L’excellence du Rafale
La 55e édition du salon de l’Aéronautique et de l’Espace s’est déroulée du 16 au 22 juin sur la base du Bourget, au nord de Paris. Ce rendez-vous international très important n’a fait l’objet, à ma connaissance curieuse, d’aucune relation sur les chaînes publiques, concentrées sur les conflits du Moyen-Orient et les larcins, accidents ou autres crimes locaux.
Sans faire l’exégèse de cette brillante manifestation, je voudrais ne citer qu’une vedette de ce salon : il s’agit de notre chasseur national, le Rafale.
Premier vol d’un prototype de cet avion en 1986. Les premières mises en service des avions opérationnels datent de 2001. Les différentes versions successives de ce chasseur multirôle couvriront les nombreuses missions dévolues à l’armée de l’Air et l’Aéronavale. Longtemps ignoré des forces aériennes européennes soumises aux exigences américaines liées à l’OTAN, il a cependant remporté des succès à l’étranger dans plusieurs pays (8 actuellement), dont l’Égypte, l’Inde, les EAU, les premiers et importants clients.
Présentée lors du salon, la dernière version baptisée F5 offre de larges et nouvelles capacités d’interventions, nucléaires ou classiques, avec une panoplie d’armements air-air et air-sol particulièrement précis et efficaces.
Mais la grande nouveauté est la présentation d’un drone, fidèle et discret futur équipier du leader qui le commandera à distance pour les missions futures les plus pointues. Avec un équipier sans pilote à bord, voilà un type de patrouille que votre serviteur n’aurait pu imaginer naguère.
Longtemps après sa naissance, le Rafale connaît une maturité opérationnelle exceptionnelle.
Et bravo Dassault !
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