L’Iran, les USA… et la France

L’Iran, les USA… et la France

Les États-Unis ont donc frappé l’Iran, quelques jours seulement après l’armée israélienne – lançant, d’après le Pentagone, sur plusieurs sites nucléaires, six bombes GBU-57, de 14 tonnes à uranium enrichi, avec l’aide de bombardiers furtifs B2.
Ces bombes GBU-57 sont, selon ce que l’on en sait, capables de s’enfoncer jusqu’à 60 mètres sous terre avant d’exploser.
Il est encore trop tôt pour savoir si les coups portés aux installations nucléaires iraniennes ont été décisifs.
Mais l’on peut d’ores et déjà noter que, malgré toute la propagande médiatique en sens contraire, la supériorité technique de l’armée américaine demeure.
On peut aussi noter – hélas – que les pays européens, et la France en particulier, assistent en spectateurs à une partie qui les dépasse et pourrait fort bien dégénérer en Troisième Guerre mondiale.
Le plus ridicule étant évidemment le caractère de spectateur arrogant qu’Emmanuel Macron semble particulièrement affectionner. On a vu comme il s’était fait reprendre publiquement par Donald ­Trump après avoir prétendu que ce dernier avait quitté le sommet du G7 pour travailler à un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran (« Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien. »).
Il est assez pénible en temps normal d’être « représentés » par un gamin immature, qui veut absolument se hisser sur la photo « avec les grands ». Mais, lorsque le monde s’achemine rapidement vers une conflagration grave, l’humiliation se double du sentiment que la France manque à sa mission.
Mais comment en serait-il autrement quand des décennies de gouvernements anti-nationaux ont méthodiquement détruit notre appareil industriel, nos finances publiques et jusqu’à notre armée ?
Comment diable pourrions-nous être écoutés sérieusement (et non accueillis par un tweet moqueur ou insultant du président américain) quand nous avons délibérément choisi le déclin et la faiblesse ?
Certes, la puissance militaire n’est pas tout, mais elle demeure une condition nécessaire pour peser dans le concert des nations. Encore une fois, nous constatons que nos oligarques soi-disant « progressistes » sont décidément ringards avec leurs rêves de « mondialisation heureuse » et de « fin de l’histoire ». Il est temps de revenir à la réalité et de retrouver le chemin de la grandeur disparue de la France.

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