Nouvelles de la guerre culturelle
La guerre civile déclarée aux conservateurs depuis des décennies par la gauche transnationale, et qui divise toutes les nations occidentales sur les mêmes problèmes, prend parfois des aspects hideux. Ainsi, on a vu le « peuple de gauche » de Mitterrand se réjouir une nuit durant de la mort de Le Pen, dans l’Est parisien, son turf. Ces réactions primaires, obscènes, en filiation directe du « Ah, ça ira, ça ira » sanglant des révolutionnaires, ont semblé interloquer les commentateurs-télé. Pourtant, rien de nouveau : c’est ça, la gauche !
Aux Etats-Unis, rappelons-nous les réactions aberrantes sur les réseaux sociaux à la mort de Tony Snow, journaliste et acteur de formation qui avait été choisi par George Bush comme porte-parole de la Maison Blanche. Frappé en pleine jeunesse en 2008 par un cancer foudroyant, il n’eut droit à aucune compassion, bien au contraire. Pour le crime d’avoir servi Bush, les gauchistes se réjouissaient qu’il ait « souffert le martyr, les médicaments n’opérant pas ». Récemment, Brian Thomson, PDG des assurances United Healthcare (mais en rien responsable du fait que son employeur soit dûment aligné sur les principes de l’Obamacare, le plan de santé imposé par leur idole en 2010), tué par balles : aucune empathie là non plus pour ce père ni pour ses enfants « qui méritent que leurs parents meurent » (sic), mais son meurtrier glorifié par les gauchistes, souvent les mêmes manifestants au grand coeur qui hurlent en faveur des Palestiniens.
Même négation de l’humanité de l’Autre quand il est blanc, occidental et pas enregistré à gauche au Royaume-Uni. Depuis les attaques de Southport l’été dernier (trois fillettes poignardées à mort par un pur produit du Commonwealth, si cher à feue Elisabeth II) jusqu’au scandale des gangs de violeurs pakistanais, une monstrueuse réalité depuis 30 ans, toujours en cours mais enfin révélée au monde entier grâce à l’ingérence bénéfique d’Elon Musk, on sait l’absence totale de considération du Premier ministre Keir Starmer pour les jeunes Anglaises des milieux défavorisés, absence inquiétante à vrai dire chez un leader politique. Sur cette version sinistre de « A nous, les petites Anglaises », tous les rapports et enquêtes, car il y en a quand même eu, ont été étouffés ou annulés, leurs auteurs ignorés au mieux, discrédités le plus souvent. Le mot d’ordre était le silence convenu des politiques (des deux bords, hélas), de la police et des services sociaux, tous parfaitement au courant. Pour ces « élites », l‘omerta totale était la seule attitude possible, tant il semblait politiquement risqué, même shocking, de décrire les sévices subis par quelques milliers de victimes (d’une classe sociale après tout « inférieure ») de la part de brutes ignobles certes mais « ethniques », une classe courtisée pour ses 4 millions de votes musulmans. Quel degré dans la dhimmitude et quel mauvais service en fait pour les populations immigrées ! La vraie gauche et la droite molle se rejoignent parfois dans l’hypocrisie, la lâcheté, le déni de son prochain et la bêtise. Enfin, on note que Charles III, quand il n’était que Prince Charles, n’a jamais manifesté quelque émoi sur la question, alors qu’il pérorait à tout va sur ses vives inquiétudes pour la survie de la planète.
La guerre culturelle, c’est aussi l’écologisme hystérique. Les gauchistes sont-ils enfin rattrapés par leur sottise et leurs prétentions en rien scientifiques ? L’Allemagne a sabordé son économie sur l’autel de Gaïa. La Californie, avant-poste de la civilisation post-moderne woke, paie à présent le prix fort pour l’extrême stupidité du personnel d’extrême gauche qu’elle a porté au pouvoir. Le Gouverneur Newsom et « la maire » de Los Angeles, Karen Bass, sont directement coupables du désastre actuel, sans précédent : des milliers de kilomètres carrés urbains dévastés par les feux. La population des sans-abris, « sanctuarisée », contient quelques pyromanes non étrangers au désastre, semble-t-il, mais il y a pire et depuis longtemps : la vertu écolo privilégiant les espèces mineures sur les humains, la survie de petits poissons, genre éperlant mais que personne ne mange (smelt), a fait loi. Pour leur confort et celui des arbres, les mesures écolos s’amoncellent : pas de débarras du petit bois et feuillages propices aux départs de feux et pas de feux contrôlés (contrairement aux règles traditionnelles de gestion des forêts), interdiction de stocker les eaux de pluie sur place (et il a énormément plu à LA en février 2024) ni d’en faire venir par aqueduc d’autres états gorgés d’eau ; interdiction aussi d’usines de dessalage, de telle sorte que les réservoirs ont été vite à sec. Cette incompétence impardonnable ne s’arrête pas là. Les autorités se félicitent d’avoir engagé chez les pompiers des minorités ethniques et sexuelles : trois lesbiennes à des postes de responsabilité et quantité de femmes ethniques. Quelle aide quand votre maison brûle ! Enfin, les crédits alloués au Service des Pompiers, détournés par Mme Bass pour être dédiés à plus de recrutement de personnel chargé d’inventer de nouveaux règlements paralysants. En raison de cela, les assureurs californiens, rendus trop chers, n’ont plus assuré que les plus riches parmi les déjà très riches, si bien que les centaines de milliards de dollars de réparations devront être payés par les contribuables.
En plus des autres désastres de l’ère Biden, Trump va devoir prendre tout cela en charge, alors qu’il prévient depuis des années de cette épée de Damoclès suspendue sur la Californie. On attend de lui qu’il n’attribue pas l’argent des contribuables sans contrepartie : que les élus californiens en finissent avec leurs délires ou pas un cent !
Trump a été moqué pour ce qui n’était que bon sens et clairvoyance, comme pour tout ce qu’il dit et fait. Que ce soit Panama, le Groenland ou le Canada, nos chaines de télévisions reprennent les mêmes « experts » ignorants qui glosent sur tout et étalent leur manque de culture sur des sujets bien plus anciens que les déclarations de Trump et qui continuent de prendre au premier degré tout ce que Trump dit ! Faut-il le répéter ? En plus d’être mauvaise, la gauche est bête.
Dès le 20 janvier, Trump doit signer quelque 100 décrets présidentiels d’urgence. Il espère, et nous aussi, que le Congrès va se mettre d’accord sur son « Beau Grand Projet de Loi » (Big Beautiful Bill), le vote d’un budget et de mesures destinés à traiter plusieurs questions capitales de front. Car le temps lui est compté et la gauche insane fera tout pour le freiner.
Dès le 20 janvier, Trump va-t-il commencer à renverser le cours tragique de la guerre culturelle ? Pour l’Occident dont le suicide est guetté et espéré par le nouvel Axe du Mal et les BRICs, c’est la seule question qui vaille.
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