Lettre ouverte à nos députés sur l’énergie
Permettez-nous de vous faire part de notre grande anxiété. Un événement gravissime est en cours de réalisation. Il est d’une énorme importance stratégique, et pourtant totalement ignoré. Il concerne l’avenir économique de la France, de nous-mêmes, et de nos enfants.
Il s’agit de la loi de programmation de l’énergie, sévèrement critiquée par l’Académie des sciences (voir l’article de Pascal Richet, daté du 10 avril dernier, sur le site de l’IREF) :
« Indépendamment des incohérences et vœux pieux également relevés par les Académiciens, les contradictions de fond de ce projet découlent en réalité des buts qui ont lui ont été fixés au départ. Le principal en est la diminution, à défaut de son abandon, de la production nucléaire à laquelle même les Japonais reviennent. Comment cette idéologie peut-elle néanmoins continuer à inspirer la politique énergétique de la France alors qu’elle est défendue par des mouvements dont le poids électoral est devenu marginal ? On n’ose pas imaginer que le capitalisme de connivence puisse être maintenant à la manœuvre. »
En tant que député, vous pouvez, évidemment, faire quelque chose.
Ce projet est conçu par une équipe politique reproduisant strictement les erreurs traditionnelles de cette France technocratique qui nous gouverne actuellement : s’il était adopté en l’état, il déclencherait (comme d’habitude depuis quelques décennies) l’effet exactement inverse de ce dont la France a besoin : gaspillages financiers, augmentation des prix de l’électricité, approvisionnement électrique instable, et évasion de ce qui reste de nos industries. Donc chômage, chute du pouvoir d’achat, misère, insécurité, etc.
Nous vous remercions de lire aussi l’appel signé par un très grand nombre de spécialistes de ces problèmes de l’énergie (les sénateurs : Stéphane Piednoir et Vincent Delahaye, avec 163 autres, ont écrit le 11 mars au Premier ministre pour le mettre en garde). Et de plaider auprès de tous ceux que vous pensez capables d’intervenir efficacement afin que ce projet soit offert gracieusement, tel qu’il est, et pour leur usage personnel, à nos pires ennemis.
Mais, surtout pas pour l’avenir de la France dont nous rêvons pour nos enfants, déjà suffisamment délabrée par des politiciens malfaisants.
Le parlement, ou le peuple, doivent être consultés ! Si cet appel n’est pas reçu et étudié selon un minimum d’impartialité, ce sera la fin officielle de la démocratie en France. Puis, la chienlit !
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