Le suicide de Bruxelles

Le suicide de Bruxelles

Il est étrange que les technocrates de Bruxelles paraissent s’étonner des critiques contre les traités signés ces dernières décennies – non pas seulement par quelques pays d’Europe de l’Est plus attachés à leur histoire que les « élites » woke d’Europe de l’Ouest, mais aussi par des pays fondateurs de l’Union européenne, comme les Pays-Bas ou l’Allemagne.
C’est étrange car il suffirait à ces technocrates de sortir quelques heures de leur thébaïde et de discuter avec à peu près n’importe quel citoyen européen pour comprendre qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans la machine bruxelloise.
La plupart ne sont pas du tout – quoi qu’en dise la propagande – « anti-européens ».
Ils sont juste opposés à ce qu’une lessiveuse technocratique leur dise non pas seulement quoi faire – ce qui est déjà souvent pénible – mais même qui être.
Ce qui fait détester la Commission européenne, ce n’est pas la coopération entre les pays ; ce sont les réglementations tatillonnes sur la taille des tomates ou la courbure des bananes et ce sont les milliards déversés pour créer une Union européenne dépourvue de toute culture européenne.
Nous Français, nous sentons volontiers Européens en étudiant à Munich, en apprenant l’espagnol ou en lisant Dante.
Mais certainement pas en écoutant les mantras qui nous disent que l’Europe se définit par son absence d’identité et son absence de frontière.
Quand Bruxelles condamne la Hongrie pour avoir soi-disant violé la législation européenne sur le droit d’asile, que pouvons-nous en déduire d’autre que ceci : la Commission européenne refuse que nous contrôlions nos frontières et veut nous imposer une immigration totalement « dérégulée » ?
Comment ne pas comprendre que ce n’est pas simplement suicidaire pour les pays visés, mais aussi pour l’Union européenne elle-même ?
D’ailleurs Viktor Orban a bien raison de déclarer qu’il a simplement défendu les frontières européennes.
Évidemment, cela ne vaut pas seulement pour l’immigration, promue par Bruxelles contre la volonté des peuples, et parfois même (comme ici) contre la volonté des États.
Cela vaut aussi pour l’idéologie woke qui semble imposer que la culture du Bostwana soit mieux appréciée en Europe que la culture française, italienne ou allemande. Nous n’en pouvons plus d’être soumis à des oligarques et des technocrates qui veulent nous forcer à être autres que ce que nous sommes !

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