Monopole culturel de la gauche

Monopole culturel de la gauche

Comme annoncé par les sondages, la gauche allemande a subi un sévère revers lors des élections législatives du 23 février.
Le SPD du chancelier sortant Olaf Scholz perd quasiment 10 points depuis les dernières élections de 2021.
Les Verts perdent, quant à eux, plus de 3 points – et perdent surtout leur domination idéologique sur la gauche, puisque leur sujet de prédilection, le climat, a été quasiment absent de la campagne.
En sens inverse, les démocrates chrétiens de la CDU progressent d’un peu moins de 5 points, devenant la première force politique du pays – ce qui assure à leur chef, Friedrich Merz, d’être le prochain chancelier et, surtout, de gouverner avec un seul autre parti (et donc sur la base d’une coalition plus stable qu’une coalition tripartite, qui était son cauchemar). L’AfD, quant à elle, double son score, passant de 10,3 % à 20,8 %.
Malgré cela, selon toute vraisemblance, l’alliance de gouvernement se fera entre SPD et CDU et non, comme il aurait été logique, entre CDU et AfD. Toujours à cause du fameux « cordon sanitaire » dont je parlais la semaine dernière.
On aurait pu penser que la « normalisation » de l’AfD, découlant des éloges de poids lourds de l’administration américaine, ferait tomber ce diktat.
Pour le moment, il n’en est rien. La gauche, minoritaire dans les urnes, continue de régner sur les esprits et, ainsi, de définir qui est fréquentable et qui ne l’est pas.
Reste que les derniers jours de campagne ont été une occasion en or pour rappeler quelques vérités historiques et politiques dont la gauche n’aime guère se souvenir.
Répondant à Elon Musk, Alice Weidel rappela qu’Adolf Hitler n’était pas conservateur comme elle, mais bel et bien socialiste. Cela mit en fureur une bonne partie des gauches européennes.
« L’Humanité », en particulier, ce quotidien communiste ultra-subventionné par le contribuable français, a éructé comme aux beaux jours du stalinisme.
Peut-être le quotidien craint-il que l’on se rappelle sa négociation avec les nazis pour reparaître en France occupée, après le pacte germano-soviétique.
Mme Weidel, en tout cas, a mille fois raison : il est insensé que les droites aient interdiction de s’allier au motif absurde que les gauches ont décidé arbitrairement de faire de Hitler un homme de droite.
Aucune dédiabolisation ne tiendra tant que le monopole culturel de la gauche ne sera pas sérieusement contesté.

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