Monsieur le Méprisant…
Emmanuel Macron a, une nouvelle fois, laissé passer une bonne occasion de se taire.
À l’occasion du sommet de l’océan à Nice, il a fustigé dans la presse quotidienne régionale les récents reculs de l’écologie punitive (de la suppression des ZFE à la suspension du ZAN – ah ces sigles bureaucratiques abscons ! – en passant par la réautorisation d’un pesticide).
Même son propre gouvernement n’échappe pas à sa vindicte.
Rappelons que l’on ne peut pas être « en même temps » un ardent défenseur des traités de libre-échange et un défenseur de l’écologie, comme prétend l’être M. Macron, puisque, dans la pratique, les contraintes que ce dernier fait peser sur nos industriels et nos paysans font le bonheur de leurs concurrents internationaux pouvant vendre en France leurs marchandises – y compris quand elles sont produites avec des techniques interdites en France !
Mais « Jupiter » ne s’embarrasse pas de telles vétilles : alors que certains s’inquiètent de la fin du mois, lui réserve noblement ses préoccupations pour la fin du monde !
Mais le plus fort est qu’il ose déclarer : « Certains voudraient faire oublier le combat pour le climat. Certains préfèrent brainwasher sur l’invasion du pays et les derniers faits divers. »
Passons sur le jargon franglais. Mais cette déclaration a, à juste titre, fait bondir de nombreux politiciens – surtout au moment où un énième jeune homme mourait poignardé à Dax.
Ainsi l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo a-t-elle rétorqué : « Il y a des parents qui enterrent leur fils de 17 ans. Et un président qui appelle ça “brainwasher sur un fait divers”. Qu’il ose leur dire en face ! »
Il est déjà inadmissible que le chef de l’État soit si peu chef dans ce qui est si peu un État qu’il laisse exploser l’insécurité, non pas seulement sans rien y faire, mais en aggravant chaque jour la situation (à la fois par l’immigration massive qu’il encourage et par le laxisme judiciaire qu’il laisse également prospérer).
Mais insulter ceux qui dénoncent cet état de fait, insulter même – ce qui est encore plus scandaleux – les parents des innombrables victimes, ravalées au rang de « faits divers », est insupportable.
Si la constitution était correctement appliquée, le parlement devrait avoir depuis longtemps enclenché l’application de l’article 68 pour révoquer cet homme ayant manifestement failli à sa mission et trahi le peuple français qui l’avait élu pour le protéger. En tout cas, il est urgent qu’il parte !
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