Marché de dupes et accord avec le Mercosur
L’Europe au front bas est encore en train de céder au pouvoir sournois qui la dirige.
Après avoir mis la France à genoux industriellement, voici que l’on veut ruiner son agriculture – un beau marché de dupes perdant-perdant, qui ne fera qu’un gagnant : l’intermédiaire, c’est-à-dire le marché international.
Benoît XVI avait dénoncé ce genre d’accord qui provoque une explosion des prix des produits de première nécessité (alimentaire surtout) dans les pays exportateurs (sous-développés) et ruine les producteurs des pays développés importateurs (pour les mêmes produits).
Nos paysans ont raison de ne pas céder au chantage des États-Unis et des pays d’Europe moins concernés par l’accord avec le Mercosur. Ces derniers en espèrent un coup de pouce dans leurs exportations.
Le marché unique européen, nous nous en souvenons, a œuvré de nombreuses fois contre la France, qui a perdu.
« L’ami américain » et certains de ses alliés ont aussi œuvré contre nous, en prenant même des libertés totalement anormales vis-à-vis des règles du commerce. Souvenons-nous par exemple du contrat de sous-marins avec l’Australie.
Tout cela nous fait penser que la France est prise dans la nasse d’intérêts nationaux en Europe et internationaux à l’export.
À l’issue de la bataille de Poitiers (1356), Jean le Bon fut fait prisonnier et la France dut payer en rançon l’énorme somme de 3 millions de livres d’or (12,5 tonnes). Une nouvelle pièce d’or fut alors frappée : le franc à cheval, première monnaie à porter le nom de « franc ».
Cet épisode devrait nous faire réfléchir devant ce qui nous attend à l’avenir.
L’énormité de la dette française ne nous permet pas de baisser la garde. Donner notre accord au Mercosur est une folie ! États-Unis à droite, Europe à gauche, tout concourt à l’écrasement de la France. Monsieur Macron, ne signez pas !
La France, de plus en plus encadrée par des accords signés en catimini, hors de contrôle de la voix populaire, doit retrouver sa parole et la liberté de choisir elle-même sans passer par le subterfuge (quand le Conseil européen statue à la majorité qualifiée) du vote des « sachants » choisis sur un plateau d’argent.
La situation est grave. Ne trouvez-vous pas anormal qu’au fronton de nos édifices officiels, le drapeau français soit flanqué du drapeau européen ? Et est-il acceptable que le destin de l’Europe puisse être guidé, directement ou indirectement, par des ressortissants ayant la double nationalité ?
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