares dans les lycées. Il n’existait alors ni bacs pros (les violences constatées aujourd’hui concernent essentiellement les établissements professionnels) ni bacs technologiques.
Imaginez qu’il y ait, aujourd’hui la même proportion de lycéens issus des mêmes classes sociales et ne fréquentant que des établissements de centre ville, vous limiteriez de beaucoup les problèmes dans les lycées. Par contre, vous les multiplieriez ailleurs.
Jaures vient de nous annoncer une nouvelle inédite, dans les années 60 il parait qu’il n’y avait pas d’élèves issus de l’immigration.
D’où sont-ils venus alors, sans doute issus d’une génération spontanée?
Il est vrai qu’à cette époque Jaures dormait encore dans les limbes mais il connait néanmoins la situation, étonnant n’est-ce pas?
Comme d’habitude, Hans, vous commentez les posts avant de les lire. Seuls 15% des élèves accédaient au lycée au milieu des années 60. La grande majorité s’arrêtait au niveau du CEP qu’une bonne moitié d’ailleurs n’obtenait pas. Les jeunes des catégories populaires allaient en apprentissage ou aux champs. Et les immigrés étaient en quasi totalité à leurs côtés.
Jaures dit que “Les jeunes des catégories populaires allaient en apprentissage ou aux champs. Et les immigrés étaient en quasi totalité à leurs côtés.” On n’a pas dû vivre dans le même pays, parce que je répète que dans mon lycée de la banlieue ouest de Paris, assez chic au demeurant, je côtoyais des fils d’ Espagnols républicains dont les mères étaient souvent femmes de ménage, des fils de rapatriés rentrés les poches vides, un fils de gardien de la paix, un autre de concierge…
A Monsieur JAURES / L’âge d’or du ” vivre ensemble” n’a peut-être jamais existé en France mais lorsque vous faites un commentaire merci de ne pas taper à côté du sujet. Ce qui est avancé ici c’est que les propositions de Vincent PEILLON ne méritent pas d’être qualifiées de “morale”. Rien de plus. Il s’agit de rigueur intellectuelle et de respect du sens des mots, ce que vous pouvez vous entraîner à faire en ne considérant pas hâtivement toute opinion différente de la vôtre comme une “ineptie” / Bien cordialement / JLE.
Jaures, habitant un quartier à haute diversité devrait faire attention. Le fait de prendre la défense de cette diversité ne l’immunise pas contre une “incivilité”.
Le “vivre ensemble” pourrait bientôt tourner en cauchemar pour lui et sa famille.
Enfin :
– les 10 commandements
– “Aimer Dieu, aimer le prochain
Il y a-t-il une autre “morale” qui tienne la route ?
J’oubliais l’essentiel : affirmer ou réaffirmer que le BIEN, le BEAU et le VRAIS existent ; et que ces valeurs ne changent pas avec le temps ; que toutes les cultures ne se valent pas … bref, rappeler que la relativité, excellente découverte en physique, ne doit pas être confondue avec le stupide relativisme.
Certes, Opengl. Le problème est que, bien souvent, on se trompe. Au XVème siècle, penser que la terre était ronde était une hérésie. Beaucoup de contemporains de Mozart ne trouvaient rien de beau dans ses oeuvres dont on disait qu’elles comportaient “trop de notes”. Les impressionnistes devaient exposer au salon des refusés. Dans la Grèce antique, il était considéré positivement qu’un maître séduise son jeune élève et en fasse son amant. “Les vices d’autrefois sont devenus les moeurs d’aujourd’hui” écrivait Sénèque.
Alors oui, les valeurs sont affaire de contexte. C’est celui-ci qui fera qu’un acte sera moralement acceptable ou non. Tuer son prochain est mal. Sauf quand il s’agissait d’un nazi. Une oeuvre est belle selon les canons esthétiques de l’époque. Une vérité scientifique est accepté si le cadre social où elle s’exprime est prêt à l’accueillir.
Le relativisme n’est pas si stupide.
Jaures, quand on arrive à mélanger Mozart, les impressionistes, la Grèce antique, Sénèque, les nazis et le relativisme dans quelques lignes on doit sûrement avoir un problème, appelons le pédanterie jusqu’à nouvel ordre.
Qui voulez-vous impressionner à part vous même?
La solution : préparer rapidement l’édition puis la distribution aux enfants d’un anti-manuel de moral Peillonesque, que ce soit sur papier, à télécharger, ou sur les médias alternatifs. Un devoir de salut public s’impose.
OPENGL.
le manuel serait à télécharger, les autres moyens seraient sûrement censurés par Pay-On, le Pay-Pal du système soviétique régimentant la soi-disante EN.
Réclamons l’instruction des enfants et non leur éducation qui reste le monopole du père et de la mère de l’enfant.
Remarque: j’utilise Open GL pour mes animations rapides C# et C++.