Le cynisme de Poutine et les orphelins ukrainiens
C’est un ami, c’est un gars bien … Je l’ai lu dans ses yeux : c’est ainsi que Trump présente Poutine.
Il y a malheureusement beaucoup de « poutinolâtres » dans notre pays et je ne peux que leur conseiller la lecture du n° 3850 de « L’Express ».
En effet, hormis le massacre de civils ukrainiens, alors que l’armée ukrainienne cible en priorité la force armée russe, il y a un crime de guerre abject organisé par ce « brave Poutine » épaulée par sa glaçante « commissaire aux droits de l’enfant », Maria Lvova-Belova. Celle-ci a donné le chiffre de 744 000 enfants ukrainiens qui vivraient aujourd’hui en Russie.
Admettons qu’une partie ait réellement choisi ce « paradis sur terre » qu’est devenue la Russie de Poutine (où, par malchance, tout opposant au régime finit au mieux en prison ou peut être victime de bêtes « accidents » d’escalier ou de défenestration !).
Une chose est sûre, du moins, c’est que les soldats russes, en accord avec leur hiérarchie, ont enlevé, rien que dans le Donbass, des dizaines de milliers d’enfants.
À ce jour, c’est le chiffre provisoire de 19 546 cas qui a été confirmé, ayant enclenché un procès à l’encontre de Poutine par la Cour pénale internationale qui a émis un mandat d’arrêt contre lui et sa « collaboratrice de basses œuvres ».
Le but de ce « saint homme » était-il seulement de trouver un foyer à des orphelins (ou déclarés tels quand bien même, souvent, ils ont été enlevés à des parents bien vivants) ?
On peut comprendre qu’avec l’hécatombe qu’a engendrée « l’opération spéciale » de ce dictateur – lequel refuse toujours de parler de guerre malgré le million de victimes dans l’armée russe –, il ait besoin, faute de natalité chez les femmes russes, de repeupler son pays.
Mais l’horreur absolue réside dans la méthode appliquée par Poutine : dans un premier temps, il a imposé un passeport russe à ces enfants ukrainiens, avant de les conditionner pour en faire de « bons petits soldats » qui seront envoyés sur le front et les inciter à tuer leurs parents, frères et sœurs, ainsi que la mémoire de leur pays, l’Ukraine – que Poutine veut, sans s’en cacher, faire disparaître de la géographie internationalement reconnue.
Alors, pour paraphraser Stéphane Essel, indignez-vous et dénoncez ce cynisme poussé à l’extrême. Faites comme moi et signez l’appel lancé (Lexpress.fr).
Il faut stopper cet énergumène qui, sous prétexte qu’il ne supporte pas un pays adhérant à l’OTAN à ses frontières, l’envahit (alors même que l’Ukraine ne faisait pas partie de l’OTAN). Lorsqu’il aura achevé l’invasion de l’Ukraine, il se trouvera alors frontalier de la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie qui, elles, font bien partie de l’OTAN – et qu’il devra donc également envahir, et ainsi de suite jusqu’au Portugal !
Indignons-nous mais surtout refusons les « diktats » d’un pays, certes déjà le plus grand du monde, mais avec un PIB 10 fois inférieur à l’Europe et une économie, hors celle de guerre, en pleine déconfiture (comme je l’ai rappelé dans les « 4 Vérités » la part de l’industrie atteint péniblement 2,5 % du PIB russe, alors qu’elle est à 20 % en Europe).
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