Le minable Macron sur la scène internationale
Macron a voulu, une fois de plus, jouer la mouche du coche et interpréter ce que Donald Trump voulait faire en quittant le G7 au Canada voici quelques jours.
Strictement rien ne lui permettait de penser que Donald Trump voulait obtenir un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, et s’il avait vraiment compris que Trump est un ami d’Israël, il n’aurait pas dit ce qu’il a dit.
Mal lui en a pris : Donald Trump a rectifié immédiatement, et dit qu’Emmanuel Macron se trompe toujours, ce qui est exact. Des commentateurs ont dit que les mots de Trump étaient humiliants pour la France. Ils auraient mieux fait de dire que c’est la présidence d’Emmanuel Macron qui est humiliante pour la France.
En huit ans, Macron a conduit la France vers le naufrage, à un tel degré que la France pourrait bientôt passer financièrement sous tutelle du FMI. Et après avoir procédé à une dissolution injustifiée de l’Assemblée nationale, il y a un an, Macron a recouru à une manœuvre sordide à laquelle, hélas, de nombreux Français et de nombreux politiciens ont adhéré, et a obtenu un parlement ingouvernable et des changements de gouvernement accélérés qui ont abouti au bric-à-brac gouvernemental hétéroclite actuel.
Impuissant sur un plan intérieur, mais toujours à l’Élysée, Macron a choisi de se comporter avec un crétinisme arrogant à l’extérieur. Il a poussé Volodymyr Zelensky à rester d’une intransigeance absolue et à refuser toutes les propositions de négociations avancées par Donald Trump, et il a réussi à entraîner à sa suite plusieurs autres dirigeants européens : le sinistre résultat (la faute essentielle revient à Zelensky, certes) est que la guerre se poursuit, et que l’Ukraine continue à perdre des milliers d’hommes et des centaines de kilomètres carrés chaque mois.
Macron s’en est aussi pris à Israël, est venu regarder la souffrance des habitants de Gaza depuis le côté égyptien de la frontière, a approuvé le plan arabe de reconstruction de Gaza qui ne verra jamais le jour, et tenté de proposer sa « solution » au conflit de Gaza : imposer la reconnaissance d’un État palestinien en passant par les Nations Unies. C’était, comme le gouvernement israélien l’a dit, récompenser le Hamas moins de deux ans après l’atroce tuerie du 7 octobre 2023, mais Macron n’en a cure. La « solution » Macron est tombée à l’eau parce qu’Israël a décidé d’arrêter la course de l’Iran des mollahs vers l’arme atomique et a frappé le régime iranien, et plutôt que dire qu’Israël a le droit de se défendre contre un régime abject qui se donne pour but depuis 46 ans la destruction d’Israël, Macron a pris l’attitude du donneur de leçon, et dit que faire tomber un régime par la force conduit toujours à des résultats désastreux.
C’est une vision fausse de l’histoire : renverser le régime taliban et tenter d’installer la démocratie en Afghanistan a échoué, et Joe Biden a redonné le pouvoir aux talibans à Kaboul, renverser Saddam Hussein n’a pas non plus permis de faire de l’Irak un pays démocratique et la doctrine néo-conservatrice américaine s’est révélée erronée, mais, en 1945, le régime nazi en Allemagne, le régime fasciste en Italie, et le régime militariste japonais sont tombés par la force, et l’Allemagne, l’Italie et le Japon sont devenus des pays démocratiques.
Le discours de Macron semblait destiné à sauver le régime des mollahs, il n’a pu éviter les frappes américaines sur Fordow, Natanz et Ispahan.
Seuls Trump et Netanyahou ont les cartes en main. Macron n’a rien. Avant d’aller au Canada, Macron s’est rendu au Groenland pour dire que le Groenland est européen, et cela se voulait être une façon de contrer le discours de Donald Trump.
Macron s’agite et parcourt le monde. Il obtient des résultats délétères dans un pays en difficulté et l’entraîne vers la destruction plutôt que vers la paix. Il s’efforce de nuire à un autre pays et agit comme s’il voulait conforter les agresseurs et donner le coup de pied de l‘âne à l’agressé. Il s’efforce, dès qu’il en voit l’opportunité, de contredire le président de la première puissance du monde, sans résultat, bien sûr. Il s’imagine important. Il n’est que minable et donne de la France une image d’impuissance grotesque. Il serait très largement temps qu’il quitte la scène et soit poussé vers la sortie.
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