La vraie dette de Macron

La vraie dette de Macron

D

urant tout le « règne » de Macron, la dette de l’État français a augmenté de 1 135 Mds€. Par une simple règle de trois, on peut l’estimer à 1 300 Mds€ lorsqu’il abandonnera le pouvoir.

Mais n’oublions pas les engagements qu’il aura pris concernant l’évolution du nombre de fonctionnaires.

Lors de la campagne de 2017, il s’était engagé à en réduire le nombre de 120 000, chiffre relativement modeste quand on le compare aux 300 000 de Juppé et 500 000 de Fillon.

Non seulement ce chiffre n’a pas été atteint mais, à ce jour, il a créé 180 000 postes de fonctionnaires, soit un différentiel de 300 000 sur un effectif déjà extravagant de 5 800 000 dans les trois administrations : fonction publique d’État, fonction publique territoriale et fonction publique hospitalière.

Dans l’endettement sous Ma­cron, nous devons donc comptabiliser ce qu’on appelle le « hors-bilan » (en tenant compte du coût évalué par la Cour des comptes, de 3,5 millions d’euros tout au long de la vie d’un fonctionnaire).

Ce sont donc 1 050 Mds€ qu’il faut ajouter aux 1 300 Mds€, soit un endettement engagé sous Macron de 2 350 Mds€. Mais, apparemment, ce n’est pas grave : ce sont les dix prochaines générations qui paieront !

Nos statisticiens omettent toujours ceux qu’on est en droit de comptabiliser, c’est-à-dire tous les employés payés directement ou indirectement par l’État et on peut les estimer à un minimum de 1,2 million de salariés, principalement dans diverses associations vivant sous subsides étatiques.

Notre pays est champion du G7 pour le nombre de fonctionnaires pour 1 000 habitants (90 si on ne compte que les « officiels », 108 si on y rajoute les « indirects »).

Pour information, nos voisins allemands n’ont que 56 fonctionnaires pour 1 000 habitants et l’efficacité y est inversement proportionnelle au nombre de fonctionnaires.

Le silence assourdissant de l’ensemble des hommes politiques sur ces gaspillages d’un niveau affolant devrait les préoccuper davantage que ces « petites guéguerres » qui font l’actualité depuis plus d’un an.

Qui osera dénoncer cette situation ? J’attends toujours l’homme politique providentiel qui en aura le courage.

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *