Médecine
Les énarques qui, aujourd’hui, dirigent la France sont compétents en tout. Les Professeurs des Facultés de médecine organisent des examens pour obtenir le diplôme de médecin. Un jour, pour réduire le déficit de la Sécurité sociale, un énarque a fait valoir qu’en réduisant le nombre de médecins, automatiquement, on réduirait ledit déficit. On a donc inventé le fameux numerus clausus : 100 étudiants ont la moyenne mais on n’en prend que 80 pour l’année suivante. Devant le manque organisé de médecins, on vient d’inventer le numerus apertus. Si 100 étudiants ont la moyenne, on doit maintenant en admettre 120 ! Et si on arrêtait d’emm … les Facultés de médecine ? La mission de l’État, c’est la police, la justice et l’armée pas le diplôme de médecin !
Comments (1)
Ce problème est beaucoup plus complexe et les facteurs de ce chaos, qui n’ est pas seulement … hospitalier, sont autrement plus nombreux :
Commençons d’ abord par la baisse du nombre d’ étudiants formés : ce qu’ il faut savoir c’ est que dans les années 60 / 70 et suivantes la ” Sécu ” était EFFECTIVEMENT devenue la ” vache à lait ” de nombreux médecins, pharmaciens et laboratoires médicaux
Parlons maintenant du Présent et tout ce que je rapporte ici m’ a été dit par le remplaçant de mon médecin ” référant ” ce que je met entre parenthèses ( ” … … ” ) Ce remplaçant travaillant aux Urgences d’ un C.H.U. et accomplissant des ” missions outre mer )
” Aujourd’ hui les jeunes médecins sont bien et mieux formés ” mais il ne le sont ( sauf un stage chez un médecin de ville ou de campagne ) uniquement à l’ Hôpital de sorte que pour ceux ( les Médecins Spécialistes en Médecine Générale ) qui execeront en ” libéral ” tout retournera à un moment ou à un autre à l’ Hôpital . Les ” nouveaux ” médecins sont peut être ” mieux formés ” mais cela ne veut pas dire qu’ ils sont plus … autonomes, ils sont ainsi toujours dépendants de l’ Hôpital et de ses spécialistes . Si on ajoute à cela que ces ” nouveaux médecins ” n’ assurent plus les mêmes gardes de ville de nuit comme de jour et de week end comme les ” anciens ” on comprend facilement que les Services d’ Urgences soient débordés d’ autant que ces médecins de ville ne font plus de visites à domicile ( ” ce qui est même devenu une pratique de moins en moins fréquente chez …. S.O.S. Médecins ). On voit ainsi ” arriver aux Urgences d’ un C.H.U. en pleine nuit des pharyngites banales, parfois même en taxis dont ils demandent le remboursement, quand ils n’ exigent pas par téléphone qu’ on leur envoie en … urgence une ambulance ”
De plus la “pratique ” s’ est considérablement dégradée :
– Les gens prennent rendez vous chez plusieurs médecins mais ne vont , quand ils viennent encore, que chez un seul sans avertir les … autres
– ils sont de plus en plus agressifs, injurieux et même violents envers le médecin ou son personnel ( quand il y en a encore ) idem aux Urgences ( ou chez less infirmiers ou pharmaciens )
– leurs exigences sont disproportionnées avec leur pathologie
– – le Médecin ” traitant ” n’ a plus véritablement le choix d’ un référant spécialiste qu’ il juge professionnellement capable pour prendre en charge partagée la pathologie à traiter ( pour ce qui me concerne lorsque j’ exerçais en Région Bourgogne j’ adressais mes cas les plus complexes aussi bien à Paris qu’ à Lyon ou à Besançon , cela dans le SEUL INTÉRÊT de ” mon ” malade et n’ avais pas un ” réseau LOCAL de connivences ” comme mes autres confrères )
– La féminisation de la profession qui fut une excellente chose ( mon épouse était pédiatre et allergologue ) a justement entraîné qu’ un médecin dit de ville … ” mâle ” était le plus souvent remplacé par deux voire par trois médecins femmes ( c’ est le cas dans une commune voisine de la mienne )
_ on peut aussi observer que les malades sont de plus en plus méfiants mais pas toujours à juste titre … c’ est ainsi qu’ une M.G. roumaine excellente professionnele n’ a jamais pu se faire une clientèle dans un bourg SANS MÉDECIN de plus de 1600 habitants et qu’ une autre d’ origine maghrébine toute aussi excellente a deux fois moins de patients que ses deux associées
signé Le Doc