Les racailles à l’Assemblée
Le jeune média « Frontières » a fait abondamment (et sans doute involontairement !) parlé de lui la semaine dernière.
Ce trimestriel a en effet consacré son n° 7 à « LFI : le parti de l’étranger ».
Ce qui n’a pas du tout plu à la gauche radicale qui s’autorise volontiers à insulter, voire agresser, quiconque n’est pas de son avis, mais hurle à « l’extrémisme » dès lors qu’elle est visée.
Il faut dire que le dossier avait de quoi déplaire : on y voyait moult collaborateurs du groupe LFI harcelant des journalistes qui avaient le tort d’être juifs, ou applaudissant aux massacres du 7 octobre.
Quand on songe que les collaborateurs du RN peuvent se faire reprocher un tweet ou un engagement de jeunesse plus de 20 ans après, on pourrait penser que ce n’est que justice si les autres partis doivent aussi répondre de tweets à la fois beaucoup plus violents et beaucoup plus récents.
Que nenni ! La violence révolutionnaire est bonne par le fait même qu’elle est révolutionnaire (qu’elle soit islamo-gauchiste comme aujourd’hui ou stalinienne, trotskiste ou jacobine comme naguère ou jadis), mais critiquer les valeureux militants révolutionnaires est, en revanche, un odieux crime de « lèse-majesté » !
Plus amusant encore, le journal fut accusé de « ficher » les collaborateurs pour la simple raison qu’ils les désignaient nommément – alors qu’eux-mêmes signent de leur nom sur Twitter et alors que la gauche radicale n’hésite jamais à donner les noms, voire les adresses, des militants de droite qui lui déplaisent, y compris quand ils n’agissent pas publiquement.
Là encore, les « fiches » sont « moralement bonnes » si elles servent la « bonne cause », mais scandaleuses sinon !
Bref, l’extrême-gauche était agacée. Au point qu’elle réclama la suspension de l’accréditation de « Frontières » à l’Assemblée.
Mais la gauche, habituée à la violence politique, a été plus loin : elle a pris physiquement à partie 3 journalistes, le 9 avril.
Ces derniers ont dû être exfiltrés. Mais, selon la classique logique de l’inversion accusatoire, c’est « Frontières » qui a été accusé d’avoir troublé l’ordre public et menacé la sécurité de collaborateurs parlementaires par la présidente de l’Assemblée. Au point que le RN, ulcéré de ce « deux poids, deux mesures », a refusé de reprendre les travaux parlementaires pour dénoncer la « loi des racailles ».
Pendant que la France s’enfonce dans le marasme, la caste jacassante se déshonore chaque jour un peu plus !
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