Parler de patrie ? Emmanuel, c’est pas toi ça !

Parler de patrie ? Emmanuel, c’est pas toi ça !

À la suite des allocutions prononcées par Emmanuel Macron en marge du processus de clôture du dossier ukrainien par les parties directement concernées, certains commentateurs ont souligné l’écart hors-norme marqué entre le ton martial employé face à une menace russe fantasmée à tout le moins pour la France et la couardise affichée simultanément face à l’Algérie qui nous oblige à héberger sur notre sol ses ressortissants dûment repérés comme dangereux.
On aurait apprécié que l’un des journalistes fît remarquer au Président à quel point l’emploi du mot « patrie » pouvait paraître saugrenu, voire déplacé, dans l’un de ses discours, alors que, dans tous ceux qui l’avaient précédé, la souveraineté n’avait jamais été envisagée que sous un format post-national !
C’était l’occasion aussi de lui rappeler que tenir des propos hostiles à la France en brandissant des drapeaux algériens, turcs ou palestiniens sur la statue même de la République, à la Sorbonne et jusque sur les bancs de l’Assemblée Nationale, ne suscite pas son indignation.
Surtout, lorsque, dans le même temps, les jeunes patriotes français ayant manifesté sans violence à Lyon et à Romans à la suite du meurtre ethniquement signé (planter du blanc …) de Thomas en brandissant un panneau « on est chez nous » ont été soumis successivement à des interpellations, gardes à vue, perquisitions, mises en examen et peines de prison pour « incitation à la haine »  !
En écoutant un Président pour qui, de toute évidence, le patriotisme n’est pas un droit identique pour tout le monde, grande était l’envie de lui adresser les mots qu’il destinait à un certain Donald : parler de patrie ? Emmanuel, c’est pas toi ça !

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