Les États-Unis restent la première puissance du monde

Les États-Unis restent la première puissance du monde

L’arrogance inhérente a la plupart des discours qui se tiennent en France et dans d’autres pays d’Europe en ce moment, lorsqu’il s’agit des États-Unis sous Donald Trump, et des États-Unis en général ne peut que faire sourire.
Sous Biden (qui était sénile dès l’année 2020, comme de nombreux documents le montrent maintenant que sa présidence est achevée), les discours en France et en Europe sur lui et sur ce que son administration faisait étaient très édulcorés.
Biden était décrit comme parfois « fatigué ». Sa performance désastreuse lors du débat qui l’a opposé à Donald Trump avant qu’il soit remplacé par Kamala Harris a été attribuée à un épuisement passager.
Et quand est venu le tour de Kamala Harris, elle a été décrite comme brillante. Les phrases débiles qu’elle a prononcées avec régularité ont été passées sous silence. Et pendant quatre ans, il n’a pas été question de l’inflation que l’administration Biden a provoquée. Il n’a pas été question non plus de la frontière sud devenue une passoire et de l’entrée aux États-Unis de millions d’immigrants illégaux, parmi lesquels de nombreux criminels.
Lorsqu’il s’est agi des milliers de morts par Fentanyl, l’origine du Fentanyl a été occultée. Les désastres en politique étrangère résultant de l’action de l’administration Biden ont été occultés aussi. C’est tout juste s’il y a eu un moment de mauvaise humeur lors de la débâcle provoque par le désastreux retrait américain d’Afghanistan.
Il était très rare qu’un commentateur parle du « déclin américain ». Et la transformation de la justice américaine en une monstrueuse justice politique a été ensevelie sous un discours disant que les juges américains étaient tous « impeccables ».
Depuis que Trump est de retour, c’est très différent. Il ne se passe pas une journée sans que Trump soit décrit comme un abruti et un irresponsable totalement « imprévisible » parce qu’il fait n’importe quoi, et l’entourage de Trump a été décrit comme composé de crétins incompétents car « il n’y a plus d’adultes à la Maison Blanche ».
Et toutes les décisions de Trump et de son administration ont été décrites sur le mode de la désinformation. Trump veut que les pays d’Europe dépensent davantage pour leur défense ? Trump est décrit comme voulant quitter l’OTAN, ce qui n‘a jamais été son intention. J.D. Vance dit que des pays d’Europe prennent des décisions contraires aux valeurs démocratiques et s’attaquent à la liberté de parole ? Il est présenté comme menaçant la démocratie et la liberté de parole en Europe. Zelensky se conduit de manière insultante à la Maison Blanche ? Non, c’est Trump qui a voulu humilier Zelensky, et Zelensky suit Macron qui joue les matamores et retarde les négociations de paix pour l’Ukraine, et Trump est décrit comme soumis à Poutine. Trump mène une politique d’expulsion de criminels entrés illégalement aux États-Unis ? Trump est présenté comme expulsant des immigrants, le fait que ces gens soient illégalement sur le territoire américain est laissé de côté.
Le fait que Trump veuille mettre en place des taxes à l’importation de produits étrangers aux États-Unis et explique qu’il entend répondre ainsi aux mesures protectionnistes prises par les pays étrangers concernés est décrit comme une guerre commerciale qu’il lance unilatéralement contre des pays parfaitement innocents.
Et bien sûr, les États-Unis sont décrits comme un pays en déclin ou Trump entend prendre une « revanche » et s’en prendre aux juges qui font « impeccablement » leur métier. Non, les juges en question sont des gauchistes dangereux qui se placent du côté des criminels, pas du côté des victimes, et qu’il faut écarter pour que le droit soit rétabli aux États-Unis.
Quant au déclin : les investissements étrangers depuis le 20 janvier 2025 se chiffrent en milliers de milliards de dollars, le plein-emploi existe aux États-Unis, le produit intérieur brut par habitant est le double du produit intérieur brut par habitant en France, et l’écart continue de se creuser.
Les États-Unis restent et resteront la première puissance du monde, et les années Trump qui commencent seront celles d’un nouvel âge d’or pour les États-Unis. Vue des États-Unis, l’arrogance française et européenne fait sourire, oui.

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