Légaliser la « GPA éthique » ?
À l’heure où un Gabriel Attal propose de légaliser la GPA (Gestation Pour Autrui) dans son programme pour les présidentielles de 2027, il est impératif de s’interroger sur les conséquences et les responsabilités, pour un homme ou pour une femme, de « donner la vie ».
En effet, nous assistons, aujourd’hui, à la mise d’enfants au monde, chez des hommes ou chez des femmes seuls, et en mal d’enfant, comme de simples objets, destinés à satisfaire un besoin personnel immédiat, et sans se soucier de son avenir.
Comment peut-on accepter de donner volontairement la vie à des orphelins ? Il suffit de se rappeler tous ces malheureux enfants qui perdent leur père en Ukraine ou ailleurs dans le monde – à la suite de toutes les guerres.
Et comment oser de qualifier « d’éthique », comme le dit Gabriel Attal, la légalisation de la GPA, à la suite de laquelle, l’enfant d’une autre est arraché à la mère qui l’a porté ? Quoi de plus inhumain et de plus barbare ?
Notre monde marche complètement sur la tête, avec le culte voué de plus en plus aux lesbiennes, aux LGBT, aux gays, et avec les encouragements donnés à des adolescents à changer de sexe, par des traitements hormonaux et des interventions chirurgicales irréversibles.
Il y a eu de tout temps des homosexuels et, en France hier, comme dans le monde encore aujourd’hui, ils ont été frappés des pires condamnations.
Les nazis les considéraient comme des « indésirables » – asociaux, criminels, ou autres – et les ont déportés dans des camps de concentration, dans lesquels beaucoup périrent.
Pétain signa une loi contre eux, le 6 août 1942, qui resta en vigueur jusqu’en 1982.
À la fin du XIXe siècle, la médecine déclara que l’homosexualité marquait un signe de dégénérescence. L’homosexuel devint un malade ou un fou et, pour le « re-convertir » à l’hétérosexualité, on recourut aux électrochocs, à la lobotomie, voire à la castration.
C’est donc seulement en 1982 que l’homosexualité fut retirée de la liste des maladies mentales en France et en 1990 qu’elle fut retirée de cette liste par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et ce n’est que depuis 2003 que les peines infligées pour les crimes homophobes, sont alignées sur celles prévues pour les crimes racistes.
Enfin, en 1999 le PACS (Pacte Civil de Solidarité) permit aux personnes homosexuelles majeures, de s’unir officiellement, et, en 2013, le « mariage pour tous » offrit la possibilité pour un couple de deux hommes ou de deux femmes, de contracter un mariage civil, réservé auparavant à un homme et une femme. Toutefois, on peut regretter cette appellation de « mariage » pour des personnes homosexuelles, le « mariage » ayant depuis toujours concerné l’union d’un homme et d’une femme en mesure de procréer.
On ne peut que se réjouir de la « dédiabolisation » des personnes homosexuelles et de toutes les mesures qui ont été prises, en France et dans le monde en leur faveur.
Cependant, nous voudrions nous élever ici contre ces praticiens qui, pour de l’argent, se livrent à des opérations contre nature – transgenres – au mépris de toutes les lois éthiques formulées par Hippocrate et, en plus, remboursées par la sécurité sociale !
Enfin, nous voulons manifester notre plus grande inquiétude, quand nous voyons une Élisabeth Borne, désormais ministre de l’Éducation nationale, remettre en question l’inscription notée sur le fronton du Panthéon : « Aux grands hommes la patrie reconnaissante ». Autrefois, n’importe quel élève de sixième, aurait compris qu’« homme » était ici un terme générique désignant les hommes et les femmes. Aujourd’hui, les maîtres le savent-ils encore ?
Il y a tout lieu de penser, qu’avec une ministre faisant une telle confusion, le niveau de nos élèves, déjà très bas, ne sera pas près de remonter et va s’enfoncer un peu plus dans la médiocrité.
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