Macron et sa réalité virtuelle

Emmanuel Macron est décidément complètement déconnecté de la réalité.

Discutant, jeudi 6 juillet, avec des élus des Pyrénées Atlantiques à Pau, en marge d’un déplacement sur le tour de France (il doit essayer de se dessiner un costume de président proche du peuple et du terrain, mais, disons-le tout de suite, cela lui va comme des bretelles à un lapin !), « Jupiter » a déclaré : « Qui avait prévu ce qui allait se passer ? »

Qui ? Mais une fantastique cohorte de personnalités qui ont été, précisément pour cela, vouées aux gémonies par M. Macron et ses amis.

Du Britannique Enoch Powell, qui perdit toute chance d’accéder au poste de Premier ministre pour avoir osé dire la vérité, à Jean-Marie Le Pen, en passant par Éric Zemmour, Jean Raspail et tant d’autres.

Plus récemment, a-t-on assez entendu entre les deux tours de la dernière élection présidentielle que Marine Le Pen était « fasciste » parce qu’elle avait l’incroyable culot de faire remarquer, pourtant bien discrètement, qu’une certaine régulation de l’immigration serait salubre ?

Mais la caste jacassante vit dans une réalité virtuelle, comme on dit en informatique. M. Darmanin se réjouit ainsi du « calme » du 14 juillet où « seuls » 218 véhicules ont été brûlés !

Et ce brillant résultat fut obtenu malgré la mobilisation de 45 000 policiers et gendarmes – qui devaient naturellement avoir, comme d’habitude, ordre de rester l’arme au pied pour éviter toute « provocation » !

Mais à quoi tout cela rime-t-il ? Qui ces politicards veulent-ils convaincre ?

Si ce sont les Français, il y a beau temps qu’ils ne croient plus les mensonges de nos « chers » dirigeants.

Si ce sont les immigrés, ils se fichent comme d’une guigne de la parole présidentielle et, à plus forte raison, d’une parole ministérielle.

Si ce sont les médias, nul besoin de les convaincre : ils ont bien compris que leur « mission » consistait à diffuser massivement la propagande du Pouvoir.

Albert Einstein disait sagement : « Il ne faut compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre. »

Les récentes émeutes, comme bon nombre de problèmes dont souffre la France, ont été créés de toutes pièces par les technocrates qui ont pris le pouvoir à la mort de Pompidou.

Qui serait assez fou pour compter sur ces technocrates pour résoudre ces problèmes ?

D’autant que les compétences requises, pour simples qu’elles soient, sont aussi les plus absentes de cette technostructure : il y faut du courage et du bon sens !