Nicolas en a marre de payer !

Nicolas en a marre de payer !

Le gouvernement veut supprimer deux jours fériés. Mais qui cela va-t-il vraiment gêner ? Certainement pas les 34 % de Français en âge de travailler… qui sont inactifs. Certainement pas non plus les « kleptocrates » de la République, ces privilégiés de la haute fonction publique et du pouvoir politique qui brassent de l’air à prix d’or.

Non. Ceux que cela va frapper de plein fouet, ce sont les besogneux, ceux qui travaillent, produisent, cotisent… et que l’on ponctionne toujours plus pour financer les autres.

Ces derniers sont pris en étau entre deux formes de parasitisme.

D’un côté, il y a les parasites d’en bas : les éternels assistés, ceux qui préfèrent vivre des aides que gagner un salaire. Et quand un salarié peine à joindre les deux bouts, c’est souvent parce qu’une partie de son revenu file directement pour entretenir ce système.

De l’autre, il y a les parasites d’en haut : cette noblesse républicaine que l’essayiste Alexis Poulain a si bien baptisée « kleptocrates ». Une caste de prébendiers modernes qui vit largement de l’argent public, protège les siens, et rêve rarement d’en sortir.

Au milieu de tout cela, il y a « Nicolas qui paie », le contribuable actif.

On essaie parfois de le monter contre « Nicolas qui a payé », le retraité, pour mieux justifier un report de l’âge de départ à la retraite. Mais qu’on ne s’y trompe pas : les deux sont dans le même bateau, celui des ponctionnés permanents.

La suppression de jours fériés, c’est une manière de grignoter encore un peu de leur temps libre, pendant que les élites médiatisées trouvent cela « raisonnable »… depuis leurs plateaux télé.

Ces nouveaux aristocrates se font garder leurs villas ou leurs basses-cours par des CRS pendant leurs vacances. Ils bénéficient de privilèges dignes de l’Ancien Régime… mais sans les devoirs de l’époque. Et pour que le système tienne, ils entretiennent une armée d’assistés qui sert d’épouvantail : « Travaille et tais-toi, sinon tu pourrais tout perdre ! »

Il est temps de dire STOP.

De cesser d’entretenir le parasitisme sous toutes ses formes.

De rendre à ceux qui travaillent le fruit de leur travail.

De garantir qu’une personne qui travaille à temps plein puisse faire vivre dignement sa famille, sans devoir mendier des aides.

Et que ceux qui ne veulent pas contribuer cherchent ailleurs à vivre aux crochets des autres.

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