L’avancée de l’islam en Europe se poursuit

Le 8 juillet dernier, un homme est monté sur l’autel de la basilique du Sacré-Cœur à Paris et a crié « Allahou Akbar ».
Un agent d’entretien de la basilique a tenté de le maîtriser, en vain. Des militaires présents à proximité, dans le cadre d’opérations anti-terroristes, ont été plus efficaces, et l’homme a été remis à la police.
Celle-ci a publié un communiqué disant que l’homme ne jouit pas de toutes ses facultés mentales.
L’assassin drogué qui a tué Sarah Halimi, en criant Allahou Akbar lui aussi, et l’assassin non drogué qui a tué Alban Gervaise à Marseille en criant Allahou Akbar, là encore, selon les psychiatres, ne jouissaient pas eux non plus de toutes leurs facultés mentales.
Le recours à l’excuse psychiatrique se répète et sert de plus en plus souvent à exonérer les actes islamistes, y compris lorsqu’il s’agit d’assassinats.
Se dissémine ce qui ressemble à une peur de regarder le péril islamique en face, et cette peur est sans aucun doute perçue par les adeptes de l’islam militant.
Ce qui se trouve passé sous silence est que l’islam est un dogme conquérant, et susciter la peur fait partie de ses moyens de conquête.
Affirmer sa volonté de suprématie fait partie aussi de ces moyens. Assassiner des infidèles relève de l’affirmation. Profaner un lieu chrétien relève aussi de l’affirmation. Occuper un espace, juif ou chrétien, relève fondamentalement de l’affirmation : tout lieu occupé par l’islam est censé devenir musulman. Les prières de rues dans diverses villes européennes ont été de l’occupation de l’espace. Mais il y a d’autres occupations de l’espace passées sous silence.
À Milan, des milliers de musulmans se sont rassemblés plusieurs fois pour prier sur la place de la cathédrale, au cœur de la ville. Il s’est passé la même chose à Helsinki devant la cathédrale luthérienne, mais aussi à Montréal, à Nuremberg, à Melbourne en Australie.
À chaque fois, il n’y a pas seulement des prières ou des proclamations disant Allahou Akbar, il y a aussi désormais des drapeaux palestiniens, et la « cause palestinienne » doit être regardée comme ce qu’elle est, une cause djihadiste destinée non pas à libérer le « peuple palestinien », mais à détruire Israël sur un mode génocidaire (le « peuple palestinien » a été inventé il y a une soixantaine d’années par le KGB soviétique aux fins de faire passer la volonté islamique de détruire Israël pour une pseudo-lutte de libération nationale, j’ai écrit un livre sur le sujet avec mon ami David Horowitz, récemment décédé, et la volonté n’a pas changé).
Et les musulmans ne sont, depuis longtemps, pas les seuls à porter des drapeaux palestiniens, des gauchistes le font aussi et, grâce aux falsifications de l’histoire, des gens au cerveau lessivé apportent leur soutien à une cause génocidaire anti-juive.
Jamais l’islam n’admettra l’existence d’Israël car, selon l’islam, toute terre qui a été conquise par l’islam doit rester islamique à jamais et y faire exister un État non-musulman est islamiquement impensable.
Israël ne peut connaître qu’une paix armée et vigilante et le moindre manquement à la vigilance conduit à des atrocités, comme on l’a vu le 7 octobre 2023.
Pour l’essentiel, l’islam n’a pas renoncé à l’Europe, et une part importante de l’Europe a été conquise par l’islam il y a plusieurs siècles et devrait donc, selon l’islam, revenir à l’islam. Cela concerne l’Espagne et le Portugal, le sud de l’Italie et le sud de la France.
Cela concerne aussi le reste de l’Europe, car l’islam ne connaît que deux territoires, le dar al-islam, territoire de l’islam, et le dar al-harb, territoire de la guerre, ou territoire qui reste à conquérir pour l’islam. L’idée de paix dans l’islam, salam, est une paix obtenue par la conquête d’un territoire et par la soumission de ses habitants.
Il peut exister des trêves, hudna, et des territoires de la trêve, dar al-suhl, territoires avec lesquels une paix temporaire peut exister, mais la paix n’est que temporaire et dépend d’un rapport de force.
Si le rapport de force disparaît, la trêve disparaît aussi. Il y a en Occident des musulmans paisibles, mais cela ne change rien à ce qu’est l’islam, et l’avancée de l’islam en Europe se poursuit. Elle s’opère aussi aux États-Unis, au Canada, et en Australie.