Les médias français et Donald Trump
J
e ne sais, au moment où j’écris ces lignes, ce que sera le degré d’avancée du plan de paix pour Gaza présenté à Washington voici quelques jours.
Comme c’était prévisible, le Hamas tergiverse, s’efforce de gagner du temps, tente d’imposer des conditions, et des négociateurs américains et israéliens sont envoyés au Caire pour rencontrer son émissaire.
Le Hamas a promis de libérer tous les otages qu’il détient encore, mais fera tout pour ne pas les libérer car ils sont son bouclier humain le plus important, quand bien même il les affame et les torture.
Néanmoins, le Hamas est dans une situation radicalement différente de celle qui était la sienne il y a quinze jours à peine. Il fait face à un plan de paix qui a rallié à lui, outre Israël et les États-Unis, l’intégralité des pays musulmans sunnites, et même les dirigeants européens qui ont reconnu un « État palestinien » inexistant sans exiger que l’État en question n’incite pas au terrorisme. Cela place le Hamas dans une situation d’autant plus délicate que les gouvernements qui le finançaient jusque-là, ceux du Qatar, de la Turquie et de l’Égypte ont été sommés de cesser de le financer et de lui couper les vivres et sont en train d’obtempérer. S’ajoute le fait que le plan de paix désamorce les incitations à la haine anti-israélienne disséminée dans le monde occidental par de multiples organisations de gauche et d’extrême gauche.
Et il n’est pas impossible dès lors que le Hamas finisse par céder, faute de moyens de persister (la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte est tenue par Israël et plus aucun armement à destination du Hamas ne passe, et les convois d’aide à destination de la population de la bande de Gaza sont escortés par l’armée israélienne et ne peuvent plus être captés par le Hamas).
L’alternative pour le Hamas est la mort par une destruction militaire que l’armée israélienne est prête à lui administrer, et celle-ci est en position pour le faire.
Tout cela est le résultat de l’action stratégique et du talent de négociateur d’un homme qui n’a cessé de vouloir faire avancer une paix réelle et effective au Proche-Orient permettant à Israël de vivre en paix et aux pays musulmans sunnites de rejoindre pleinement le monde développé dont Israël est partie intégrante : Donald Trump.
Et cela doit être dit : le plan de paix n’est pas le résultat d’une improvisation, mais celui d’un travail minutieux, précis, mené par un ensemble de diplomates et de géopolitologues travaillant sous la direction du quarante-cinquième et quarante-septième président des États-Unis, parmi lesquels des diplomates et des géopolitologues israéliens.
Ce travail a été mené dès les années 2016-2020 et avait permis d’aboutir aux accords d’Abraham, qui avaient été la plus grande avancée vers la paix au Proche-Orient en sept décennies. Les accords de paix avec l’Égypte et plus tard avec la Jordanie avaient été des accords de paix froide, minimalistes, ce qui n’a pas été du tout le cas des accords d’Abraham qui ont mené à des échanges économiques, financiers et culturels entre Israël et trois des signataires, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc (le quatrième signataire, le Soudan, a hélas replongé dans le chaos intérieur).
Ce travail devait se prolonger en 2021 et ça n’a pas pu être le cas, car la gauche américaine est parvenue à revenir au pouvoir : elle a installé le sénile et corrompu Joe Biden à la Maison Blanche et créé une situation effroyable au Proche-Orient, qui a culminé avec l’atroce massacre du 7 octobre 2023 et la guerre qu’Israël a dû mener contre ses ennemis revivifiés grâce à l’argent américain et à l’aveuglement venimeux de ceux qui exerçaient le pouvoir sous Biden.
Ce qui s’enclenche maintenant est la prolongation qui n’a pu avoir lieu en 2021, et devrait aboutir, avant novembre 2028, à des accords d’Abraham élargis et approfondis.
Il est à l’évidence très difficile pour les grands médias français de reconnaître la grandeur de Donald Trump et son talent : ils le détestent tant. Ils l’ont tant traité comme un abruti et un crétin. Ils vont sans doute trouver des moyens de continuer à le diffamer et souhaiter qu’il échoue. Dire que c’est odieux et lamentable est bien peu dire.
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