Le député toxicomane

Le député LFI de Loire-Atlantique Andy Kerbrat a été interpellé en possession de drogue de synthèse – achetée auprès d’un dealer de 14 ans seulement !
Le plus extraordinaire, c’est que ce député toxicomane – qui a précisé aux forces de l’ordre avoir acquis cette drogue en prévision d’une soirée mêlant sexe et drogue – venait de signer la pétition contre le développement du « chemsex » dont parle Guillaume de Thieulloy dans sa chronique en p. 8. En matière de cohérence, nous tenons là un mètre étalon, comme aurait dit Audiard !
Il est déjà problématique qu’un parlementaire soit « accro » à une substance légale susceptible de lui faire perdre sa conscience (je rappelle que les parlementaires sous tutelle perdent automatiquement leur mandat puisque l’on considère, logiquement, que, ne pouvant assumer leurs responsabilités civiles, ils ne peuvent pas davantage assumer leurs responsabilités parlementaires).
Mais, en l’occurrence, c’est pire encore : ce député se met volontairement sous la coupe d’un réseau de narcotrafiquants dont il n’y a vraiment aucune raison de penser qu’ils sont particulièrement attachés à la poursuite du bien commun.
Il est vrai que LFI nous a accoutumés à ce genre de « problèmes ».
L’un de ses députés, Raphaël Arnault, militant de l’ultra-gauche violente, est fiché S, sans que cela semble indisposer le parti. Cependant, ce qui est tout à fait remarquable dans cette histoire est qu’Andy Kerbrat, non seulement n’a pas été « lâché » par ses collègues (la députée de Paris, Danielle Simonnet, écrit même poétiquement : « Soutien à toi Andy. L’addiction est un problème de santé publique, pas un crime. »), mais que ce fut une nouvelle occasion pour … attaquer « l’extrême droite ».
En effet, la révélation des problèmes policiers et addictifs de M. Kerbrat a été faite par « Valeurs actuelles » – qui, voici quelques années, était considérée comme un hebdomadaire libéral et désormais comme un « journal d’extrême droite » !
Cette inversion accusatoire permanente devient vraiment insupportable.
Mais, par sa solidarité, la gauche pourrait donner ici quelques leçons à la droite, si prompte à apporter sur un plateau la tête du voisin un peu plus à droite à la moindre réclamation du camp d’en face !