Notre-Dame

Assise devant mon poste de télévision au soir du 7 décembre 2024, pour la réouverture, et après les 3 coups frappés à sa porte par l’Archevêque de Paris, Notre-Dame m’est apparue une clarté divine, scintillante, sublime. Un chef-d’œuvre miraculeux que nous devons aux pompiers et aux artisans compagnons. Les travaux de réfection auront duré 5 ans, et nous voilà tous, membres du peuple de France, émerveillés. Le beau monde des puissants de ce siècle était là, admiratif. Les uns priaient, d’autres se taisaient respectueux, et la chorale emplissait l’air ambiant pour nous mener droit au ciel. Associée de toute mon âme en tant que chrétienne, je ne peux m’empêcher toutefois de faire deux remarques : la première concerne le nouvel habit sacerdotal. Il m’a rappelé Arlequin et, pour moi, n’est pas du tout adapté à l’Église. C’était laid ! Quant à la deuxième, pourquoi l’orgue n’a-t-il pas joué du Bach, par exemple, plutôt que ces notes discordantes et agressives ? J’ai même cru voir le visage de M. Macron et de M. Trump, assis près de lui, se crisper ! Pour ces deux remarques, je suis ravie de constater que des personnalités du monde des médias partagent mes sentiments. Mais quelle merveille que cette cathédrale enfin ressuscitée ! Merci à Notre Dame du Ciel qui a opéré aussi 7 miracles, dit-on. Je les cite : La Pietà – la couronne d’épines – la Vierge du pilier – le coq – les apôtres de Viollet-le-Duc – les cloches – les tours (qui n’ont pas été impactés par le feu). Extraordinaire non ?

Georgette Sellier