Paris: les jeux olympiques du woke

Je m’intéresse en général assez peu aux Jeux Olympiques. J’ai regardé la cérémonie d’ouverture parce qu’elle se déroulait à Paris, ville où j’ai longtemps vécu. Je n’ai pu m’empêcher de ressentir de la consternation et du dégoût. Consternation de voir l’image qui se trouvait donnée de la France. Dégoût en raison du contenu de cette image.

Voir Marie-Antoinette portant sa tête coupeé au creux de ses bras et chantant “Çà ira” m’a paru bien au-delà du répugnant: une insulte à la compassion. Quiconque connait de près l’histoire de la révolution française sait que l’épouse de Louis XVI a été torturée physiquement, mentalement et moralement avant d’être conduite à l’échafaud, et sait aussi que la Terreur, dont ce sinistre épisode a fait partie, a été le moment le plus ignoble, le plus sordide et le plus sanglant de ce chapitre de l’histoire de France.

Il n’y avait rien à montrer qui puisse illustrer de manière plus positive le passé du pays? Vraiment? Il y a eu le mot Liberté place sur une image de barricades et d’insurrection, je sais. Était-ce pour rappeler que la France est le pays des émeutes?

La suite a été ponctuée de scènes renvoyant à diverses perversions sexuelles et à de multiples formes de débauche, et a culminé dans une parodie obscène de la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses disciples, montrant des homosexuels lascifs  et des travestis,.  Et c’était à attendre: il était évident dès le départ que la cérémonie devait inclure une insulte au christianisme. La présence de Céline Dion sur la tour Eiffel et son interprétation magistrale de l’hymne à l’amour d’Edith Piaf n’ont rien compensé du tout a mes yeux, au vu de ce qui avait précédé. Et l’absence presque totale d’artistes français a pu laisser penser que la culture française est rejetée par les concepteurs du spectacle. On a pu noter que les blancs hétérosexuels, que lesdits concepteurs rêvent sans doute de voir disparaitre, étaient quasiment absents.

Quand les compétitions ont commencé, il est devenu évident que les organisateurs avaient des points communs avec ces derniers. Les concepteurs du spectacle étaient a l’évidence de gauche et imprégnés de ce qui s’appelle l’esprit woke: un rejet des valeurs essentielles de la civilisation occidentale et une volonté de les piétiner au nom d’une tolérance frelatée pour toutes les formes de transgression.

Les organisateurs des Jeux, cela a été très vite visible, étaient les adeptes d’un autre volet de l’esprit woke: l’écologisme radical. Au nom de la nécessité impérative de recycler, les lits proposés aux athlètes sont en carton. Au nom du fait que la production de viande et de laitages suscite l’émission de dioxyde de carbone, ces produits alimentaires ont été rationnés ou supprimés, voire remplacés par des aliments végétariens ou vegans, et les sportifs ont été mis devant le fait accompli. Au nom de la pseudo lutte contre le réchauffement global anthropique, la climatisation a été absente du village olympique. Des athlètes se sont plaints, d’autres ont souffert en silence. Et si on ajoute l’obligation faite aux participants au triathlon de nager dans les eaux sales de la Seine, si on ajoute aussi (la décision, là, est celle du comité international Olympique) la participation aux compétitions féminines d’athlètes masculins censés avoir changé de sexe (on a pu voir des hommes se sentant femmes frapper des femmes dans la compétition de boxe féminine), le tableau est complet.

Des sportifs méritants se sont entrainés des mois durant et auront gagné des médailles, battu des records peut-être. Ils seront acclamés, à juste titre. Ils seront d’autant plus méritants qu’ils auront été placés dans les conditions ci-dessus décrites. Et il n’empêche, les Jeux de Paris resteront les jeux olympiques du woke.

Ils constituaient une opportunité de donner au monde une image positive et belle de la France. Les concepteurs de la cérémonie d’ouverture et les organisateurs ont donné de la France une image laide et chargée de décadence. On peut craindre le pire de la cérémonie de cloture. Macron n’aime pas la France. Ceux qu’il recrute et dont il s’entoure ne l’aiment pas non plus. Y a-t-il quelqu’un pour sauver la France de ces vils personnages? Peut-on encore espérer? Est-il trop tard?