Les trois pieds nickelés de la politique

Ils sont bien moins marrants que la BD de Louis Forton, mais tout aussi hors-sol.
Il y a d’abord Croquignol Macron :
Meneur de la bande, il est également le roi de l’ambiguïté avec son « en même temps » qui déstabilise une grande partie des Français.
Le Président veut tout faire tout seul, jusqu’à repriser les chaussettes des Français qu’il a infantilisés.
Par son manque de courage devant les réformes indispensables qui l’attendaient, il a réussi sa « Révolution » à l’envers en aggravant dangereusement les dettes de notre pays et en déresponsabilisant les Français.
Devant l’échec qu’il ne veut surtout pas avouer, il cherche, avec sa dissolution hallucinante, d’autres responsables à sa déroute, au mépris d’un pays qui lui avait fait plutôt confiance.
Ensuite, Ribouldingue Mélenchon :
C’est le plus affreux des « escrocs ». En effet, son but n’est pas l’avenir de la France, mais la destruction de celle-ci de l’intérieur.
Ayant échoué à toutes ses tentatives à la présidentielle, il veut se venger en cassant tout, son projet est de tout faire pour éliminer toute candidature qui ne serait pas la sienne.
Il est trop intelligent pour ignorer qu’une gouvernance à la « Chavez » est la certitude d’un effondrement de notre pays, mais cela confirme mon analyse.
Je note aussi un détail qu’aucun journaliste n’a relevé : dans son programme de 2017, il affirmait prendre tout au-delà de 300 k€ de revenu annuel (chiffre qui correspondait, dit-on, à ses revenus de l’époque). Le chiffre est passé à 340 k€ en 2022. Aujourd’hui, il parle de 400 k€. On peut en déduire que c’est son revenu actuel ; les Français sont vraiment dupes.
Et, enfin, Filochard Hollande :
L’homme qui n’aime pas les riches (qu’il situe à 4 000 € de revenus par mois), doit vraiment se détester avec ses 15 000 € minimum – sans compter les avantages matériels (voiture, alors qu’il n’a besoin que d’un scooter, chauffeurs, bureaux, secrétaires, etc.) qu’il gardera à vie.
Ce n’est pas lui que l’on traitera « d’exploiteur » mais le « méchant patron » qui touchera 3 000 € de retraite et gardera un petit pécule de la vente de son entreprise après prélèvements fiscaux qui peuvent monter à 60 % de la valeur.
L’homme pourfend les électeurs qui osent voter RN mais s’acoquine avec LFI et ses représentants qui ne cachent même plus leur antisémitisme.
Nous avons donc une gauche hors-sol en France, tandis que la droite (qui, rappelons-le, est largement majoritaire) est absente de la gouvernance de notre pays depuis plus de 12 ans.
La tournure que prennent ces législatives me fait froid dans le dos car la grande majorité des débats concerne des problèmes récurrents de notre situation mais occulte le plus urgent : l’économie (avec en tête la désindustrialisation de notre pays, passée de 24 % du PIB en 2000 à moins de 10 % aujourd’hui, source de tous nos déboires).
Certains veulent essayer Marine Le Pen et je les comprends, mais j’avoue que j’ai du mal avec son programme économique qui n’a rien à envier à celui de Mélenchon.
Je réitère donc mon souhait : vivement l’intervention du FMI et de la BCE !