Le socialisme, illusion mortifère

Le socialisme, illusion mortifère

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epuis la victoire du Front populaire en 1936, la tentation socialiste semble avoir frappé la France d’une forme de déclin persistant.

L’idéal affiché – une société plus juste, régulée par l’État, protectrice des plus faibles – se heurte toujours, avec constance, au mur des réalités. L’Histoire regorge d’exemples où cette idéologie, sous toutes ses formes – du communisme au national-socialisme, en passant par le trotskisme – a engendré des désastres pour les peuples.

Aujourd’hui, la France se retrouve dans une situation comparable à celle des années 30 : fragilité intérieure, menaces extérieures, perte de souveraineté et, surtout, persistance d’un pouvoir convaincu que le salut viendra d’un surcroît de réglementations et de taxes.

Ainsi, alors que la taxe d’habitation a été supprimée pour les résidences principales, le gouvernement complexifie et augmente la taxe foncière, au détriment des propriétaires. Une solution simple – un calcul fondé sur la surface au plancher et les annexes – est écartée au profit de critères toujours plus opaques.

L’ingérence croissante de l’État se traduit aussi par une prolifération des normes et des interdits, qui pénalisent autant les particuliers que les artisans. Favoriser l’insécurité en désarmant les citoyens ne fait qu’alimenter la spirale des dépenses de sécurité, sans jamais répondre à la réalité d’un territoire vaste, où la police ne pourra jamais tout couvrir.

Plus généralement, l’augmentation du nombre de fonctionnaires — qui finit par peser lourdement sur les secteurs productifs — conduit à des pertes de compétitivité, des fermetures d’entreprises, et un chômage qui ne recule pas. À cela s’ajoutent des aides publiques versées à des journaux sans lecteurs, des associations inefficaces, ou des États étrangers qui n’honoreront jamais leurs dettes.

Le recours massif à l’immigration, parfois sans discernement, au moment même où la politique nationale décourage la natalité, fragilise un peu plus l’équilibre social. L’objectif initial de l’Union européenne — élargir le vivier des travailleurs productifs — se voit détourné, alors que la France s’en remet à des expédients de plus en plus dangereux pour l’avenir.

Peut-on réellement croire que la fuite en avant, brandissant la menace d’une guerre ou la banalisation de l’euthanasie comme solutions financières ou sociales, réponde aux défis fondamentaux ?

Il existe pourtant une alternative, libérale et pragmatique, rarement évoquée : le revenu universel. Versé à chaque individu dès la naissance, il favoriserait la justice sociale, encouragerait l’initiative, et permettrait de rationaliser une partie des 900 milliards d’euros de dépenses sociales, tout en restant fidèle à l’idéal républicain : « Liberté, égalité, fraternité ».

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