Le dossier Christian Blanc…
(wikipedia)
« Énergies démocrates » est un mouvement politique créé au lendemain de la présidentielle de 2002 par Christian
Blanc. Le mouvement se caractérise par une affirmation de ses objectifs au sein d’une charte à laquelle les adhérents doivent se soumettre.
Ces objectifs sont :
– Construire une démocratie approfondie et efficace
– Participer à l’émergence d’une Europe rayonnante
– Réinventer l’État
– Débloquer l’économie
Dans la perspective de la campagne présidentielle, « Énergies démocrates » – parti politique – a transféré tous ses moyens à « Énergies2007 », association de promotion de réformes structurelles
en matière économique, administrative et politique.
Après son ralliement à Nicolas Sarkozy, Christian Blanc a adhéré au Nouveau Centre dont il est
un des responsables, puis est entré dans le gouvernement Fillon.
Il est depuis le 18 mars 2008, secrétaire d’État chargé du Développement de la région capitale, poste
nouvellement créé pour lui.
Il naît en Gironde et effectue ses études à Bordeaux au Lycée Montesquieu puis intègre l’Institut d’études
politiques de Bordeaux. À la fin de sa scolarité il est président de la MNEF entre 1964 et 1965.
Il rejoint alors entre 1974 et 1978 l’équipe de rénovation de la vie politique autour du socialiste
Michel Rocard.
Christian Blanc est marié avec Ingrid Arion, devenue c.
De 1981 à 1983 il est directeur de cabinet d’Edgard Pisani, commissaire européen, puis commissaire de la
République des Hautes-Pyrénées en 1983-1984 et secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie en 1983-1985.
Il prend ensuite la présidence de l’entreprise publique RATP. Il y reste trois ans et démissionne quand, en
1992, le gouvernement refuse de le soutenir pour instaurer le service minimum dans l’entreprise. C’est pendant sa présidence qu’est décidée la création de la ligne Meteor.
Il devient PDG d’Air France en 1993 alors que la société traverse une grave crise. Il évite la faillitte de l’entreprise et contribue à son redressement2. Il fait notamment adopter un plan de
sauvetage par un referendum interne à l’entreprise. Il démissionne en 1997 suite à un désaccord stratégique avec le ministre des transports, Jean-Claude Gayssot, sur le rythme de sa
modernisation.
En 1994, il publie Le Lièvre et la tortue (avec Thierry Breton – Plon)
Il s’investit alors dans Action contre la faim dont il est administrateur entre 1999 et 2001, période pendant
laquelle il préside deux start-ups.
Il est président de la banque d’affaires Merrill Lynch France entre 2000 et 2002.
En 2001, il a fondé l’association citoyenne « L’Ami Public ».
En 2003 il se voit confier par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, une mission sur le développement
économique. Six mois plus tard, il remet un rapport intitulé Pour un écosystème de la croissance dans lequel il recommande entre autres la création de pôles de compétitivité. Cette recommandation
sera suivie d’effets puisque le gouvernement lance un appel à projets visant à créer de tels pôles en octobre 2004.
En juin 2010, alors que sa situation fiscale fait l’objet d’un examen approfondi, il révèle qu’il est
assujetti à l’impôt sur la fortune depuis de nombreuses années.
(Le Parisien)
Des doutes sur les déclarations fiscales allant de 2004 à 2010
Selon le Canard Enchaîné, les inspecteurs du fisc «mettent en doute l’exactitude de ses déclarations fiscales,
aussi bien pour ses revenus de 2008 que pour son impôt de solidarité sur la fortune (ISF) des années 2004 à 2009».
Ils s’interrogent ainsi sur la valeur déclarée par Christian Blanc et son épouse pour leurs biens immobiliers
et s’étonnent que le secrétaire d’Etat «n’ait jamais déclaré à l’ISF ses actions de la société International Decision, fondée en 2005 et dissoute en 2009». Cette société, selon l’hebdomadaire
satirique, «monnayait» des contacts privilégiés avec certains dirigeants de pays d’Afrique, du Maghreb et du Moyen Orient.
Le «Canard» ajoute que les fonctionnaires des impôts s’interrogent sur le portefeuille boursier de l’ancien
patron d’Air France et de la RATP, et sur les avoirs détenus sur l’ensemble de ses comptes financiers. Ils lui demande notamment s’il possède encore des actions de la banque américaine
d’investissement Merrill Lynch, dont il a dirigé la filiale française de 2000 à 2002.
Dans le courrier adressé au secrétaire d’ Etat, la brigade des impôts compétente s’ interroge par exemple , sur
l’ exactitude de la valeur déclarée par le couple Blanc pour ses nombreux bien immobiliers . A savoir : une résidence principale dans le 16ème arrondissement de Paris , un autre appartement dans
l’ ancien hôtel de la Maréchale d’ Estrées ( 2ème arrondissement ), un studio dans le 15ème , une villa en Tunisie , une maison à Etables-sur-Mer ( Côtes-d’Armor ) et quelques autres bricoles en
Eure-et-Loir .
Les inspecteurs du fisc, poursuit le Canard Enchaîné, sont intrigués par la participation que détient l’épouse
de Christian Blanc dans une société familiale. «Cette dame, écrit le Canard, née Ingrid Arion, est chirurgienne esthétique et, côté ISF, a évalué jusqu’en 2008 à… rien du tout la participation
qu’elle détient dans la société familiale des Laboratoires Arion qui commercialise des implants mammaires et au sein d’une société civile immobilière satellite.» Selon le fisc, les bénéfices du
cabinet médical de Mme Blanc sont «fluctuants au fil des ans».