Macron ment et dit aussi d’énormes bêtises en économie
Une précision d’entrée : Marine n’est pas supposée être spécialiste en économie, Macron oui, c’est un financier qui a été le conseiller économique d’Hollande les deux premières années puis son ministre de l’économie les deux années suivantes. Or c’est lui qui a dit les plus grandes bêtises.
Par exemple Macron dit une énorme bêtise quand il pense ridiculiser Marine à propos de l’ECU et en disant : « Une grande entreprise ne pourra pas payer en euro d’un côté et payer ses salariés en francs de l’autre. C’est n’importe quoi, Marine Le Pen, cela n’a jamais existé ! »
Malheureusement cette énorme bêtise est crue par la grande majorité des Français.
D’abord oui il a bien existé une monnaie européenne commune, en parallèle des monnaies de chaque pays. C’était, comme Marine l’a dit, l’ECU (European Currency Unit), l’unité de compte européenne créée en 1979 dans le cadre du SME (système monétaire européen). C’était un panier des monnaies de chaque pays de l’union européenne, qui représentait une valeur commune moyenne de ces monnaies, donc ses variations étaient nettement moindres que les fluctuations de chaque monnaie. L’ECU était utilisé par les institutions européennes et les banques centrales, et servait de monnaie de placement et d’endettement sur les marchés financiers. Parallèlement, chaque pays avait gardé sa monnaie.
Lors du passage de cette monnaie ‘commune’ ECU à la monnaie ‘unique’ celle-ci a été nommée ‘EURO’ en particulier parce que certains pays membres du SME ne rejoignant pas la zone EURO pouvaient continuer d’utiliser l’ECU en parallèle de leurs propres monnaies !
Même dans la zone euro, celui-ci a coexisté avec les monnaies locales pendant les premières années, pour faire la transition. Qu’on ne dise donc pas qu’ils ne peuvent pas coexister.
Et encore aujourd’hui, tous les jours, de nombreuses entreprises, dont manifestement Macron ne connaît rien, utilisent en parallèle l’euro et leur monnaie propre. C’est le cas des pays de l’union européenne qui ne font pas partie de la zone euro mais qui ont signé le MCE (mécanisme de change européen) qui lie le cours de leur monnaie nationale à celui de l’euro. C’est le cas aussi des pays de l’union européenne qui ne font partie ni de la zone euro ni du MCE, c’est aussi le cas de pays en dehors de l’union européenne qui préfèrent utiliser l’euro en monnaie internationale plutôt que le dollar, alors qu’ils ont bien sûr leurs monnaies nationales.
Alors quand un financier ex-ministre de l’économie trouve ridicule ce que dit Marine à ce propos, il faut se poser la question : il n’y connaît rien ou il nous mène en bateau ?
Car pour penser que l’euro peut subsister sous sa forme actuelle, il faut vraiment ne rien savoir, ou mentir effrontément. Ne pas tirer fortement la sonnette d’alarme sur la zone euro et l’Europe est une grave erreur. Il ne s’agit pas de promettre, comme il le fait, « une Europe qui va développer nos emplois et nos économies » et qui va « protéger nos industries stratégiques » (lui qui a autorisé la vente d’Alsthom à General Electric, au grand bénéfice de Rothschild, ou encore la fusion de Technip avec l’américain FMC technologies avec transfert du siège à Londres), il faut dire comment il va le faire et avec quels moyens.
La zone euro est la moins compétitive même en Europe : dans les 10 dernières années le PIB réel par habitant, ajusté pour tenir compte de l’inflation, a progressé aux Etats-Unis de +3,3 % et dans l’union européenne de +0,6 %, elle a régressé dans la zone euro de -1,8 % !
Pour être adaptée à un pays, la monnaie doit être en accord avec l’économie de ce pays. À défaut nous arrivons à la dette de la Grèce, qui nous a déjà coûté très cher sans pour autant aider ce pays, qui devient absolument insoutenable, bientôt ce sera le cas de l’Italie et l’Espagne, puis de la France. Donc la remise en cause de l’euro est inéluctable. Faut-il attendre que le bateau coule ?
Depuis 2015 la BCE a distribué 1.500 milliards € « d’excédent de liquidités » (c’est-à-dire en plus des liquidités réelles déposées par les banques) : l’Allemagne à elle seule a reçu 60 % de ces excédents ! 20 % ont été reçus par quatre pays (France, Luxembourg, Pays-Bas, Finlande). Comment est-il possible de stabiliser une zone avec de telles différences entre les pays ? Pour le faire il faudrait une intégration complète, c’est-à-dire en fait former un seul pays, avec des régimes sociaux et fiscaux identiques pour tous. Faute d’une telle solution totalement rejetée par divers pays dont l’Allemagne en premier, faut-il abandonner l’euro ou trouver une solution comme celle que proposait l’ECU qui permettait d’avoir une monnaie commune (mais pas unique) en gardant sa monnaie nationale ?
Tel qu’il est défini maintenant l’EURO représente à la fois les monnaies locales et une monnaie internationale, avec un volume d’encours gigantesque, du fait à la fois de la monnaie scripturale et des émissions des excédents de liquidités de la BCE. Ce volume de liquidités favorise le jeu des grands groupes financiers qui spéculent sur les monnaies, sur les valeurs en bourse, sur les valeurs des matières premières dont le pétrole, en lien avec les pays pétroliers musulmans qui sont à la fois les grands capitalistes et le moteur d’une immigration de masse, synonyme de consommation et de main-d’œuvre à bas prix pour les financiers, synonyme de conquête pour les autres.
Ainsi, les dires de Marine sur l’ECU et sur la dangerosité de l’euro tel qu’il est défini actuellement sont une réalité, et son idée d’une double monnaie non seulement a existé, mais devra exister à nouveau si l’on veut permettre à la fois des zones d’échange ouvert économiquement stables tout en maintenant la flexibilité de chaque pays en fonction de ses capacités, la seule alternative étant une intégration complète non seulement de la monnaie, mais de la fiscalité et des protections sociales.
Plus fondamentalement il faut rappeler qu’une monnaie remplit plusieurs fonctions en parallèle, puisqu’elle est à la fois moyen d’échange, étalon de valeur et instrument de réserve. Il faut aussi rappeler que cette monnaie peut-être fiduciaire, celle de l’État qui devrait en garantir la valeur, ou scripturale, celle des banques qui créent cette monnaie évanescente, qui apparaît avec le crédit et disparaît quand il est remboursé, permettant ainsi l’amplification des échanges commerciaux, et bien sûr en même temps les plus grandes spéculations. Et le capitalisme financier, dont Macron est le symbole, se nourrit du mélange de ces deux formes de la monnaie et de ses fonctions diverses. Car la même monnaie permet au travailleur d’acheter avec son salaire ce dont il a besoin, elle permet aussi d’économiser et investir ou voir sa valeur chuter avec l’érosion monétaire (qui est un bénéfice pour l’État), elle permet d’utiliser des prestations familiales à n’importe quelle fin y compris le financement du terrorisme, et cette même monnaie permet au capitalisme financier de spéculer sur les monnaies, sur les valeurs et les transferts des entreprises, avec le plus grand mépris des personnes.
L’économie est supposée être la spécialité de Macron, mais on peut se demander au bénéfice de qui quand on voit d’un côté les résultats qu’il a obtenus pour lui (en 4 ans un peu plus de 3 millions d’euros, qui se sont volatilisés mystérieusement), de l’autre pour la France puisqu’en quatre ans de mai 2012 à août 2016 où il était l’artisan principal de cette économie, les prélèvements obligatoires sont passés de 900 à 1.000 milliards par an (+ 11%), la dette publique de 1.800 à plus de 2.200 milliards (+22%), l’ensemble des chômeurs de moins de 5 millions à plus de 6 millions (+ 20%). Et cela alors même que toutes les conditions économiques étaient favorables, comme le prix du pétrole et les taux d’intérêt extrêmement bas voire négatifs,
Marine est loin d’être parfaite, mais elle a l’énorme avantage de vouloir en premier restaurer l’ordre et gérer l’immigration, facteur essentiel de stabilité sociale et de redressement économique, à l’inverse Macron est le produit et l’outil d’un capitalisme financier qui cherche à avoir de plus en plus la main sur la souveraineté nationale, en témoignent la promotion et la protection dont a bénéficié Macron. Un chercheur économiste du CNRS a écrit en avril 2017 « la candidature Macron est le spasme du système et constitue une entreprise essentiellement frauduleuse. Des milliardaires possèdent la presse et entreprennent de porter un banquier d’affaires à la présidence de la république ».
Nous savons qu’il va être élu, mais que tous ceux qui ont compris le danger qu’il représente aillent voter Marine afin d’éviter un succès écrasant qui donnerait à Macron encore plus de pouvoir.
Comments (10)
Oui, tout ça c’est très bien, vous avez surement raison… Mais Macron a été élu, et ça c’est une réalité !… Vous pouvez en effet avoir raison, vous aurez toujours tort dans notre dictature appelée pudiquement le “système” qui nous a imposé Macron en ayant détruit de façon incroyablement vicieuse, mais tout de même plus “élégante” que le fait Erdogan dans son pays (!), mais en utilisant la même méthode dictatoriale… Nous savons tous que le “système” a violé les Français et que nous serons désormais soumis à la dictature forte qui précède la charia… Les Français n’ont pas voulu réagir quand il était encore temps, car ils ont été trompés par les chiffres de l’invasion migratoire que le “système” a toujours minoré pour ne pas inquiéter les bobos crédules… La page est désormais tournée et la France rayonnante de culture et de splendeurs est morte !… Je suis triste de constater que nos enfants se sont laissés manipulés malgré nos mises en garde. Ils sont les “idiots utiles” à la cause du “Nouvel Ordre Mondial” prôné par la finance internationale et ses valets dont Macron n’est qu’un pion.
Les ISRAELIENS et les SUISSES qui ne sont pas des novices en matière financière, utilisent deux monnaies : la leur à usage interne, le USD pour les transactions internationales. Macronibus doit l’ignorer.
Une éducation jésuite : Macron ne peut mentir mais il est devenu habile à dissimuler
Non mais, ne vous trompez pas. Vous parlez là du “MAITRE DES HORLOGES”. Celui qui ne manque jamais une occasion de donner des leçons et de sortir des formules empruntées, sensées afficher sa culture, alors que cette formule tirée d’un roman a été abondamment utilisée par moije qui l’avais piquée à françois son phare. Sous peu, nous allons voir si micron est réellement le maître des horloges et plus encore de ses décisions : après qu’il se soit rendu une nouvelle fois à Canossa germanica – en sens inverse de l’autre- quérir son adoubement auprès de merckel, comme gauleiter de la nouvelle province teutone (de provincia, le pays des vaincus) le gau hexagonal qu’il aura contribué a anéantir, il ne sera le maître de rien comme peut l’être un chien soumis à son maître . Il n’aura de cesse de mettre le nouveau gau au pas – de l’oie- pour complaire à ses patrons d’outre rhin et d’ailleurs. Ceci ne vous rappelle t il pas une certaine période de notre histoire que la bobo-gauchie situe comme “la plus sombre” . Et ça a la prétention de vous donner des leçons.
Mais Macron est un malade. C’est un psychopathe et c’est expliqué par un professeur en psychiatrie italien (donc neutre) :
https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s
On va confier les commandes du pays, à nouveau, à des socialistes menés par un type perturbé qui détiendra les clés du feu nucléaire !
D’accord ou pas sur la monnaie avec micron vous allez devoir MARCHER…. AU PAS DE L’OIE. Pour paraphraser Canteloup (dont les sketchs sont produits par un gauchiste notoire et recraché par Nicolas) , imitant merckel “AH CHE JE ME REGAL TE VOIR ENFIN CES CRETRIN TE FRANZOUSE OBLICHES TE ME LECHER LE Q! Merci le minet….. Avec grosse claque sur la cuisse jambonesque à la teuton. Tous en résistance, dès maintenant et pas de cadeau aux élections législatives pour terrasser la bête – la vraie – et ses métastases.
Pour avoir exercé toute ma carrière professionnelle au sein du département des Achats Techniques d’un grand groupe industriel je confirme ce qu’affirme ici monsieur Raymond Riche, à savoir qu’avant l’instauration de l’€uro nous pouvions négocier nos contrats commerciaux avec des entreprises européennes sur la base de l’écu.
Et nous y recourûmes parfois.
Je reconnais que cette pratique ne connut néanmoins pas, au sein de mon groupe, le succès que d’aucun en avait escompté. À cela au moins deux raisons :
¤ Le recours à l’écu ne pouvait pas être imposé. Les deux partenaires devaient être d’accord pour y recourir.
¤ La référence au dollar constituait souvent le refuge ‘’neutre‘’ de ceux qui ne voulaient pas courir le risque des variations du taux de change à terme entre les deux devises nationales des contractants.
Aussi, devant les yeux stupéfaits de monsieur Macron devant le rappel que fit madame Le Pen du rôle qu’avait pu jouer l’écu avant l’€uro, …… je me suis sincèrement demandé sur le moment si c’était moi qui commençait à être affecté par des troubles de la mémoire, …… ou si c’était tout bonnement le ministre dont la culture professionnelle était notoirement incomplète !
Or, même à 73 ans, j’ai encore bonne mémoire !
ce système de recouvrement et de COMPENSATION était à ce point ” complexe ” pour ne pas dire ” tordu ” outre le fait qu’ il était d’ une lourdeur telle qu’ il retardait les règlements et ralentissait ainsi la vitesse de circulation des monnaies, faisait effectivement courir des risques sur l’ intégralité perçue à terme du montant des contrats … il est remarquable que cette mauvaise-superbe idée ait été reprise ” politiquement par deux énarques d’ abord N.D.A. ensuite Philippot
pour connaître un peu mieux les limites de l’ euro ( car il y en a ) lire sur : herodote.com comment la monnaie unique tue l’europe
Que je sache, si de nombreuses transactions internationales peuvent se réaliser en Euro, la plupart utilisent le Dollar US. Même si Macron a étéi mauvais il n’empêche que le discours de Marine a changé probablement sous l’influence de Dupont, l’a développé à un moment délicat et sans tenir compte de la capacité d’écoute et de compréhension du français moyen.
Pourtant cette proposition d’utiliser DEUX monnaies NON MISCIBLES dans le porte monnaie du consommateur pouvait aisément s’expliquer en se basant sur l’exemple d’une transaction majeure internationale, celle qui concerne le commerce du pétrole.
Très simple. Posez la question à un français moyen en lui demandant de donner le cours du baril sans exiger qu’il vous fournisse la monnaie qui est utilisée, car le piège se situe à ce niveau. Eh bien IL HESITERA SUR LE COÛT MAIS L’ANNONCERA EN……DOLLAR !
0/20 pour le montant, 20/20 pour le choix de la monnaie assurant la transaction.
Voilà à présent que ce brut est “cracké” à Fos sur Mer et nous arrive à la pompe. Là, le quidam sans hésitation aucune vous cite le prix au millième près et son paiement en Euro. 20/20 deux fois. Nous avons bien deux monnaies sans nous en rendre compte sauf que les deux porte monnaie n’en supporte qu’UNE à la fois.
Et j’aurais conclu face au petit banquier mais surtout face à la caméra et aux téléspectateurs que les américains eux même ne dérogent pas à la loi et paient comme tout le monde leurs transactions internationales en…Dollar US !!!!! C’est en tout cas l’anecdote que j’ai adressé à Marine la veille du face à face…
Car dimanche chers amis, le téléspectateur interrogé n’aura pas besoin de 500 signatures pour voter et son bulletin pèsera le même poids que le vôtre, le mien, celui de Marine, Macron et Hollande si ce dernier disposait encore de tous ses droits civiques… Passez moi à présent le conseiller de Marine pour que je lui retire les siens. Quel gâchis….
ce ne serait certainement pas dans le ” porte monnaie ” du consommateur français ” moyen ” ( lambda ) qu’ on trouverait les deux monnaies puisque l’ une serait destinée aux échanges entre nations européennes et l’ autre serait à usage interne … remarquons au passage que ce dispositif renforcerait ipso facto la prépondérance du U.S. $ …
le problème est beaucoup plus simple que ça : pour retrouver notre force de frappe économique et notre influence il faut :
¤ faire des économies dans le fonctionnement de l’ Etat et dans celles des collectivités locales
¤ rendre notre système administratif et fiscal plus … accueillant et notre territoire moins … accueillant pour ceux qui vivent d’ une part de la dépense publique aussi nommée : ” redistribution ” ou ” aides ” ou ” secours ”
investir dans le futur : enseignement, recherche , technologies du futur, écologie etc …
toutes les autres solutions sont autant de leurres et le ” patriotisme ” ( ou au pire le ” nationalisme ” ) une impasse