Miracle électoral en Roumanie ?

Miracle électoral en Roumanie ?

J’observe la vie politique mondiale depuis plusieurs décennies.
J’ai vu des élections impeccables et des élections frelatées. J’ai vu des fraudes électorales et des négations de fraudes électorales : l’élection présidentielle américaine de 2020 a été frauduleuse et toutes les preuves existent, les négations des fraudes perpétrées ont été innombrables, et dire que les fraudes ont existé conduit aujourd’hui encore à se faire traiter de complotiste par les grands médias chargés de faire régner la pensée unique (ceux qui ont dit jusqu’à ces derniers jours que Biden avait eu une lucidité intellectuelle parfaite jusqu’à la fin de sa présidence).
J’ai vraiment vu tout ce qu’on peut imaginer ou presque en matière électorale, y compris des élections où il y avait un seul candidat et un seul bulletin, mais ce qui vient de se passer en Roumanie sort tout à fait de l’ordinaire.
Ceux qui veulent trouver des explications rationnelles élucubrent, parlent de sursaut extraordinaire de la population roumaine pour éviter « l’horreur », mais leurs explications ne tiennent pas, et ils le savent eux-mêmes.
Ceux qui savent que les explications rationnelles ne tiennent pas et qui refusent de les utiliser ont deux options : parler de miracle électoral, et cela signifie qu’ils croient aux miracles, ou considérer qu’il y a eu une opération visant à voler l’élection. Ne croyant pas aux miracles, j’opte pour la deuxième option.
Le candidat arrivé en tête au premier tour, George Simion, avait environ 41 % des voix. Le candidat arrivé en deuxième position, Nicusor Dan, avait, lui, un peu plus de 20 % des voix. Au second tour, George Simion a obtenu 46,4 % des voix, soit 5 points supplémentaires. Nicusor Dan a obtenu, lui, 53,6 % de voix supplémentaires, soit 33 points supplémentaires.
S’ajoute une participation électorale qui s’est fortement accrue d’un tour à l’autre. S’il y avait eu en Roumanie une mobilisation générale du type de celle qui a fait barrage à Jean-Marie Le Pen en France en 2002, ce fort accroissement du nombre de voix en faveur d’un candidat et cet accroissement parallèle de la participation électorale pourraient avoir une plausibilité minimale, mais il n‘y a eu en Roumanie aucune mobilisation générale, au contraire.
George Simion portait l’espoir de ceux qui avaient voté pour Calin Georgescu au premier tour de l’élection présidentielle de décembre 2024, brutalement annulée peu avant le second tour, et l’espoir de ceux qui auraient souhaité voter pour Calin Gergescu cette fois et qui n’ont pu le faire, car Georgescu a vu sa candidature en 2025 interdite.
Le vol de l’élection est donc très probable, et l’hypothèse se trouve renforcée par la présence en Roumanie de 1,7 million de personnes décédées sur les listes électorales, et par des témoignages montrant que des personnes en maison de retraite ont été contraintes de voter massivement Nicusor Dan.
Les pressions exercées sur le réseau Telegram par les autorités françaises viennent s’ajouter. George Simion a présenté un recours en annulation de l’élection et n’a, bien sûr, pas obtenu gain de cause.
Ce qui s’est passé en Roumanie doit être considéré comme résultant de la volonté de la nomenklatura européenne d’exclure du pouvoir tout candidat qui vient contredire de manière trop tranchée ses positions.
L’exclusion commence par le recours à une appellation infamante pour désigner le candidat à exclure : « extrême droite ». Le candidat n’a, en général, aucune des idées associées avec ce qui relève de la définition établie de l’extrême droite, et défend la souveraineté nationale de son pays, la démocratie et les valeurs de la civilisation occidentale.
Cela n’a aucune importance. La nomenklatura européenne sait que la diffamation fonctionne et permet de changer les décisions électorales d’une frange d’électeurs et que faire peur produit toujours un effet, et si la diffamation et la peur disséminée ne suffisent pas, il reste l’élimination du candidat, d’une manière ou d’une autre, ou encore, la fraude.
La nomenklatura européenne a le pouvoir. Elle fait et fera tout pour le garder. La démocratie agonise en Europe. Ce qui vient de se passer en Roumanie peut se passer ailleurs.

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