Le retour triomphal de Trump en 2024
C’est là le titre du livre de Dick Morris et Eileen McGann, paru en août 2022 chez Humanix Books (The Return : Trump’s Big 2024 Comeback), jamais traduit bien sûr mais qui figure dans la bibliographie de La Guerre Culturelle. Trump est l’homme des « come-backs », dans les affaires comme en politique.
Pour Morris et de nombreux experts, comme pour tous ceux qui n’étaient pas grossièrement désinformés par la gauche médiatique transnationale, il était évident que « les avancées sociétales » woke d’une gauche arrogante, autoritaire, ivre de pouvoir et carrément folle, sa politique étrangère erratique dangereuse et la baisse du pouvoir d’achat provoquée par la course au Net Zéro et autres aberrations économiques, finiraient par faire boomerang contre les créatures du marécage qui tirent les ficelles de Biden-Harris, depuis 2021 et encore pour 70 jours. Bien sûr, la gauche médiatique n’a rien compris, aux Etats-Unis et donc chez nous. Les mêmes faux experts qui se sont trompés sur tout depuis 16 ans sont reconduits dans leurs fonctions de désinformateurs militants et leurs larmes ridicules nous amusent. Jamais ces gens-là ne verront la lumière.
Trump a en fait été trois fois de suite le candidat choisi par le GOP puis élu par le pays.
Trump a battu deux harpies, Hillary Clinton puis Kamala Harris, en cinglant mépris des absurdités identitaires et pour le salut du pays. (Il « bat les femmes », voyez-vous…) C’est une victoire du bon sens et un retour vers la normalité auxquels les peuples aspirent tellement.
C’est un réalignement politique magistral et donc une victoire conservatrice dans la guerre culturelle.
Certes, nous craignions une répétition du vol de l’élection de 2020 mais les Républicains étaient, cette fois-ci, parfaitement préparés et équipés, partout, et toutes les tentatives de fraude ont pu être déjouées.
Avec 312 votes électoraux, un large vote populaire, le Sénat et, espère-t-on, la Chambre et un personnel politique cette fois-ci loyal autant que compétent, Trump a un mandat qui lui permet enfin de drainer le marécage, entre autres taches herculéennes que l’ère Obama lui laisse.
Car ne nous y trompons pas, cette victoire superbe marque le rejet de tout ce qui a commencé sous Obama venu tout exprès en 2008 pour « transformer le pays fondamentalement » : un état de non-droit délibéré (justice arbitraire, censure étatique, immigration illégale de masse, criminalité et émeutes violentes favorisées, police et armée émasculées, entraves multiples à la Constitution…), agenda trans assené au pays en pleine face, abandons furtifs de souveraineté vers l’Etat mondial « progressiste », et même des prisonniers politiques ! Sans oublier les persécutions quotidiennes (verbales, médiatiques, juridiques) contre le chef d’un immense mouvement populaire et insultes contre ses électeurs. Pour terminer, une rhétorique haineuse et des services de sécurité déficients ont rendu possibles des atteintes à sa sécurité physique du candidat Trump.
Il suffit parfois d’une exagération de trop pour qu’une personne voie soudain la lumière : pour RFK Jr., ce fut la politique de la santé soumise à l’apprenti sorcier Fauci ; pour Elon Musk, ce fut la censure de l’information (parfaitement illégale) pratiquée par les médias sociaux, en accord parfaitement inconstitutionnel avec le Gouvernement fédéral ; pour Tulsi Gabbart, ce fut la prise de conscience (tardive) que le parti démocrate avait basculé à l’extrême-gauche anti-américaine. Pour des millions de personnes, ce fut l’abandon du bon sens au profit de la folie collective et la tiers-mondisation du pays.
Le courage et la résilience du chef-guerrier-culturel lors du premier attentat le 13 juillet ont fait le reste.
Trump va donc tenter d’assainir aussi radicalement que possible le Pentagone, le FBI, la CIA, le Département de la Justice, les services secrets et quantité d’autres agences fédérales, soit des milliers de postes à remplacer. Or, le système des dépouilles ayant été aboli par le Pendelton Act de 1883, il faudra tailler et supprimer…
La gauche battue s’est vantée de pratiquer une « transition paisible » mais peut-on croire à cette dignité de façade ? Comme les dictateurs étrangers auxquels elle ressemble tant, la gauche américaine joue sur le temps long et il semble qu’il y ait un calcul : mieux vaut laisser les Républicains gagner et ne pas se faire remarquer davantage. Pour le moment. Après tout, Trump peut n’avoir que deux années de coudées franches et la gauche a l’habitude à chaque revers de se replier pour se réarmer. Les personnels des agences fédérales coupables de tant d’exactions s’attendent à être renvoyés et jugés mais cela prendra du temps, espèrent-ils, et surtout, ils comptent sur leurs complices des marécages de tous les états socialistes européens et sur les organisations internationales. Aussi sur les poches sans fond des lobbies internationaux.
Autrement dit, c’est Trump face au marécage mondial et pas seulement face au marécage de Washington, DC.
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