L’hostilité des Européens à Trump

L’hostilité des Européens à Trump

C’est plus que de la mauvaise foi et de l’aveuglement. L’hostilité à Trump est quasi-officielle dans les médias subventionnés français (et européens) et atteint des sommets depuis la publication du document de 33 pages National Security Strategy (2025 NSS) de l’Administration Trump. Le document, corollaire et extension de la Doctrine Monroe, expose la Doctrine Trump et détaille avec clarté et réalisme les priorités des Etats-Unis.

La sécurité nationale commence à l’intérieur en restaurant le bon sens dans tous les secteurs-clés du pays, affaiblis par des décennies de libre-échangisme commercial inéquitable et par le wokisme débilitant des présidences Obama-Biden.

Puis elle s’étend à l’hémisphère ouest, de l’Argentine à l’Arctique où se sont immiscés les acteurs de l’Axe du Mal (Chine, Russie, Iran) pour tenter de miner la suprématie américaine, garante de notre civilisation occidentale. Trump entend nettoyer l’hémisphère de ces incursions inacceptables, comme il l’a déjà fait à Panama. Pour l’Arctique, on sait les visées de la Chine et de la Russie sur cette région éminemment stratégique que le Danemark n’est pas assez puissant pour défendre.

La Doctrine Trump trie, prend le positif et laisse le négatif de l’isolationnisme et de l’interventionnisme.

Pour le reste du monde, la sécurité nationale, c’est d’éviter la guerre avec des puissances nucléaires dont les chefs sont capables de tenter le tout pour le tout si on les contrarie. Poutine ose depuis 2022 faire planer un chantage nucléaire sur l’Occident. C’est probablement du bluff mais cette menace tient tout le monde en respect. Rien que cela prouve que cet admirateur de Staline hait le monde occidental et que sa Russie n’a rien d’un pays européen et civilisé, n’en déplaise à ses apologues anti-américains de la vieille droite gaulliste ou lepéniste comme Bruno Mégret, Villiers et quelques autres.

Mais dans ce 2025 NSS, ce qui ulcère les « vilains Européens » (l’auteur de ces lignes a publié deux articles sur le sujet, 26 mai 2018 et 20 juin 2025), c’est-à-dire les Européens fanatiques de l’UE avec toutes ses pathologies, c’est l’attitude de Trump face à cette Europe bureaucratique et autoritaire qui détruit la véritable Europe depuis Schengen (1985) et Maastricht (1992) et s’est octroyée contre la volonté des peuples leur souveraineté. Trump voit très clairement les effets des politiques criminelles imposées par les chefs de l’UE à Bruxelles et dans leurs pays respectifs. Le document, et Trump lui-même, ne donnent pas de qualificatifs à ces politiques mais disent fermement que l’Amérique ne peut plus considérer comme fiables « des alliés qui s’écartent de nos valeurs civilisationnelles communes ». L’Amérique tient à sa relation spéciale avec l’Europe et ne lâche ni les vrais Européens ni (pour le moment) l’OTAN pervertie par l’UE. Elle avertit et met en garde. En aucun cas, elle ne s’ingère dans les affaires de notre malheureux continent. Elle veut « que l’Europe reste européenne » et renonce au multiculturalisme suicidaire. Le Secrétaire d’Etat adjoint, Christopher Landau, souligne la duplicité des élites de l’UE qui réclament par devant le maintien de « la coopération transatlantique » et, par derrière, « poursuivent toutes sortes de priorités absolument contraires aux intérêts américains » (et aux intérêts de leurs peuples) comme « le suicide économique, le fanatisme climatique (aux racines véritablement nazies, contrairement aux marchés de Noël multi-séculaires!), la censure, les frontières béantes, le dédain pour les souverainetés nationales, les niveaux d’imposition (obscènes), le communisme ambiant et la promotion pour une gouvernance mondiale…Cette inconsistance ne peut pas continuer. Ou les grandes nations d’Europe sont nos partenaires dans la protection de la civilisation occidentale que nous avons héritée d’elles ou elles ne le sont pas. Pour notre part, nous ne pouvons appeler partenaires des nations qui permettent à la bureaucratie non-élue, non-représentative et non-démocratique de Bruxelles de continuer leur politique de suicide civilisationnel. » Ainsi, le document NSS est une bouée de secours lancée aux Européens, un témoignage d’amitié sincère.

Ce que le document omet diplomatiquement de rappeler et ce que les détracteurs habituels de Trump refusent de reconnaître, c’est que cette EU s’est construite dans le but de faire pièce à « l’Amérique rivale » et de la dépasser (Cf. mon livre : La Guerre Culturelle), et que l’Article V de l’OTAN pendant 70 ans a toujours été à sens unique : l’Amérique paie pour notre défense car nous, nous sommes trop sophistiqués pour aller guerroyer. On se souvient du vil Villepin allant prêcher partout en 2003 « contre le bellicisme de Bush », Bush qui ne demandait qu’un soutien moral. La lâcheté des Européens fait honte, leur vénalité aussi (ils sont toujours acheteurs du gaz russe), leur fausse moralité du « droit international » les empêche de geler les 100 milliards de dollars d’argent russe dans les banques européennes et les voici rattrapés aujourd’hui par la réalité d’un Poutine qui lorgne l’Ukraine tout entière, dès que Trump ne sera plus en fonction. Ils auraient bien vu l’Amérique intervenant militairement mais refusent, eux, « d’envoyer leurs fils se faire tuer pour l’Ukraine ». Gageons que si Poutine envahissait une partie de leurs territoires, ils refuseraient tout pareil.

Tels sont les Européens de l’UE, suffisants et critiques envers l’Amérique, féroces avec les classes moyennes et nos agriculteurs, et timorés devant les dictateurs.

Bravo à l’Administration Trump pour ce document qui devrait nous inspirer et pour l’intention louable de nous sauver de nos élites indignes et de leurs cohortes d’idiots utiles.

 La seule erreur, c’est toujours l’Ukraine : Trump est mal conseillé sur Poutine qui n’a que faire de marchés commerciaux et est aidé matériellement par la Chine. Trump en a assez fait. Il devrait à présent se laver les mains d’une situation où l’Amérique profonde a toutes les raisons de ne pas vouloir s’engager. Il a en effet d’autres périls à parer. Ce qui se passe en Ukraine est entièrement de la faute des Administrations Obama-Biden et de l’UE, c’est-à-dire de la gauche occidentale transnationale. L’Ukraine est probablement perdue et le mal prévaudra, l’odieux chantage nucléaire de Poutine ayant admirablement fonctionné, prêt à être tenté plus tard pour gagner d’autres territoires.

Poutine et Xi, associés dans leur détestation et leur jalousie du monde occidental, se lèchent les babines à la perspective de l’effacement de l’Europe.

On peut rêver que des Européens courageux se dressent et écoutent Trump, qu’ils osent affronter leurs élites arrogantes et fassent enfin imploser cette monstrueuse Union avec l’aide discrète de Trump. Trump s’occupe du monde, les Européens n’ont à s’occuper que d’eux-mêmes. Gagner la guerre culturelle est à ce prix et ne peut se produire que si tous les pays, de la Nouvelle Zélande à la Pologne, agissent de concert.

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