MACRON, FOSSOYEUR

MACRON, FOSSOYEUR

STU-PE-FIANT : le Président de la République EST le Président de TOUS les Français. Il ne doit donc pas prendre une position partisane dans une élection nationale. Encore moins lorsque sa propre analyse l’amène à constater que le contexte appelle à une consultation pour se rapprocher des aspirations profondes de la population… Il y aurait donc une déloyauté manifeste dans son attitude partisane laissant entendre qu’il n’acceptera pas le résultat de ces élections ?
Tout le monde a bien compris le jeu, ces dernières semaines, du petit président.
Il n’a plus qu’un seul but, plus qu’une seule aspiration : demeurer le plus longtemps possible encore à cette place qui lui apporte tant de jouissances : entrer dans une salle où tout le monde est debout par simple tradition de courtoisie, parler aussi longtemps qu’il veut avec l’assurance que ces auditeurs ne pourront ni partir, ni manifester un quelconque désaccord, le pouvoir de faire tous les effets de manche qu’il aime, de s’ « éclater » en étant observé, écouté… La délectation d’être en mesure de s’émerveiller de Sa prestation en se sentant Le Patron de la France, de l’Europe, de Poutine!… L’immense volupté d’avoir ce sentiment de se sentir plus intelligent que la terre entière, la preuve d’avoir une influence, même de plus en plus ténue, sur le cours des choses, de l’Histoire, de faire la « Une » des médias qu’il subventionne et sont à sa botte, d’être de taille à imaginer des scenarii, même délirants, auxquels personne n’a pensé car personne n’y croit… Sans oublier cette délectation sans égale de savoir que Lui-Soi-même, Lui-Seul détient le Feu Jupitérien de l’atome militaire, et surtout plus que tout : de ressentir le vertigineux frisson d’em**rder plusieurs millions de Français qui croyaient encore que leur vote était sacré dans notre Démocratie, de ces Gaulois réfractaires qui prenaient pour argent comptant l’idée qu’il était obligé de respecter les règles de NOTRE Démocratie. Sans parler de ses séances de « selfies » lorsqu’il se déplace dans le pays profond : immense composition de mégalomanie, d’imitation d’empathie, de théâtre guignolesque…
Quelle immense jouissance que celle de détricoter le rêve de ces gens de peu, ces bouseux, bref ces pauvres qui croyaient encore qu’il avait été élu pour construire leur bien, leur avenir, leurs enfants, leur sécurité, leur fierté d’être héritiers d’une France Universelle, d’une Nation qui faisait appétence, convoitise ou admiration…
En partant, il lui restera tout de même l’extraordinaire Volupté d’avoir été le plus efficace exécuteur des basses œuvres de tous ces politiciens calamiteux qui l’ont précédé, accompagné, ou encensé…
S’il part dès demain, nous lui souhaitons une longue vie heureuse et beaucoup d’enfants…
Pierre-André CHAPELLE

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