Meurtre de Philippine

Meurtre de Philippine

L’odieux assassinat de la jeune Philippine de Carlan a, à juste titre, choqué l’ensemble de la population française.
Il reste en effet comme un monstrueux symbole de l’ensauvagement de notre pauvre pays.
Tout dans cette affreuse histoire est exemplaire.
La victime est une jeune fille, étudiante sans histoire, catholique engagée, issue d’une vieille famille française.
Le suspect est, quant à lui, un Marocain qui avait déjà été condamné pour viol en 2019 (alors qu’il n’était âgé que de 17 ans !). Condamné à 7 ans de prison, il avait vu sa peine réduite à 5 ans et avait été libéré le 20 juin dernier avant d’être transféré dans un Centre de rétention administrative.
D’où un juge le fit sortir le 3 septembre dernier, alors même qu’il était sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), pour l’assigner à résidence dans un hôtel de l’Yonne (la veille du jour où le Maroc avait transmis son autorisation d’expulsion : pour une fois, une OQTF aurait pu être exécutée !).
Le suspect ne fut jamais reçu dans cet hôtel de l’Yonne : sitôt libéré de son centre de rétention administrative, il s’évapora dans la nature jusqu’au jour où il viola et assassina cette malheureuse.
Il a finalement été arrêté en Suisse.
Emmanuel Macron a exprimé l’indignation de la nation devant ce crime odieux. Mais comprend-il que ce crime a des causes et que deux au moins relèvent directement de la responsabilité politique ?
Tout d’abord, l’idéologie de l’ouverture des frontières, censée nous enrichir tous, collectivement et individuellement, a permis à ce sinistre individu de venir en France et d’y perpétrer ses forfaits. Depuis 5 ans, cet homme n’a rien apporté à la France que le malheur. Peut-on enfin arrêter les frais ? Peut-on enfin fermer les frontières et s’atteler à la protection des Français ?
Ensuite, il y a manifestement quelque chose qui ne tourne pas rond dans le système judiciaire français.
Comment peut-on relâcher une personne qui d’une part est notoirement dangereuse et d’autre part n’a aucun titre à rester sur le territoire national ?
Je crains que les magistrats n’aient fait qu’appliquer les lois – faute de quoi j’espère que les coupables seront lourdement sanctionnés (et non promus comme c’est trop souvent le cas après des erreurs judiciaires). Mais alors, cela signifie que ces lois sont inadaptées. Il est urgent de s’y attaquer et de cesser les insupportables parlottes faussement compassionnelles !

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