L’ultra-gauche violente et terroriste
Je prends acte des annonces faites par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, d’ouvrir la procédure contradictoire préalable à la dissolution de la Jeune Garde ainsi que celle du collectif islamiste Urgence Palestine. Ces déclarations sont le fruit de la pression constante exercée par le Rassemblement National : du cri d’alarme lancé par Marine Le Pen à Élisabeth Borne en décembre 2022, d’une question écrite de ma part en février 2023 qui ne recevra jamais de réponse, jusqu’à l’interpellation de ce 29 avril par Sébastien Chenu, sur la menace que fait peser l’ultra-gauche sur notre démocratie. Aussi, c’est la pression politique, non l’élan gouvernemental, qui a obligé le ministère à bouger.
La Jeune Garde n’est pas un « collectif antifasciste », mais une milice organisée : huit individus mis en examen pour l’agression antisémite d’un lycéen forcé de crier « Vive la Palestine ! » ; tabassage systématique de journalistes et d’étudiants dissidents ; et, à sa tête, Raphaël Arnault, triple fiché S, aujourd’hui député LFI, condamné pour violences et auteur de menaces de mort contre une militante de Némésis. Voilà l’organisation que le gouvernement a laissé prospérer.
Quant au collectif islamiste Urgence Palestine, Je rappelle qu’il s’agit d’un relais de propagande terroriste pro-Hamas. Dans son enquête du 10 avril 2024, Livre Noir montre, d’une part, les prises de parole publiques de militants d’Urgence Palestine célébrant les tueurs du Hamas comme des « martyrs » et appelant à l’intifada à Paris, et, d’autre part, des captures d’écran internes où certains cadres exigent que l’Union européenne « bombarde Israël ». Un réseau de collaborateurs islamistes qui attise la haine antisémite et légitime la violence djihadiste. Le Rassemblement National exige donc la même fermeté : dissolution immédiate et interdiction totale d’activité ; tolérer ces réseaux revient à ouvrir la porte au terrorisme sur notre sol et à lui offrir une tribune.
J’enjoins Bruno Retailleau à passer du commentaire à l’action : la France n’a pas besoin d’un « ministre de la parole ». La sécurité des Français exige la publication immédiate et sans délai de décrets de dissolution ; autrement, les annonces de ces derniers jours ne seront qu’un écran de fumée de plus.
Dissoudre aujourd’hui ou cautionner demain : il n’y a pas de troisième voie. Si l’exécutif recule encore, il portera seul la responsabilité d’avoir laissé prospérer une milice ultra-violente qui menace et brandit l’antisémitisme comme étendard.
Je suivrai les dossiers de dissolution de près jusqu’aux publications des décrets de dissolution au Journal officiel, puis veillerai à ce qu’aucune tentative de reconstitution, quel qu’en soit l’intitulé, ne voie le jour.
Julien Odoul, député
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