L’extrême gauche et la violence

L’extrême gauche et la violence

L’une des choses les plus fascinantes, quand on regarde la gauche, c’est sa pratique systématique de l’inversion accusatoire.
Depuis quelques jours, on entend dans tous les médias que le RN est « ultra-violent ». Mais d’où viennent les violences réelles en France ?
Le soir du premier tour, des jeunes ont été poignardés aux Sables d’Olonne par des « racailles » (sans que l’on sache si c’est lié aux élections mais, de toute évidence, les menaces répétées des cadres de LFI n’ont pas dû contribuer à retenir ces criminels).
À Paris, le même soir (et, cette fois, pour un motif politique revendiqué), l’extrême gauche a abondamment cassé et détruit pour « protester contre le RN » (y compris un McDo, dont on voit mal pourquoi il serait un symbole du RN !).
À Dammartin-en-Goële (où s’étaient naguère réfugiés les frères Kouachi), des menaces contre les électeurs du RN ont été placardées.
À Lyon, selon nos confrères de fdesouche, « des sympathisants du Nouveau Front populaire fracassent une boutique Orange pour lutter contre le RN ». Sic. Pourquoi une boutique Orange représenterait-elle le RN abhorré ? Nul ne le sait. Mais il n’y a pas besoin de comprendre pour détruire, doit-on se dire chez les Antifas.
Je pourrais continuer longtemps cette litanie (et vous en avez un édifiant aperçu sur les réseaux sociaux). Mais ce qui est certain, c’est que la violence, aujourd’hui, ce ne sont pas les militants du RN qui la commettent, mais bien les militants du Nouveau Front populaire.
Les dirigeants du NFP, d’ailleurs, non seulement ne condamnent jamais ces exactions, mais les encouragent par leurs propos sur les plateaux télévisés.
Alors les entendre s’inquiéter de la « violence de l’extrême droite » laisse pantois.
Tout comme on reste perplexe devant les innombrables appels à l’unité nationale dans la bouche même de ceux qui détruisent cette unité (et manifestent avec des drapeaux algériens ou palestiniens).
Il est vrai que l’inversion accusatoire est une vieille tradition à l’extrême gauche depuis la Terreur robespierriste.
En tout cas, François-Xavier Bellamy, député européen LR, a parfaitement raison lorsqu’il déclare dans le Journal du dimanche : « Le danger qui menace notre pays aujourd’hui, c’est l’extrême gauche. »
C’est encore plus vrai si on y ajoute les alliés islamistes de l’extrême gauche !

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