L’Occident face au ressentiment des Non-Occidentaux

L’Occident face au ressentiment des Non-Occidentaux

C’est la gauche occidentale transnationale qui attise les rancœurs du Tiers-Monde depuis Bandung.

Elle agit en ennemi de l’intérieur lié aux ennemis de l’extérieur au point d’être en passe de nous mener à un conflit mondial.

Tous les ans, à l’Assemblée Générale de l’ONU, les chefs d’Etat des 193 pays-membres sont conviés à parler à la tribune. Les dictateurs du nouvel Axe du Mal (Poutine, XI, Kim Jung-Un et l’ayatollah Khamenei) se gardent bien de venir en personne mais ils se font représenter. Pour ce 79e rendez-vous, on vit défiler les dirigeants de 134 nations : du premier monde (développé et dit libre), du deuxième monde (10 pays semi-développés dont la Chine et la Russie, dits BRICS) et du troisième monde (le Tiers-Monde toujours sous-développé malgré l’aide au développement : des centaines de milliards reçus du premier monde).

Créée en 1945 avec de bonnes intentions, l’ONU ne cesse de dériver toujours plus à gauche depuis 69 ans et est devenue un cirque coûteux et inutile. Alors qu’elle a échoué spectaculairement à sa mission essentielle de maintien d’une paix mondiale, ses technocrates arrogants prétendent gouverner le monde. L’organisation tentaculaire a maintenant dépassé l’état embryonnaire de la gouvernance mondiale et, bien que ses édits soient sans obligation légale, on voit les chefs occidentaux s’y soumettre en bradant toujours plus de leur souveraineté et en gaspillant l’argent de leurs contribuables au prétexte fallacieux du changement climatique et de son corollaire, le développement dit « durable et soutenable », c’est-à-dire non carboné « pour ne pas nuire à la planète ».

Les chefs non-occidentaux, pas si bêtes, adoptent le même discours lors de ces forums mondiaux mais agissent à leur guise : seuls les subsides promis pour s’aligner sur les fantasmes des Occidentaux décadents les intéressent. Consciemment ou inconsciemment, aidés par la gauche culturelle marxiste, ces pays tendent à nous rendre responsables de leurs échecs et nourrissent à notre égard des rancoeurs infondées.

Le secrétaire général de l’ONU, l’impérissable Gutteres, ouvrit la conférence en déclarant (sans rire) que « l’ère terrible de l’ébullition mondiale de la planète était entamée ». Pour y remédier, il prôna un « Pacte pour le Futur » soit une redistribution vraiment massive des richesses (en trillions de dollars), donnant enfin les moyens de mettre en vigueur l’ambitieux Agenda 2030, adopté par la même assemblée en 2015.

Rien de nouveau sous le soleil de New York, sauf que cette année, des chefs autoritaires et autres tyranneaux de plusieurs pays des BRICS laissèrent libre cours à leur colère, les aides promises (donc dues selon eux) tardant à arriver.

Parmi eux, les présidents communistes de Colombie, d’Afrique du Sud, du Venezuela, du Vietnam et du Népal, rejoints par le roi Abdallah de Jordanie, les présidents de Turquie, d’Iran et le très douteux Lula Da Silva du Brésil, déversèrent leur bile contre l’Occident. Trois griefs-clés frappés au coin du marxisme : en plus de la redistribution trop lente et jamais assez importante, la remise en cause du droit de veto réservé à 5 membres et la mise au ban d’Israël qui va de pair avec le soutien unanime à « la cause palestinienne ».

Devant ces audaces et l’agressivité palpable, les socialistes occidentaux se courbèrent bien bas : Biden se dédouana en vantant sa débâcle d’Afghanistan (en effet positive du point de vue des Talibans), Macron appela sentencieusement à un « nouvel ordre international » plus « multilatéral et donc plus juste ». Le Britannique Starmer se montra si réceptif aux jérémiades du président des Iles Maurice qu’il ne se contenta pas de belles paroles et s’exécuta. Sitôt rentré, il décida avec son ministre des Affaires étrangères d’origine guyanaise, David Lammy, et sans consulter le Parlement (en vacances pour ses universités d’été) ou le gouvernement américain, de rétrocéder à l’Etat mauricien l’archipel des Iles Chagos, dûment acheté pour 3 millions de Livres en 1968 (environ 50 millions d’aujourd’hui) avec la base militaire anglo-américaine de Diego Garcia, à haute valeur stratégique. Ce geste irresponsable, gratuit et purement idéologique est de l’ordre de Biden laissant aux Talibans la base aérienne de Bagram avec 85 milliards d’équipements militaires ou de Carter faisant cadeau au Panama du canal construit et payé par les Etats-Unis. Un tel abandon de souveraineté à l’Etat mauricien est un cadeau inespéré pour la Chine puisque les Iles Maurice sont déjà son allié complaisant dans son opération de ceinturage mondial et que le bail de 99 ans ne garantit rien.

Ce qui ne fut pas dit à la tribune mais est bien connu du public, c’est que les mêmes dirigeants occidentaux favorisent aussi chez eux, depuis longtemps et de plus en plus contre les intérêts de leurs populations, des millions d’immigrants venus du sud, autrement dit des ressortissants de ces pays qui se posent en victimes.

Le Pacte pour « l’Immigration sûre, ordonnée et régulière » de la même ONU de 2018 a été suivi à la lettre par l’UE puis par l’administration Biden-Harris. En conséquence, l’Europe, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont submergés d’immigrants, entrés illégalement mais qui ont droit à tout.

De sa voix insupportablement nasillarde, Kamala Harris se lamente de ne pouvoir donner que 750 dollars aux familles qui ont tout perdu lors de l’ouragan Helene (c’est la faute-à-Trump et au réchauffement climatique !) mais ne dit pas que les fonds réservés aux situations d’urgence ont été distribués aux immigrants illégaux  (y compris les 30 000 meurtriers et repris de justice avérés): frais d’hôtels, de transports, d’avocats, d’enregistrement aux élections du 5 novembre, de soins hospitaliers et en cartes pour retirer 350 dollars par semaine… sans compter le milliard de dollars en « aide humanitaire » envoyé à l’OLP et au Hamas depuis le 7 octobre 2023.

Cette générosité (criminelle) envers les pays non-occidentaux et leurs ressortissants n’est apparemment pas appréciée et ne le sera jamais. Il faut toujours plus.

Les Occidentaux décadents ne comprennent pas ou ne veulent pas voir que se dresse contre eux, en plus de l’Axe du Mal, un second axe, lié tacitement au premier, celui de toutes les puissances autoritaires des 2e et 3e mondes. La tension est telle qu’une Troisième Guerre mondiale est souvent invoquée, inquiétude moquée par certains, prise très au sérieux par d’autres. Déjà, il y a deux guerres chaudes en cours et Israël fait pour sa défense la guerre que les Occidentaux auraient dû faire depuis longtemps à l’Iran en réponse à des décennies d’attentats terroristes subis, tous financés par la théocratie islamique.

Il faut espérer qu’Israël détruise l’arsenal nucléaire des ayatollahs avant que ceux-ci puissent s’en servir.

Bien sûr, un conflit mondial n’aurait rien de semblable aux deux premiers, avec des armes différentes, extrêmement sophistiquées et utilisation de satellites, combinées à des tactiques hybrides.

Le fait est que les gens qui ne nous aiment pas (et veulent notre fin en tant que premier monde, nations capitalistes et démocratiques) consacrent des sommes énormes à leur armement (alors que nous épuisons nos budgets en dépenses sociales) et unissent leurs forces. Le général américain Jack Keane et des fondations spécialisées (dont La Commission sur la Stratégie de Défense Nationale) exposent dans un rapport comment la Chine et la Russie multiplient les exercices militaires joints au-dessus du Japon, de l’Alaska et de l’Arctique et même d’une partie de l’Amérique centrale avec l’assentiment du Venezuela et de Panama. Concernant les millions d’illégaux entrés aux USA, le rapport parle aussi de la possibilité d’agents constituant une 5e colonne, envoyés pour saboter les infrastructures et les sites militaires. Et la menace d’une attaque cybernétique de grande envergure lancée conjointement à d’autres attaques explosant ici et là est toujours possible.

A défaut de l’anéantissement nucléaire, voilà à quoi ce troisième conflit mondial pourrait ressembler.

Pas étonnant que tous se mobilisent pour empêcher Trump de gagner. Qui d’autre pour empêcher que le chaos mondial déclenché par Biden ne dégénère en désastre planétaire ?

Trump, crânement, est revenu à Butler, douze semaines après y avoir été victime d’une première tentative d’assassinat, pour « y terminer son discours interrompu », commençant son allocution par les mots : « Comme je le disais »… Mais en plus de l’humour si nécessaire, il a rassuré ses électeurs et tous les Occidentaux encore dotés de conscience et de bon sens.

S’il peut rendre à l’Amérique sa sécurité, nous en profiterons tous.

La guerre culturelle

 

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