La république américaine en danger
Grâce au rachat de Twitter par Elon Musk, et grâce à la révélation par Elon Musk des multiples activités illicites de Twitter, de nombreux dossiers se trouvent mis au jour.
Les grands médias américains font leur possible pour ne pas parler de ces dossiers.
Mais il leur est impossible de pratiquer une dissimulation complète et ils parlent donc un peu, de manière édulcorée.
Les grands médias français font la même chose.
Quasiment rien n’a été dit dans les grands médias américains et français sur la collaboration étroite entre Twitter et le FBI pour diffamer et déstabiliser Donald Trump, puis pour dissimuler les fraudes perpétrées lors de l’élection présidentielle de novembre 2020 : ces sujets restent tabou.
Il en va de même pour ce qui concerne les événements du 6 janvier 2021 au Capitole à Washington.
Mais il s’en dit un peu plus sur ce qui concerne l’ordinateur oublié par Hunter Biden chez un réparateur en 2019.
Il y a une raison à cela : en janvier 2023, la Chambre des représentants va passer aux mains des républicains, et une commission d’enquête sur le sujet va se trouver mise en place.
Les défenseurs de l’administration Biden ne peuvent nier que Twitter, comme les autres médias sociaux, a occulté le contenu de l’ordinateur de Hunter Biden, et a même fait circuler de fausses informations, disant que c’est un ordinateur « produit » par les services de renseignement russes.
Ils ne peuvent nier maintenant que Hunter Biden est coupable de multiples crimes.
Ils peuvent tout juste tenter de diminuer sa responsabilité.
Et il est une personne qu’ils entendent défendre par tous les moyens : Joe Biden.
Si Hunter Biden devait être mis en examen, jugé, condamné, cela leur déplairait, mais la mise en cause de Joe Biden aurait d’autres conséquences.
Imaginez !
Un Président des États-Unis accusé de corruption, de liens criminels avec des puissances étrangères !
Il serait difficile d’éviter une procédure de destitution qui, à la différence de celles qui ont visé Donald Trump, serait pleinement fondée.
Il serait établi aussi que le parti démocrate et le FBI savaient, plusieurs mois avant l’élection présidentielle de novembre 2020, que Joe Biden était coupable de crimes et pouvait être tenu par la principale puissance ennemie des États-Unis aujourd’hui, la Chine communiste.
Cela signifierait que le parti démocrate s’est conduit de manière criminelle et a installé à la Maison Blanche un criminel tenu par la Chine communiste.
Cela signifierait que le FBI a laissé faire et s’est conduit en complice actif.
Cela signifierait que le parti démocrate serait exclu du pouvoir pour longtemps, et que le FBI devrait être restructuré.
Ce serait une véritable révolution dont il est difficile de mesurer toutes les conséquences. Les défenseurs de l’administration Biden vont donc défendre Joe Biden jusqu’au bout et tenter de limiter les dégâts.
Il n’empêche, et ce sera inscrit dans les livres d’histoire.
Oui, Joe Biden a été, pendant des années, à la tête d’une famille criminelle, et a dirigé un réseau international de corruption et de trafic d’influences.
Oui, Joe Biden est tenu par la Chine communiste.
Oui, le parti démocrate américain savait tout cela et a quand même installé Joe Biden à la Maison Blanche.
Cela montre que ce parti n’est pas seulement devenu un parti d’extrême gauche anti-américain, mais est aussi un parti criminel.
Car couvrir des crimes graves, et installer en position suprême un criminel, est criminel.
Oui encore, le FBI savait, et est lui-même coupable d’activités criminelles.
Au lieu de se diviser, le parti républicain américain devrait se mobiliser pour exiger que les institutions, la démocratie, la justice soient rétablies aux États-Unis et agir pour que les États-Unis ne sombrent pas.
Pour l’heure, il ne le fait pas.
Seul Donald Trump évoque le sujet et dit ce qui doit l’être, et tout est fait pour que ce qu’il dit soit ignoré.
Au vu du rôle et du statut des États-Unis sur la planète, ce doit être dit face à l’antiaméricanisme ambiant et myope qui règne en France : si les États-Unis sombraient, ce serait sans doute la liberté qui sombrerait avec eux, et le monde entrerait dans une période barbare dont la guerre atroce de la Russie contre l’Ukraine ne serait qu’un avant-goût.
Comments (7)
Toute cette histoire de fils Biden est ridicule. L’auteur de l’article parle d’un ordinateur contenant des preuves irréfutables d’un énorme scandale criminel, mais ne rentre jamais dans le détail des faits. Évidemment car il ne s’agit somme toutes que de photos d’un pauvre type en slip et d’éventuelles preuves de consommation de drogues.
Ça fait léger comme scandale du siècle, surtout après les années Trump.
Affirmer (même au conditionnel) que La Chine tiendrait Biden avec ce dossier est donc une blague. D’autant que Biden a une politique bien plus ferme avec la Chine que Trump (même si ce dernier a été a peu près raisonnable sur la question).
On se souvient de la fameuse affaire des sous-marins australiens, les US reprennent la main dans la région pour mettre la pression sur la Chine, idem pour le calamiteux désengagement en Afghanistan, là encore il est ouvertement indiqué que le but est de sauvegarder ses forces pour la concurrence avec la Chine. Tout comme la politique autour de Taiwan n’hésitant pas à annoncer des représailles américaines directes (contrairement à ce qu’il se passe en Ukraine).
Il faut être aussi ” débile ” de ” croire en Donald Trump ” que l’ ont été les Républicains ( … français ) qui ont cru et croient encore en Nicolas Sarkozy ( idem pour Biden ou pour Macron )
je vous viens en aide,… charitablement :
quand prendrez vous ENFIN conscience de votre bêtise ?
p.s. :
excellente série sur la chaine ” Histoire ” sur le New York des années 1980 le dernier ” épisode ” étant consacré à Donald Trump le roi du deal : un ” dealer ” qui n’ a connu que des ” faillites ”
à ce propos rappelons qu’ Emmanuel Macron avait déclaré à son début de mandat qu’ ils se comprendraient facilement Trump et Lui pour la Raison qu’ ils étaient tous deux des hommes d’ affaire et des spécialiste des deals
f
Curieux que Quinctius ne se remette pas à dézinguer Millière, as usual. Pourtant ce serait le moment avec les prises de positions de ce dernier, en particulier en soutien du pianiste à queue de l’Ukraine. Un petit désagrément passager ? Une crainte de voir débarquer une équipe barbouzarde jupitérienne ? Le “public à le droit de savoir” ( comme l’aboient les pétasses US dans les films de série Z, en brandissant leurs micros sous le pif des interpellés).
Millière n’a pas encore stigmatisé la Hongrie, qui veut garder ses liens avec la nouvelle Russie rejetée pourtant par l’OTAN exécutrice des basses oeuvres, la Serbie, voisine de la Hongrie, en sait quelque chose :
László Kövér, président du Parlement hongrois, hier soir à Inforadio :
« Je pense que le monde occidental a commis une erreur stratégique lorsqu’il a essayé non seulement de retirer l’Ukraine de la sphère d’intérêt de la Russie, mais aussi d’en faire une grande base démographique et militaire contre la Russie. »
Vladimir Poutine, ce matin, lors d’une réunion avec des officiers supérieurs :
« Nous avons toujours considéré le peuple ukrainien comme des frères, et je le pense toujours. Ce qui se passe est notre tragédie commune, ce n’est pas le résultat de notre politique, mais le résultat de la politique de pays tiers. »
Merci Bainville !
Miilière ne peut oser parler de la liberté qui sombrerait avec les USA, alors qu’il se cramponne à sa calomnie insoutenable de la Russie qui attaquerait atrocement la pacifique Ukraine, colonie de l’OTAN, et qui avait fixé l’invasion du Dombass pour la première semaine de mars 2022.
Les crimes contre les libertés et le droit constitutionnel aux USA, que Millière décrit avec réalisme, devraient lui faire saisir que les USA, s’ils piétinent les lois chez eux, organisent aussi la destruction au Moyen Orient, et la gangrène en Europe.
Mais la cause de l’Ukraine, dictatoriale et archi corrompue, est admirable, les intérêts des fonds financiers et de la finance apatride, entre autres dans les immenses terres obtenues au mieux, commandent tout; la balkanisation de la Russie, la ruine des “alliés”, sont négligeables pour Millière, défenseur intrépide de la Liberté.
Faire sauter North Stream 2, grave attenat au droit international, en se dissimulant derrière ses “alliés”, voilà le comble de la défense du doit international.
Rappelons à notre maître de morale internationale, que devancer une attaque certaine de la part d’un ennemi qui a déjà refusé toutes les offres d’accord et de dialogue, qui s’arme et se surarme, renforce ses bombardements sur les civils de Donetsk, eh bien, cela est permis par le droit des gens , le droit des nations. Et que si l’on n’est pas un imposteur et un pantin comme Biden et Zelinsky, cela est une obligation intangible pour un chef d’État voulant défendre ses compatriotes russes et russophones.