L’euro ne protège pas, il nous étrangle !

L’euro ne protège pas, il nous étrangle !

Nos hommes politiques déplorent la désindustrialisation de la France, son faible taux de croissance, son chômage élevé et son fort déficit commercial.
Dans le même temps, ils proclament leur attachement à l’euro. Cherchez l’erreur …
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » (Bossuet)
L’impossibilité de modifier la parité de la monnaie empêche notre économie de compenser la perte de compétitivité due à l’absence de réformes structurelles et au poids des 57 % de dépenses publiques. Cet aveuglement conduit à la ruine de notre industrie – et du pays tout entier !
Une dévaluation traditionnelle étant impossible, la seule variable d’ajustement pour rétablir notre compétitivité est une « dévaluation interne », c’est-à-dire une politique de rigueur et d’austérité consistant à baisser les salaires du privé, les traitements des fonctionnaires, et les pensions de retraite.
C’est le drame qu’ont vécu les Grecs au prix d’énormes sacrifices quand on leur a imposé de rester dans l’euro, et c’est ce qui nous attend prochainement avec de très graves risques d’explosion sociale.
Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’Économie 2001, a publié en septembre 2016 un document dont les médias se sont bien gardés de parler : « L’euro, une menace pour l’avenir de l’Europe ».
Il démontre que, la zone euro n’étant pas une zone économique homogène, les performances des divers pays ne cesseront pas de diverger jusqu’à l’implosion de l’euro.
Et il prédit : « Ceux qui partiront les premiers sont ceux qui s’en sortiront le mieux. »
Le fronton des bâtiments de l’Union européenne, à Bruxelles, à Francfort, à Strasbourg, devrait arborer la phrase terrible qu’on peut lire aux portes de l’Enfer dans la Divine Comédie :
« Abandonnez toute espérance, vous qui entrez ! »
La France poursuit son inexorable descente aux enfers.
Pour la France, être dans l’euro, c’est participer au jeu du foulard sans pouvoir dire « j’arrête » !
Nous sommes au bord du précipice. Notre dette est abyssale, et nous sommes incapables de maîtriser nos déficits.
Nos politiciens ne s’en soucient guère et détournent notre attention avec la fin de vie et la proportionnelle.
L’heure des comptes sonnera demain. Il est plus qu’urgent d’agir. Il faut sortir du piège de l’euro !

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