Le président-soleil et la renaissance de l’Amérique
Comme Louis XIV, Trump veut mettre les « élites » au pas. A partir du 13 juillet 2024, la Destinée Manifeste ayant clairement désigné le chemin à suivre, on vit les milliardaires de la Silicon Valley, des banques et des grosses compagnies, ennemis et félons la veille, se tourner vers un Trump triomphant de tout. Après le 5 novembre, ces magnats de la High Tech, des banques et des multinationales firent la queue à Mar-a-Lago pour baiser son anneau et offrir leur tribut, des millions de dollars, afin de se ranger sous sa protection, les directives woke DEI et ESG s’étant avérées ruineuses. Des milliards d’amendes exigés par l’UE ou d’autres organismes supranationaux pourraient venir à bout de leurs empires respectifs. Trump sait à quoi s’en tenir sur la loyauté de ces milliardaires (comment oublier les 400 millions de dollars donnés par Zückenberg pour le vol de l’élection de 2020 ?) mais son calcul est qu’il vaut mieux mettre tout ce qui est « gros » sous son contrôle.
Pour bien faire comprendre qu’il ne lâche pas pour autant sa base MAGA et ses soutiens populistes occidentaux, le président-soleil n’avait pas prévu de tabouret pour son ami Farage qui se retrouva au poulailler dans la rotonde du Capitole, alors que le faux-ami notoire Boris Johnson, certes ex-PM, avait eu droit au parterre. Façon de faire comprendre qu’il n’est pas admissible de se distancer politiquement et avec mépris d’un Tommy Robinson qui n’a ni tué, ni volé, ni violé mais se retrouve prisonnier politique pour avoir protesté, honni par le blob (marécage) et autres pédants britanniques?
Ce 20 janvier, dans un discours d’Investiture impeccable, Trump dressa, en 30 riches et bienheureuses minutes, le bilan apocalyptique de l’ultra-gauche américaine et de ses ex-présidents, assis à quelques mètres, qui durent entendre leurs 4 vérités sans broncher. Puis il énuméra succinctement sa liste de priorités et les décrets exécutifs prêts à signer par lesquels il allait renverser toutes leurs politiques criminelles ou débiles et arrêter le « déclin du pays » pour « réinstaurer le bon sens » et entamer « un nouvel âge d’or » (le précédent étant l’Amérique d’Eisenhower, le président de son enfance).
Décrets qu’il commença à signer l’après-midi même à la Capital One Arena devant Nous, le Peuple, venu des quatre coins du pays. La parade de Pennsylvania Avenue n’ayant pu avoir lieu à cause du froid, il compensa par ce spectacle de démocratie sans précédent, accentuant le caractère historique de cérémonies étalées sur 4 jours.
Notons que Trump renoue avec les Fondateurs et les grands présidents américains : les présidents Monroe (dont il entend raviver la doctrine), Jackson (le populiste pourfendeur des élites arrogantes de son temps et créateur du Système des Dépouilles, aboli en 1883 mais que Trump veut rétablir avec son programme Shedule F) et surtout William McKinley et Theodore Roosevelt qui firent de l’Amérique une puissance industrielle et navale mondiale et enrichirent le pays avec l’argent des droits de douanes, sans prélever aucun impôt. C’est là la véritable America First de Trump qui n’a rien de commun, sauf le nom, avec la doctrine isolationniste, peureuse et rabougrie de 1940. D’un passé plus proche, Trump vient d’annuler les pires mesures des présidents socialo-progressistes Johnson, Clinton et Obama qui ont fait de la Loi Civile de 1964 cette « constitution parallèle » dont parle Christopher Caldwell (The Age of Entitlement, 2020) qui détruit la vraie Constitution et permet la multiplication de faux droits sociaux et un état de non-droit permanent (lawlessness).
Mais, loin d’être passéiste, Trump est désormais un président futuriste. En écho à JFK annonçant en janvier 1961 vouloir « envoyer un astronaute sur la lune et le ramener vivant », Trump travaille déjà à la conquête de Mars avec la collaboration de Musk et de la grande philanthropie. Pas question que l’Amérique soit distancée dans l’innovation et les nouvelles technologies. Voilà pourquoi Trump veut avoir les géants du numérique et les génies scientifiques avec l’Amérique humaniste plutôt qu’au service de puissances malfaisantes et pourquoi il a introduit dans son clan familial le plus génial d’entre tous, l’incroyable Elon Musk qui, malgré son côté savant fou un peu inquiétant, a montré une fibre authentiquement humanitaire dans son emploi de Starlink. Jusqu’à quand Elon va-t-il maintenir son « statut d’oncle » (appréciation sagace de Kia Trump, l’aînée des petits-enfants Trump) ? Trump veille et se sait capable de mater sa cour.
Le 23 janvier, par visio-conférence depuis la Maison Blanche et après avoir signé plus de 200 décrets, c’est aux « élites » de la gauche transnationale réunies à Davos que Trump s’adressa. Aux banques qui dé-bancarisent les conservateurs et refusent les investissements conservateurs : « C’est très mal ce que vous faites ! » A ces Maîtres du Monde auto-proclamés et aux chefs européens et chefs non-élus des organismes internationaux, tous ces néomarxistes mondialistes qui veulent la fin des nations souveraines, Trump dit qu’il se retirerait de toutes leurs entourloupettes et allait leur imposer des droits de douanes pour lesquels il vient de créer (parallèlement à DOGE à l’Intérieur, sous-secrétariat à l’efficacité et la chasse au gaspi) un ERS ou Service des rentrées fiscales extérieures, car « vous êtes les premiers à profiter de l’Amérique et à nous imposer des déficits commerciaux. Vos droits de douane et vos TVA sont des impôts déguisés. » Pour les mêmes raisons de gaspillage éhonté, il leur laissait continuer, sans les USA, l’Aide au Développement, ces milliards de devises que tous les pays occidentaux versent régulièrement aux pays dits en développement mais qui n’enrichissent que des comptes privés en Suisse. Et puis, il ne fallait plus compter sur l’Amérique pour alimenter leur Transition Verte, que lui appelle la Nouvelle Arnaque Verte, et ne plus invoquer des insanités de sexe ou de race. Car autant à l’extérieur qu’à l’intérieur Trump a enclenché un roll back dans tous ces domaines. Ainsi, il annule la culture de l’annulation en déboulonnant les idoles woke et redonnant leur place aux vraies gloires du pays.
L’Amérique est de retour, avec un vrai président qui rabroue les élites faillies et offre de les aider à reprendre le droit chemin. Nous assistons à une Renaissance américaine, économique, civilisationnelle et spirituelle.
En chassant les Macron, Scholz et autres Von der Leyen, ce pourrait être aussi celle de l’Occident.
Trump semble vouer sa fabuleuse énergie à écrire une conclusion heureuse à la Guerre culturelle.
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